Zapatero rempile pour quatre ans
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Zapatero rempile pour quatre ans
Les derniers sondages, publiés en début de semaine, ne se sont pas trompés. Ils prédisaient une avance d'environ quatre points au Parti socialise du Premier ministre José Luis Zapatero. Dimanche soir, le PSOE a ainsi obtenu 43,64% des voix, contre 40,12% au Parti populaire de droite emmené par Mariano Rajoy, qui, comme les enquêtes l'indiquaient, améliore son score de 2004.
"Les Espagnols ont parlé clairement et ont décidé d'ouvrir une nouvelle étape sans crispation, qui exclut la confrontation", a lancé José Luis Zapatero en allusion à l'opposition systématique et rageuse des conservateurs depuis 2004. Réplique de Mariano Rajoy : "Nous sommes le parti qui a le plus progressé", référence à la percée du Parti populaire dont le score n'était que 37,71% il y a quatre ans.
Toujours pas de majorité absolue
Scrutin à la proportionnelle oblige, malgré son score, le PSOE, fort de son bon bilan économique, n'obtient cependant pas la majorité absolue au Congrès des députés. Il disposera au total de 169 sièges sur 350, soit cinq de plus que dans l'assemblée sortante. De son côté, le Parti populaire, qui avait fait campagne sur la maîtrise de l'immigration et les risques de récession qui se multiplient depuis le début de l'année, aura 153 mandats, soit également cinq de plus qu'en 2004.
Ces législatives, marquées par une forte participation (75%), a donc consacré l'hégémonie des deux grands partis et renforcé le bi-partisme de la politique espagnole. Après une campagne très "présidentialisée" autour de Zapatero et Rajoy, les petites formations enregistrent un net recul. Les écolo-communistes d'Izquierda Unida et les indépendantistes catalans de gauche d'ERC, alliés parlementaires du gouvernement socialiste, n'obtiennent ainsi chacun que trois députés.
Reste désormais à José Luis Zapatero à former des alliances pour franchir la barre de la majorité absolue à l'assemblée, soit 175 députés. A priori, il devrait de nouveau s'appuyer sur d'Izquiera Unida, ERC et sur les formations régionalistes galicienne et canarienne. Il pourra surtout se passer des grands partis nationalistes basque et catalan de centre-droit, le PNV et CiU.
L'attentat de vendredi sans influence
Pour José Luis Zapatero, cette victoire est aussi une revanche personnelle sur ETA. Il avait fait du dialogue avec l'organisation séparatiste basque une partie essentielle de son premier mandat. Mais les négociations, qui avaient fait exploser l'unité politique droite-gauche contre le terrorisme, avaient capoté. La reprise des attentats avait terni son bon bilan économique.
Et ETA s'était invitée dans la campagne en assassinant vendredi, deux jours avec le scrutin, un ancien conseiller municipal du Pays basque. Finalement, cet attentat n'a pas influé sur le choix des Espagnols.
"Les Espagnols ont parlé clairement et ont décidé d'ouvrir une nouvelle étape sans crispation, qui exclut la confrontation", a lancé José Luis Zapatero en allusion à l'opposition systématique et rageuse des conservateurs depuis 2004. Réplique de Mariano Rajoy : "Nous sommes le parti qui a le plus progressé", référence à la percée du Parti populaire dont le score n'était que 37,71% il y a quatre ans.
Toujours pas de majorité absolue
Scrutin à la proportionnelle oblige, malgré son score, le PSOE, fort de son bon bilan économique, n'obtient cependant pas la majorité absolue au Congrès des députés. Il disposera au total de 169 sièges sur 350, soit cinq de plus que dans l'assemblée sortante. De son côté, le Parti populaire, qui avait fait campagne sur la maîtrise de l'immigration et les risques de récession qui se multiplient depuis le début de l'année, aura 153 mandats, soit également cinq de plus qu'en 2004.
Ces législatives, marquées par une forte participation (75%), a donc consacré l'hégémonie des deux grands partis et renforcé le bi-partisme de la politique espagnole. Après une campagne très "présidentialisée" autour de Zapatero et Rajoy, les petites formations enregistrent un net recul. Les écolo-communistes d'Izquierda Unida et les indépendantistes catalans de gauche d'ERC, alliés parlementaires du gouvernement socialiste, n'obtiennent ainsi chacun que trois députés.
Reste désormais à José Luis Zapatero à former des alliances pour franchir la barre de la majorité absolue à l'assemblée, soit 175 députés. A priori, il devrait de nouveau s'appuyer sur d'Izquiera Unida, ERC et sur les formations régionalistes galicienne et canarienne. Il pourra surtout se passer des grands partis nationalistes basque et catalan de centre-droit, le PNV et CiU.
L'attentat de vendredi sans influence
Pour José Luis Zapatero, cette victoire est aussi une revanche personnelle sur ETA. Il avait fait du dialogue avec l'organisation séparatiste basque une partie essentielle de son premier mandat. Mais les négociations, qui avaient fait exploser l'unité politique droite-gauche contre le terrorisme, avaient capoté. La reprise des attentats avait terni son bon bilan économique.
Et ETA s'était invitée dans la campagne en assassinant vendredi, deux jours avec le scrutin, un ancien conseiller municipal du Pays basque. Finalement, cet attentat n'a pas influé sur le choix des Espagnols.
Soso- Bras droit du Chef invisible
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