Tibet: des "centaines" de morts, selon le Parlement en exil
La Maison :: Le séjour :: Actualité :: Archives des infos.
Page 1 sur 1
Tibet: des "centaines" de morts, selon le Parlement en exil
HARAMSALA (AFP) - Des "centaines" de personnes ont été tuées dans les violences survenues au Tibet, a affirmé lundi dans un communiqué le Parlement des tibétains en exil à Dharamsala, dans le nord de l'Inde, tandis que les réactions internationales commençaient à se faire entendre.
"Le fait que de vastes manifestations qui ont débuté le 10 mars dans la capitale Lhassa et d'autres régions du Tibet aient entraîné la mort de centaines de Tibétains avec usage de la force (...) doit être porté à l'attention des Nations unies et de la communauté internationale", a indiqué le communiqué du Parlement qui ne livre aucun détail sur le décompte avancé.
Ce chiffre, invérifiable, est beaucoup plus élevé que celui fourni par les autorités chinoises qui ont avancé le nombre de 13 tués.
Des proches du dalai lama ont affirmé dimanche avoir reçu la confirmation de 80 morts.
Le Parlement a affirmé avoir établi "un comité d'informations et de surveillance" destiné à rassembler les informations venant de la région autonome chinoise où les journalistes étrangers ne peuvent pas travailler librement.
Plus mesuré, le Premier ministre du gouvernement tibétain en exil, Samdhong Rinpoché a admis qu'il était "très difficile d'obtenir des chiffres précis".
"Mais je pense que le bilan est proche du chiffre de 100 morts", a-t-il dit lors d'une conférence de presse.
Samdhong Rinpoché a réitéré un appel à une enquête internationale lancé la veille par le dalaï lama. "Nous demandons à la communauté internationale et aux Nations unies d'envoyer des délégations ou des commissions au Tibet", a-t-il dit.
Le président du Parlement, Karma Chophel, a rappelé que la Chine avait fixé un ultimatum aux manifestants pour leur reddition et que, selon ses informations, "un ordre de tirer à vue avait été donné".
Le Parlement tibétain en exil est une assemblée basée à Dharamsala, dans les montagnes du nord de l'Inde, où le dalai lama a trouvé refuge en 1959 après le soulèvement raté contre le joug de Pékin à Lhassa.
Formé en 1962, cet organe consultatif élit depuis 1990 le gouvernement en exil.
Dimanche, un millier de jeunes tibétains radicaux avaient exprimé leur colère en piétinant des drapeaux chinois. Il contestent ouvertement la voie "médiane" adoptée par du dalai lama qui a renoncé à revendiquer l'indépendance au profit d'une "autonomie culturelle" de la région autonome chinoise.
Environ 100.000 exilés tibétains sont réfugiés en Inde.
La Russie a jugé "inadmissible" lundi de "politiser" les violences au Tibet et estimé qu'un dialogue avec le dalaï lama, dirigeant spirituel tibétain en exil, relevait des "affaires intérieures" de la Chine.
"La Russie a dit à de nombreuses reprises qu'elle considérait le Tibet comme une partie intégrante de la Chine, estimant que le règlement de la relation avec le dalaï lama est une affaire intérieure de la Chine", relève le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.
Dans l'avion qui la conduisait lundi à Moscou, la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice a appelé de son côté la Chine à engager le dialogue avec le dalaï lama afin de mettre fin aux violentes émeutes au Tibet.
"Les tentatives de politiser l'organisation des Jeux olympiques d'été en Chine en 2008 sont inadmissibles", a ajouté le ministère russe alors que des militants et personnalités, comme l'acteur américain Richard Gere, ont appelé à boycotter les Jeux.
Plusieurs responsables occidentaux ainsi que le dalaï lama ont en revanche pour l'instant écarté cette option.
"Le fait que de vastes manifestations qui ont débuté le 10 mars dans la capitale Lhassa et d'autres régions du Tibet aient entraîné la mort de centaines de Tibétains avec usage de la force (...) doit être porté à l'attention des Nations unies et de la communauté internationale", a indiqué le communiqué du Parlement qui ne livre aucun détail sur le décompte avancé.
Ce chiffre, invérifiable, est beaucoup plus élevé que celui fourni par les autorités chinoises qui ont avancé le nombre de 13 tués.
Des proches du dalai lama ont affirmé dimanche avoir reçu la confirmation de 80 morts.
Le Parlement a affirmé avoir établi "un comité d'informations et de surveillance" destiné à rassembler les informations venant de la région autonome chinoise où les journalistes étrangers ne peuvent pas travailler librement.
Plus mesuré, le Premier ministre du gouvernement tibétain en exil, Samdhong Rinpoché a admis qu'il était "très difficile d'obtenir des chiffres précis".
"Mais je pense que le bilan est proche du chiffre de 100 morts", a-t-il dit lors d'une conférence de presse.
Samdhong Rinpoché a réitéré un appel à une enquête internationale lancé la veille par le dalaï lama. "Nous demandons à la communauté internationale et aux Nations unies d'envoyer des délégations ou des commissions au Tibet", a-t-il dit.
Le président du Parlement, Karma Chophel, a rappelé que la Chine avait fixé un ultimatum aux manifestants pour leur reddition et que, selon ses informations, "un ordre de tirer à vue avait été donné".
Le Parlement tibétain en exil est une assemblée basée à Dharamsala, dans les montagnes du nord de l'Inde, où le dalai lama a trouvé refuge en 1959 après le soulèvement raté contre le joug de Pékin à Lhassa.
Formé en 1962, cet organe consultatif élit depuis 1990 le gouvernement en exil.
Dimanche, un millier de jeunes tibétains radicaux avaient exprimé leur colère en piétinant des drapeaux chinois. Il contestent ouvertement la voie "médiane" adoptée par du dalai lama qui a renoncé à revendiquer l'indépendance au profit d'une "autonomie culturelle" de la région autonome chinoise.
Environ 100.000 exilés tibétains sont réfugiés en Inde.
La Russie a jugé "inadmissible" lundi de "politiser" les violences au Tibet et estimé qu'un dialogue avec le dalaï lama, dirigeant spirituel tibétain en exil, relevait des "affaires intérieures" de la Chine.
"La Russie a dit à de nombreuses reprises qu'elle considérait le Tibet comme une partie intégrante de la Chine, estimant que le règlement de la relation avec le dalaï lama est une affaire intérieure de la Chine", relève le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.
Dans l'avion qui la conduisait lundi à Moscou, la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice a appelé de son côté la Chine à engager le dialogue avec le dalaï lama afin de mettre fin aux violentes émeutes au Tibet.
"Les tentatives de politiser l'organisation des Jeux olympiques d'été en Chine en 2008 sont inadmissibles", a ajouté le ministère russe alors que des militants et personnalités, comme l'acteur américain Richard Gere, ont appelé à boycotter les Jeux.
Plusieurs responsables occidentaux ainsi que le dalaï lama ont en revanche pour l'instant écarté cette option.
La Maison :: Le séjour :: Actualité :: Archives des infos.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum