Belgique: accord sur le programme du gouvernement d'Yves Leterme
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Belgique: accord sur le programme du gouvernement d'Yves Leterme
BRUXELLES (AFP) - Un accord a été conclu mardi matin en Belgique sur le programme du gouvernement de coalition que doit diriger à partir de jeudi le chrétien-démocrate flamand Yves Leterme, a annoncé ce dernier, qui prend les rênes d'un pays encore divisé par la crise de 2007.
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Après une nuit de discussions, les négociateurs de trois partis francophones et de deux formations flamandes, allant des libéraux aux socialistes, ont approuvé "un bon accord de gouvernement, avec des mesures équilibrées", a indiqué M. Leterme, entendu sur la radio RTBF.
Ce caractère "équilibré" était également souligné mardi matin sur la même antenne par le chef du parti socialiste belge, Elio Di Rupo, celui du mouvement réformateur (MR, libéral), l'actuel ministre des Finances Didier Reynders, et la présidente des centristes francophones, Joëlle Milquet.
Le texte adopté trace les grandes lignes du programme d'une équipe qui voit le jour plus de neuf mois après les élections législatives.
Les dernières discussions ont porté sur les politiques migratoire, sociale, en matière de justice et de soins de santé.
Cet accord "va faire en sorte qu'il y ait plus de pouvoir d'achat et de solidarité", a commenté M. Di Rupo, évoquant des efforts sur les bas salaires, les retraites et certaines allocations sociales, ainsi que des mesures sur la protection du climat.
Il "porte sur de grandes orientations. Il faudra le traduire dans les prochaines années dans des mesures concrètes", a ajouté M. Reynders.
D'ici à la prestation de serment d'Yves Leterme et de ses ministres, jeudi matin au Palais royal, il reste aux président des cinq partis à s'entendre sur la répartition des portefeuilles.
Le profil du nouveau gouvernement ne devrait toutefois pas être très différent du cabinet "intérimaire" qui gère le pays depuis décembre, selon les médias belges.
Le grand changement sera l'absence du Premier ministre sortant, le libéral flamand Guy Verhofstadt, qui entamera une "année sabbatique" après neuf années à la tête du gouvernement. Guy Verhofstadt, au sommet de sa popularité, a indiqué qu'il pourrait se présenter aux élections européennes de juin 2009.
Yves Leterme entame pour sa part son bail à la tête du gouvernement au plus bas dans les sondages. Selon une étude publiée lundi, seuls 10% des francophones et 45% des Flamands lui "font confiance" en tant que Premier ministre.
L'accord de gouvernement laisse entièrement de côté les problèmes qui ont causé l'an dernier une grave crise de confiance entre les néerlandophones (60% des 10,5 millions de Belges), qui réclament une plus grande autonomie pour la région flamande, et les francophones (40%), qui souhaitent que l'Etat fédéral continue à tenir un rôle central dans l'organisation du pays.
Ces dossiers, qui ont empêché la formation d'un gouvernement durant plus d'un semestre, ont été renvoyés à des négociations sensées aboutir d'ici à la mi-juillet.
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Après une nuit de discussions, les négociateurs de trois partis francophones et de deux formations flamandes, allant des libéraux aux socialistes, ont approuvé "un bon accord de gouvernement, avec des mesures équilibrées", a indiqué M. Leterme, entendu sur la radio RTBF.
Ce caractère "équilibré" était également souligné mardi matin sur la même antenne par le chef du parti socialiste belge, Elio Di Rupo, celui du mouvement réformateur (MR, libéral), l'actuel ministre des Finances Didier Reynders, et la présidente des centristes francophones, Joëlle Milquet.
Le texte adopté trace les grandes lignes du programme d'une équipe qui voit le jour plus de neuf mois après les élections législatives.
Les dernières discussions ont porté sur les politiques migratoire, sociale, en matière de justice et de soins de santé.
Cet accord "va faire en sorte qu'il y ait plus de pouvoir d'achat et de solidarité", a commenté M. Di Rupo, évoquant des efforts sur les bas salaires, les retraites et certaines allocations sociales, ainsi que des mesures sur la protection du climat.
Il "porte sur de grandes orientations. Il faudra le traduire dans les prochaines années dans des mesures concrètes", a ajouté M. Reynders.
D'ici à la prestation de serment d'Yves Leterme et de ses ministres, jeudi matin au Palais royal, il reste aux président des cinq partis à s'entendre sur la répartition des portefeuilles.
Le profil du nouveau gouvernement ne devrait toutefois pas être très différent du cabinet "intérimaire" qui gère le pays depuis décembre, selon les médias belges.
Le grand changement sera l'absence du Premier ministre sortant, le libéral flamand Guy Verhofstadt, qui entamera une "année sabbatique" après neuf années à la tête du gouvernement. Guy Verhofstadt, au sommet de sa popularité, a indiqué qu'il pourrait se présenter aux élections européennes de juin 2009.
Yves Leterme entame pour sa part son bail à la tête du gouvernement au plus bas dans les sondages. Selon une étude publiée lundi, seuls 10% des francophones et 45% des Flamands lui "font confiance" en tant que Premier ministre.
L'accord de gouvernement laisse entièrement de côté les problèmes qui ont causé l'an dernier une grave crise de confiance entre les néerlandophones (60% des 10,5 millions de Belges), qui réclament une plus grande autonomie pour la région flamande, et les francophones (40%), qui souhaitent que l'Etat fédéral continue à tenir un rôle central dans l'organisation du pays.
Ces dossiers, qui ont empêché la formation d'un gouvernement durant plus d'un semestre, ont été renvoyés à des négociations sensées aboutir d'ici à la mi-juillet.
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