Turquie: la Cour constitutionnelle examine une demande d'interdiction de l'AKP
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Turquie: la Cour constitutionnelle examine une demande d'interdiction de l'AKP
ANKARA (AFP) - La Cour constitutionnelle turque s'est réunie lundi pour examiner la recevabilité d'une demande d'interdiction du Parti de la justice et du développement (AKP) au pouvoir, a affirmé à l'AFP une source au sein de la Cour.
La Cour doit décider si la demande d'interdiction de l'AKP et de 71 de ses cadres, dont le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, déposée le 14 mars par le procureur de la Cour de cassation Abdurrahman Yalçinkaya est recevable sur la forme, avant de se pencher éventuellement sur le fond du dossier.
M. Yalçinkaya accuse l'AKP d'être devenu un "foyer d'activités allant à l'encontre de la laïcité". Son initiative a alimenté les tensions entre les défenseurs les plus intransigeants de la laïcité et les partisans du gouvernement, favorables à davantage de libertés religieuses.
Une conférence de presse devrait être organisée une fois que la Cour aura statué sur la recevabilité de la demande, a ajouté la source au sein de la Cour consitutionnelle, parlant sous le couvert de l'anonymat.
Un verdict final n'est pas attendu avant plusieurs mois.
L'AKP, issu de la mouvance islamiste, affirme avoir rompu avec l'islam politique et se définit comme un parti "démocrate conservateur".
Les milieux pro-laïcité, très influents au sein de l'armée, de la magistrature et de certaines administrations, l'accusent néanmoins de vouloir islamiser en catimini le pays, à la population à 99% musulmane mais au régime strictement laïc.
Les détracteurs du procureur de la Cour de cassation l'accusent de bafouer la démocratie dans le but de bloquer l'AKP, largement réélu (46,6% des voix) en juillet lors des dernières élections législatives.
La Cour doit décider si la demande d'interdiction de l'AKP et de 71 de ses cadres, dont le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, déposée le 14 mars par le procureur de la Cour de cassation Abdurrahman Yalçinkaya est recevable sur la forme, avant de se pencher éventuellement sur le fond du dossier.
M. Yalçinkaya accuse l'AKP d'être devenu un "foyer d'activités allant à l'encontre de la laïcité". Son initiative a alimenté les tensions entre les défenseurs les plus intransigeants de la laïcité et les partisans du gouvernement, favorables à davantage de libertés religieuses.
Une conférence de presse devrait être organisée une fois que la Cour aura statué sur la recevabilité de la demande, a ajouté la source au sein de la Cour consitutionnelle, parlant sous le couvert de l'anonymat.
Un verdict final n'est pas attendu avant plusieurs mois.
L'AKP, issu de la mouvance islamiste, affirme avoir rompu avec l'islam politique et se définit comme un parti "démocrate conservateur".
Les milieux pro-laïcité, très influents au sein de l'armée, de la magistrature et de certaines administrations, l'accusent néanmoins de vouloir islamiser en catimini le pays, à la population à 99% musulmane mais au régime strictement laïc.
Les détracteurs du procureur de la Cour de cassation l'accusent de bafouer la démocratie dans le but de bloquer l'AKP, largement réélu (46,6% des voix) en juillet lors des dernières élections législatives.
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