10-06 Paris Hilton : suite de l'affaire !
La Maison :: Le séjour :: Actualité :: Archives des infos.
Page 1 sur 1
Véhiculer une telle image et la richesse en prime comme faire-valoir, pour vous, ça serait :
10-06 Paris Hilton : suite de l'affaire !
Paris Hilton otage d'une lutte d'influence
Paris Hilton a été entendue à la cour.
Los Angeles
Ballottée entre tribunal, voitures de police et prison, l'héritière Paris Hilton se retrouve piégée par sa célébrité, prise en tenaille entre le shérif de Los Angeles qui a souhaité la libérer et le parquet qui insiste pour que cette détenue emblématique purge sa peine.
Vendredi, nouveau coup de théâtre dans une affaire qui tient les médias américains en haleine, le procureur de Los Angeles a obtenu du juge Michael Sauer qu'il renvoie la jeune femme sous les verrous, au lendemain de sa libération anticipée, décidée par le bureau du shérif.
La starlette, autorisée au bout de trois jours à purger le reste de sa peine, soit 40 jours, en résidence surveillée avec un bracelet électronique, n'aura passé qu'une trentaine d'heures dans sa villa des collines de Hollywood, bientôt rattrapée par le procureur, Rocky Delgadillo.
S'en prenant sans le nommer au shérif, M. Delgadillo, un élu qui a déjà tenté de devenir ministre de la Justice de Californie, a affirmé que «si les forces de l'ordre veulent être respectées par ceux que nous sommes chargés de protéger, nous ne pouvons pas tolérer un système carcéral à deux vitesses où les riches et les puissants sont traités spécialement».
Mais vendredi, le shérif Lee Baca a répliqué que Paris Hilton, qu'il avait lui-même décidé de renvoyer chez elle, «ne devait pas être traitée comme un ballon de football judiciaire» et affirmé que les raisons de santé invoquées pour justifier cette libération étaient réelles.
La sortie de prison de Paris Hilton avait provoqué une bronca de responsables politiques, de représentants de la communauté noire et d'un syndicat de policiers, unanimes à dénoncer un cas de favoritisme.
Mais le shérif Baca a rappelé que pour soulager la surpopulation carcérale à Los Angeles, les détenus non dangereux et condamnés à de faibles peines étaient libérés après en avoir purgé 10%.
«Il y a une bataille en cours» entre le shérif d'une part et le juge et le procureur de l'autre, a observé Jean Rosenbluth, professeur de droit à l'université de Californie du sud à Los Angeles.
Le shérif a toute latitude pour gérer la population carcérale, mais «le juge avait dit très clairement qu'il ne voulait pas» d'aménagement de la peine, a ajouté l'universitaire, estimant que la célébrité de Paris Hilton l'avait desservie.
«Dans ce cas, et d'abord en raison de la personnalité de Paris Hilton, le juge voulait envoyer un signal fort. Si (cette libération) avait concerné quelqu'un qui n'était pas célèbre, un juge n'aurait sans doute pas organisé cette audience pour la renvoyer en prison», a-t-elle affirmé.
Non que Mlle Hilton soit une victime, souligne Mme Rosenbluth. «Elle est prise en tenaille, mais elle s'est mise dans cette position en violant sa mise à l'épreuve, et je pense vraiment qu'il est légitime de punir plus sévèrement les gens qui sont observés par le monde entier» à titre d'exemple, dit-elle.
Paris Hilton est de fait l'une des femmes les plus photographiées au monde, habituée des pages des magazines. Toutes les télévisions d'information américaines ont retransmis son transfert vendredi, reléguant au second plan le remplacement du chef d'état-major interarmées.
«Les télévisions ont couvert l'événement comme le 11-Septembre», a persiflé Joel Stratte-McClure, chroniqueur de la vie des riches et célèbres au Los Angeles Daily News.
«La justice devrait être la même pour tous. Mais cela devient difficile lorsqu'une peine de prison devient une cause célèbre», renchérit Robert Thompson, professeur de télévision à l'université de Syracuse (New York, est).
Paris Hilton a été entendue à la cour.
Los Angeles
Ballottée entre tribunal, voitures de police et prison, l'héritière Paris Hilton se retrouve piégée par sa célébrité, prise en tenaille entre le shérif de Los Angeles qui a souhaité la libérer et le parquet qui insiste pour que cette détenue emblématique purge sa peine.
Vendredi, nouveau coup de théâtre dans une affaire qui tient les médias américains en haleine, le procureur de Los Angeles a obtenu du juge Michael Sauer qu'il renvoie la jeune femme sous les verrous, au lendemain de sa libération anticipée, décidée par le bureau du shérif.
La starlette, autorisée au bout de trois jours à purger le reste de sa peine, soit 40 jours, en résidence surveillée avec un bracelet électronique, n'aura passé qu'une trentaine d'heures dans sa villa des collines de Hollywood, bientôt rattrapée par le procureur, Rocky Delgadillo.
S'en prenant sans le nommer au shérif, M. Delgadillo, un élu qui a déjà tenté de devenir ministre de la Justice de Californie, a affirmé que «si les forces de l'ordre veulent être respectées par ceux que nous sommes chargés de protéger, nous ne pouvons pas tolérer un système carcéral à deux vitesses où les riches et les puissants sont traités spécialement».
Mais vendredi, le shérif Lee Baca a répliqué que Paris Hilton, qu'il avait lui-même décidé de renvoyer chez elle, «ne devait pas être traitée comme un ballon de football judiciaire» et affirmé que les raisons de santé invoquées pour justifier cette libération étaient réelles.
La sortie de prison de Paris Hilton avait provoqué une bronca de responsables politiques, de représentants de la communauté noire et d'un syndicat de policiers, unanimes à dénoncer un cas de favoritisme.
Mais le shérif Baca a rappelé que pour soulager la surpopulation carcérale à Los Angeles, les détenus non dangereux et condamnés à de faibles peines étaient libérés après en avoir purgé 10%.
«Il y a une bataille en cours» entre le shérif d'une part et le juge et le procureur de l'autre, a observé Jean Rosenbluth, professeur de droit à l'université de Californie du sud à Los Angeles.
Le shérif a toute latitude pour gérer la population carcérale, mais «le juge avait dit très clairement qu'il ne voulait pas» d'aménagement de la peine, a ajouté l'universitaire, estimant que la célébrité de Paris Hilton l'avait desservie.
«Dans ce cas, et d'abord en raison de la personnalité de Paris Hilton, le juge voulait envoyer un signal fort. Si (cette libération) avait concerné quelqu'un qui n'était pas célèbre, un juge n'aurait sans doute pas organisé cette audience pour la renvoyer en prison», a-t-elle affirmé.
Non que Mlle Hilton soit une victime, souligne Mme Rosenbluth. «Elle est prise en tenaille, mais elle s'est mise dans cette position en violant sa mise à l'épreuve, et je pense vraiment qu'il est légitime de punir plus sévèrement les gens qui sont observés par le monde entier» à titre d'exemple, dit-elle.
Paris Hilton est de fait l'une des femmes les plus photographiées au monde, habituée des pages des magazines. Toutes les télévisions d'information américaines ont retransmis son transfert vendredi, reléguant au second plan le remplacement du chef d'état-major interarmées.
«Les télévisions ont couvert l'événement comme le 11-Septembre», a persiflé Joel Stratte-McClure, chroniqueur de la vie des riches et célèbres au Los Angeles Daily News.
«La justice devrait être la même pour tous. Mais cela devient difficile lorsqu'une peine de prison devient une cause célèbre», renchérit Robert Thompson, professeur de télévision à l'université de Syracuse (New York, est).
Saphire- Invité
Sujets similaires
» Paris Hilton soutient les bleus !
» Dave Grohl a une dent contre Paris Hilton
» Britney Spears et Paris Hilton, deux dangereux virus
» Dave Grohl a une dent contre Paris Hilton
» Britney Spears et Paris Hilton, deux dangereux virus
La Maison :: Le séjour :: Actualité :: Archives des infos.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|