Il ne supporte plus les cloches des vaches de son voisin

Et porte plainte, à Villaz, en Haute-Savoie. Des habitants font circuler une pétition.

Rien ne va plus à Villaz, 3.000 habitants, à une dizaine de km au nord d'Annecy, en Haute-Savoie.

Qu'est-ce qui va pas? Les vaches! Ou plutôt leurs cloches, qui commencent à en agacer, voire passablement exaspérer, certains villageois.

Au point que l'un d'eux, Frédéric, n'y tenant plus, vient de porter plainte contre un agriculteur qui, selon lui, fait trop de bruit, lui et ses vaches, surtout leurs cloches...

Au village, branle-bas de combat: des habitants soutiennent l'agriculteur et viennent de lancer une pétition pour que Michel, 52 ans, puisse continuer à faire paître ses vaches paisiblement.

Frédéric, père de deux enfants, est "du coin" et connaît bien la campagne. Il n'empêche; il n'en peut plus: "Il amène son troupeau vers 20h et les laisse jusqu'au lendemain matin. Le bruit des cloches toute la nuit, à quelques mètres à peine de notre maison, est insupportable" explique-t-il au Parisien.

Les cloches des vaches de Michel tinteraient-elles si spécialement?

Car si Frédéric se plaint, Henri aussi. Et Henri, en tant qu'ancien agriculteur, sait donc de quoi il parle: "J'ai toujours respecté les autres. M. Déronzier, lui, se croit seul sous les étoiles. Il ne respecte personne" se plaint-il au Parisien.

Pour Michel, toutefois, pas de quoi fouetter un chat: "Sur tout le troupeau, il y a seulement 7 cloches. Et ce n'est pas pour le folklore. Ça permet aux chiens de localiser rapidement les animaux. Qu'on me laisse travailler tranquille! Je ne vais pas me laisser faire" s'énerve-t-il dans les colonnes du Parisien.

Au village, toujours, ça jase: "C'est ridicule. On ne va pas supprimer les cloches des vaches. (...) Ceux qui se plaignent n'ont qu'à aller en ville. Ils verront si c'est mieux avec le bruit des voitures!" commente une signataire de la pétition.

Du côté de chez Frédéric, autre son (de cloche): "Ces gens n'ont pas de vaches avec des cloches sous leurs fenêtres toute la nuit. Sinon ils comprendraient notre problème" désespère la femme du plaignant.

Et M. le maire dans tout ça? Il déplore cette histoire, "à un moment où il faut se battre pour protéger le milieu agricole" déplore Bernard Emin au Parisien.

En 2006, le tribunal d'Aix-les -Bains avait contraint un agriculteur de Saint-Offenge-Dessous, en Savoie, à déplacer ses vaches "à au moins 100 m" de son voisin, comme le rappelle Le Parisien.

Avec des histoires comme ça, on va vite fait se retrouver avec des cadavres de vaches découpés dans des congélateurs... ça me fait penser qu'il me reste des steaks hachés au congélo ...

t'as vu le chat aujourd'hui ??