La nouvelle patronne du PS cherche l'apaisement
La Maison :: Le séjour :: Actualité :: Archives des infos.
Page 1 sur 1
La nouvelle patronne du PS cherche l'apaisement
"Je veux dire à Ségolène qu'on va ensemble gagner pour les Français", a déclaré Martine Aubry à la tribune quelques minutes après le vote des responsables du PS.
Vendredi, à l'issue d'une soirée électorale à rebondissements, Martine Aubry avait été déclarée gagnante dans la compétition pour la direction du PS avec 42 voix d'avance sur Ségolène Royal. S'en sont suivis quatre jours de confusion totale sur les chiffres, les deux camps s'accusant de fraude. Finalement, ce mardi en soirée, la commission du Parti socialiste chargée de vérifier les litiges entourant l'élection du nouveau Premier secrétaire a proposé de confirmer sa victoire, par 102 voix d'avance. Proposition entérinée peu après par le Conseil national du Parti socialiste.
L'annonce du Conseil national, le "parlement" du parti, a été aussitôt suivie d'une ovation debout de la plupart de ses membres. Et, alors que les partisans de Ségolène Royal avaient une fois de plus réclamé l'organisation d'un nouveau scrutin dès l'annonce du résultat par la commission, Martine Aubry a tendu la main à sa rivale. "Les conditions dans lesquelles le vote a eu lieu, de manière serrée, ne me donnent que des devoirs", a-t-elle déclaré à la tribune quelques minutes après le vote des responsables du PS. "Mon premier devoir, si elle l'accepte, est de rencontrer Ségolène et de lui dire moi, j'ai entendu comme toi ce que les militants veulent (...) nous voulons retrouver la gauche".
"On va ensemble gagner pour les Français"
Une main tendue assortie d'un commentaire élogieux sur sa rivale malheureuse : "Chacun connaît la ténacité et le talent du chef pour lequel ils ont voté", a-t-elle lancé à l'adresse des militants ayant choisi l'ancienne candidate à l'Elysée. Et de lancer : "On va ensemble gagner pour les Français. Je dis à la droite, riez encore quelques jours car dès la semaine prochaine le Parti socialiste est de retour dans la proposition". Avant de prononcer son discours, la maire de Lille était même allée embrasser Ségolène Royal, assise au premier rang du palais de la Mutualité. Un des soutiens de la maire de Lille, Jean-Christophe Cambadélis, s'exprimant sur LCI, a également joué l'apaisement en appelant le PS tout entier à se rassembler contre la politique de Nicolas Sarkozy.
En prenant la direction du Parti socialiste, Martine Aubry revient sur le devant de la scène politique, à la tête d'une coalition composée de frères ennemis et après avoir battu Ségolène Royal sur le fil. Tout opposait les deux finalistes, à part leur combativité et une inextinguible soif de revanche. Outre leurs rivalités personnelles, c'est probablement leur conception du parti qui a le plus opposé les deux rivales. Ségolène Royal avait fait de la rénovation du PS son cheval de bataille, plaidant pour un parti "populaire", ouvert à "toutes les diversités", grâce notamment à une réduction drastique des cotisations à 10 ou 20 euros. Martine Aubry, pour sa part, veut aussi le "renouveau" du PS, mais entend préserver un "parti de militants", fort du sens du "collectif", conception partagée par les chefs historiques.
La fille de Jacques Delors risquait gros dans cette compétition inédite. Plus que d'autres au PS, elle sait ce que "traversée du désert" veut dire en politique. Une longue parenthèse ouverte dès 2002, lorsque, après avoir été numéro deux du gouvernement Jospin, Martine Aubry avait échoué aux législatives dans une circonscription réputée imperdable dans le Nord. Celle qu'on surnomme parfois la "mère-sévère" avait alors peiné à cacher ses larmes après sa défaite.
Vendredi, à l'issue d'une soirée électorale à rebondissements, Martine Aubry avait été déclarée gagnante dans la compétition pour la direction du PS avec 42 voix d'avance sur Ségolène Royal. S'en sont suivis quatre jours de confusion totale sur les chiffres, les deux camps s'accusant de fraude. Finalement, ce mardi en soirée, la commission du Parti socialiste chargée de vérifier les litiges entourant l'élection du nouveau Premier secrétaire a proposé de confirmer sa victoire, par 102 voix d'avance. Proposition entérinée peu après par le Conseil national du Parti socialiste.
L'annonce du Conseil national, le "parlement" du parti, a été aussitôt suivie d'une ovation debout de la plupart de ses membres. Et, alors que les partisans de Ségolène Royal avaient une fois de plus réclamé l'organisation d'un nouveau scrutin dès l'annonce du résultat par la commission, Martine Aubry a tendu la main à sa rivale. "Les conditions dans lesquelles le vote a eu lieu, de manière serrée, ne me donnent que des devoirs", a-t-elle déclaré à la tribune quelques minutes après le vote des responsables du PS. "Mon premier devoir, si elle l'accepte, est de rencontrer Ségolène et de lui dire moi, j'ai entendu comme toi ce que les militants veulent (...) nous voulons retrouver la gauche".
"On va ensemble gagner pour les Français"
Une main tendue assortie d'un commentaire élogieux sur sa rivale malheureuse : "Chacun connaît la ténacité et le talent du chef pour lequel ils ont voté", a-t-elle lancé à l'adresse des militants ayant choisi l'ancienne candidate à l'Elysée. Et de lancer : "On va ensemble gagner pour les Français. Je dis à la droite, riez encore quelques jours car dès la semaine prochaine le Parti socialiste est de retour dans la proposition". Avant de prononcer son discours, la maire de Lille était même allée embrasser Ségolène Royal, assise au premier rang du palais de la Mutualité. Un des soutiens de la maire de Lille, Jean-Christophe Cambadélis, s'exprimant sur LCI, a également joué l'apaisement en appelant le PS tout entier à se rassembler contre la politique de Nicolas Sarkozy.
En prenant la direction du Parti socialiste, Martine Aubry revient sur le devant de la scène politique, à la tête d'une coalition composée de frères ennemis et après avoir battu Ségolène Royal sur le fil. Tout opposait les deux finalistes, à part leur combativité et une inextinguible soif de revanche. Outre leurs rivalités personnelles, c'est probablement leur conception du parti qui a le plus opposé les deux rivales. Ségolène Royal avait fait de la rénovation du PS son cheval de bataille, plaidant pour un parti "populaire", ouvert à "toutes les diversités", grâce notamment à une réduction drastique des cotisations à 10 ou 20 euros. Martine Aubry, pour sa part, veut aussi le "renouveau" du PS, mais entend préserver un "parti de militants", fort du sens du "collectif", conception partagée par les chefs historiques.
La fille de Jacques Delors risquait gros dans cette compétition inédite. Plus que d'autres au PS, elle sait ce que "traversée du désert" veut dire en politique. Une longue parenthèse ouverte dès 2002, lorsque, après avoir été numéro deux du gouvernement Jospin, Martine Aubry avait échoué aux législatives dans une circonscription réputée imperdable dans le Nord. Celle qu'on surnomme parfois la "mère-sévère" avait alors peiné à cacher ses larmes après sa défaite.
Soso- Bras droit du Chef invisible
-
Nombre de messages : 75253
Age : 52
Localisation : Rueil-Malmaison
Date d'inscription : 12/01/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage:
Classe:
Race:
Sujets similaires
» TF1 cherche une gendarmette alpiniste
» Cherche programme de convertion
» Greenpeace cherche des volontaires pour poser nus sur un gla
» Cherche programme de convertion
» Greenpeace cherche des volontaires pour poser nus sur un gla
La Maison :: Le séjour :: Actualité :: Archives des infos.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum