Le meilleur dans la tête, le pire aux oubliettes
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Le meilleur dans la tête, le pire aux oubliettes
Le meilleur moyen de ne plus y penser c'est d'oublier.... Il semble que notre cerveau applique cet adage à la perfection. Car selon des travaux publiés dans la revue Science jeudi par une équipe de chercheurs américains, un mécanisme du cerveau effacerait volontairement les souvenirs traumatisants. "Nous pensons avoir saisi les mécanismes neuronaux de ce phénomène et espérons que cette découverte ainsi que des recherches futures vont déboucher sur de nouvelles approches thérapeutiques et de nouveaux médicaments permettant de traiter un ensemble de troubles émotionnels, tel le stress, les phobies ou les états de stress provoqués par une expérience traumatisante", explique Brendan Depue, un des co-auteurs de la recherche.
L'expérience à laquelle se sont livrée les cobayes est la suivante : mémoriser quarante paires d'images comprenant un visage humain émotionnellement "neutre" associé à une scène perturbante telle celle d'un soldat blessé, d'une chaise électrique ou d'un accident de la route. Les volontaires ont été ensuite soumis à un exercice pour déterminer si à la vue de l'image "neutre", ils se souvenaient ou non de l'image traumatisante correspondante. Leur cerveau a ensuite été soumis à un IRM (imagerie par résonance magnétique) qui permet de visualiser en temps réel le fonctionnement d'un organe.
Un trait positif de l'évolution humaine
Selon les chercheurs, le processus de suppression de la mémoire se situe dans le cortex préfrontal, considéré comme "le siège du contrôle des pensées". Ils ont découvert que deux zones du cortex préfrontal neutralisent ensemble l'activité d'autres régions du cerveau comme l'hippocampe et l'amygdale. Ces deux régions jouent un rôle important dans la mémoire visuelle et l'émotion. Cette recherche a montré que les sujets ont pu contrôler leur mémoire émotionnelle en mettant en veilleuse certaines parties de leur cerveau pour empêcher le rappel de souvenirs désagréables", commentent les scientifiques.
Cette capacité à oublier est un trait positif dans l'évolution humaine. "Si les chasseurs de l'âge de pierre ayant échappé de peu aux griffes d'un lion en chassant une antilope n'avaient pas pu oublier ces frayeurs, ils auraient cessé de chasser et seraient morts de faim", relèvent ces scientifiques. Ces chercheurs ont aussi dit ne pas avoir déterminé combien de séances d'entraînement seraient nécessaires pour qu'un soldat par exemple fortement traumatisé par la guerre ou une personne victime d'un grave accident puisse apprendre à volontairement oublier ces expériences.
Cette étude milite par ailleurs en faveur des thèses de Sigmund Freud, fondateur de la psychanalyse, qui avait parlé il y a déjà plus d'un siècle du concept de "mémoire réprimée".
L'expérience à laquelle se sont livrée les cobayes est la suivante : mémoriser quarante paires d'images comprenant un visage humain émotionnellement "neutre" associé à une scène perturbante telle celle d'un soldat blessé, d'une chaise électrique ou d'un accident de la route. Les volontaires ont été ensuite soumis à un exercice pour déterminer si à la vue de l'image "neutre", ils se souvenaient ou non de l'image traumatisante correspondante. Leur cerveau a ensuite été soumis à un IRM (imagerie par résonance magnétique) qui permet de visualiser en temps réel le fonctionnement d'un organe.
Un trait positif de l'évolution humaine
Selon les chercheurs, le processus de suppression de la mémoire se situe dans le cortex préfrontal, considéré comme "le siège du contrôle des pensées". Ils ont découvert que deux zones du cortex préfrontal neutralisent ensemble l'activité d'autres régions du cerveau comme l'hippocampe et l'amygdale. Ces deux régions jouent un rôle important dans la mémoire visuelle et l'émotion. Cette recherche a montré que les sujets ont pu contrôler leur mémoire émotionnelle en mettant en veilleuse certaines parties de leur cerveau pour empêcher le rappel de souvenirs désagréables", commentent les scientifiques.
Cette capacité à oublier est un trait positif dans l'évolution humaine. "Si les chasseurs de l'âge de pierre ayant échappé de peu aux griffes d'un lion en chassant une antilope n'avaient pas pu oublier ces frayeurs, ils auraient cessé de chasser et seraient morts de faim", relèvent ces scientifiques. Ces chercheurs ont aussi dit ne pas avoir déterminé combien de séances d'entraînement seraient nécessaires pour qu'un soldat par exemple fortement traumatisé par la guerre ou une personne victime d'un grave accident puisse apprendre à volontairement oublier ces expériences.
Cette étude milite par ailleurs en faveur des thèses de Sigmund Freud, fondateur de la psychanalyse, qui avait parlé il y a déjà plus d'un siècle du concept de "mémoire réprimée".
Soso- Bras droit du Chef invisible
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Re: Le meilleur dans la tête, le pire aux oubliettes
Malheureusement, à un moment ou à un autre ces fameux souvenirs peuvent refaire surface !!!.....
sunrise- Rayon de soleil
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Date d'inscription : 12/01/2007
Re: Le meilleur dans la tête, le pire aux oubliettes
ah ben moi ils remontent très vite....
Soso- Bras droit du Chef invisible
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