Le 15/08: Vers un nouveau crash boursier??
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Le 15/08: Vers un nouveau crash boursier??
Wall Street replonge nettement: DJIA -1,57%, Nasdaq -1,70%
14 août 22:23 - NEW YORK (AFP) - La Bourse de New York a nettement replongé dans le rouge mardi, de nouveau minée par les inquiétudes sur les conséquences de la crise des crédits immobiliers à risque, ainsi que par les résultats jugés décevants de Wal-Mart: le Dow Jones a perdu 1,57% et le Nasdaq 1,70%.
La Bourse de New York, le 27 février 2007
AFP/Getty/Arch. - Stephen Chernin
Le Dow Jones Industrial Average (DJIA) a reculé de 207,61 points pour clôturer à 13.028,92 points, et l'indice composite du Nasdaq de 43,12 points à 2.499,12 points, selon les chiffres définitifs de clôture.
L'indice élargi Standard and Poor's 500 a lui baissé de 1,82% (-26,38 points) à 1.426,54 points.
Dans le sillage des Bourses européennes, qui ont replongé mardi, Wall Street s'est fixée dans le rouge en matinée, après une ouverture incertaine. Son repli s'est accentué dans l'après-midi.
Les inquiétudes concernant l'impact de la crise des crédits immobiliers à risques aux Etats-Unis ("subprime") sont revenus au premier plan.
"Les inquiétudes concernant le marché du crédit ont été alimentées par des informations selon lesquelles le fonds Sentinel cherchait à suspendre ses retraits. C'est une preuve de plus que certains fonds ont des problèmes", a expliqué Michael Malone, analyste de Cowen & Co.
Le fonds d'investissement Sentinel gère environ 1,5 milliard de dollars d'actifs.
Par ailleurs, les prix à la production ont progressé de 0,6% en juillet, bien plus que prévu, mais l'indice de base (hors alimentation et énergie) a avancé de 0,1%, moins qu'attendu.
Le déficit commercial des Etats-Unis s'est réduit de 1,7% en juin à 58,1 milliards de dollars.
Le marché a pâti "de la combinaison des liquidations sur les valeurs financières et sur les valeurs de la distribution", a souligné Art Hogan, analyste de la maison de courtage Jefferies.
En effet, le marché a sanctionné Wal-Mart, qui a perdu 5,09% à 43,82 dollars, après avoir abaissé sa prévision de résultat pour l'exercice.
"Wal-Mart représentant 20% des ventes de détail (aux Etats-Unis) publiées, s'ils ont des difficultés, on peut en déduire que c'est le cas pour le reste du secteur et que la consommation doit ralentir", a expliqué M. Hogan. Or le niveau de la consommation est particulièrement observé comme signe de la performance économique des Etats-Unis.
Sur le marché obligataire, le rendement du bon du Trésor à 10 ans a baissé à 4,732% contre 4,778% lundi soir et celui à 30 ans à 4,987% contre 5,008%.
Bourses mondiales: repli en Europe et aux Etats-Unis après le rebond de lundi
14 août 19:14 - PARIS (AFP) - Les Bourses mondiales restaient en repli ou hésitantes mardi, après le vif rebond de la veille, les principales places européennes et Wall Street reculant sur fond d'interrogations persistantes soulevées par la crise des crédits immobiliers à risque aux Etats-Unis.
La Bourse de Francfort, le 13 août 2007
AFP - Thomas Lohnes
La plus forte baisse des grands marchés européens a été enregistrée à Paris, où le CAC 40 a perdu 1,63% à 5.478,66 points, tiré à la baisse par les valeurs bancaires, qui sont potentiellement plus exposées à la crise des "subprimes".
A Londres, l'indice Footsie-100 a cédé 1,21%, et à Francfort, le Dax a fini en baisse de 0,66%. A Zurich, l'indice SMI a clôturé à son plus bas niveau de l'année, en baisse de 1,59%, dans le sillage des banques.
Wall Street restait orienté à la baisse: vers 16h00 GMT, l'indice Nasadaq perdait 0,37% et le Dow Jones 1,02%.
En Asie, Tokyo (+0,27%) et Hong Kong (+0,53%) ont surnagé, mais Taipei a perdu encore 0,31%, Séoul 1,70% et Bangkok 1,28%, tandis que la Bourse de Shanghai, plus jeune et plus modeste, a gagné 1,09%, battant record sur record et restant à l'écart de la tendance générale, comme depuis le début de la crise des crédits à risque.
La crise des "subprimes" est "loin d'être terminée", avertit une note du courtier Global Equities, pour qui les injections de liquidités par les banques centrales "vont dans la direction opposée de leurs discours de vigilance sur l'inflation".
Les analystes se demandent si ces banques centrales peuvent rester crédibles en volant une fois encore au secours des boursiers, comme la Réserve fédérale américaine (Fed) l'a fait en décembre 1998, sur fond de déroute du fonds spéculatif américain LTCM, puis en 2002-2003, après la faillite du négociant Enron.
Les conditions sont redevenues "proches de la normale" sur le marché monétaire en Europe, a déclaré mardi la Banque centrale européenne (BCE), qui avait dû injecter en quatre jours 230 milliards d'euros sur ce marché où les banques se prêtent mutuellement, et qui fut submergé la semaine dernière par un afflux d'emprunteurs en mal d'argent frais.
Le retour à la normale semble déjà acquis au Japon, où la Banque centrale en a profité pour annoncer qu'elle retirait désormais hors du marché monétaire l'équivalent des dix milliards d'euros qu'elle y avait injectés ces derniers jours.
Les messages rassurants viennent aussi des Etats-Unis, où la prestigieuse banque d'affaires Goldman Sachs a fait l'effort remarqué de renflouer à hauteur de 3 milliards de dollars l'un de ses fonds spéculatifs, que la crise des emprunts hypothécaires avait fait chavirer.
Les analystes soulignent cependant que ces 3 milliards sont une goutte d'eau dans l'océan des 1.400 milliards d'euros gérés par 9.500 fonds spéculatifs dans le monde, dont le nombre a triplé en six ans, selon le cabinet HFR.
Même si la plupart d'entre eux ont peu ou pas du tout investi sur les créances hypothécaires à risques, la fragilité ce marché peut les obliger à vendre d'autres titres, pour compenser leurs pertes, d'autant que leurs banques et leurs clients commencent à leur demander des comptes.
La décision de la Réserve fédérale américaine d'injecter des liquidités directement sur ce marché, en rachetant des créances hypothécaires, a cependant calmé le jeu, constatent les économistes du courtier parisien Aurel Leven.
Reste à savoir pour combien de temps, les investisseurs craignant toujours qu'un coup de frein trop brutal au marché de l'immobilier américain ne mette en difficulté des millions de familles aux revenus modestes, les poussant à rogner sur leurs dépenses de consommation, ce qui pénaliserait par ricochet les chiffre d'affaires des grandes entreprises qui exportent aux Etats-Unis.
La Réserve Fédérale a ainsi publié lundi soir les résultats de sa dernière enquête auprès des banques sur les conditions de crédit consenties à leurs clients, qui montre, pour les crédits hypothécaires, le durcissement le plus net depuis la crise de 1990-1991, avertissent les analystes d'Aurel Leven.
© 2007 AFP
14 août 22:23 - NEW YORK (AFP) - La Bourse de New York a nettement replongé dans le rouge mardi, de nouveau minée par les inquiétudes sur les conséquences de la crise des crédits immobiliers à risque, ainsi que par les résultats jugés décevants de Wal-Mart: le Dow Jones a perdu 1,57% et le Nasdaq 1,70%.
La Bourse de New York, le 27 février 2007
AFP/Getty/Arch. - Stephen Chernin
Le Dow Jones Industrial Average (DJIA) a reculé de 207,61 points pour clôturer à 13.028,92 points, et l'indice composite du Nasdaq de 43,12 points à 2.499,12 points, selon les chiffres définitifs de clôture.
L'indice élargi Standard and Poor's 500 a lui baissé de 1,82% (-26,38 points) à 1.426,54 points.
Dans le sillage des Bourses européennes, qui ont replongé mardi, Wall Street s'est fixée dans le rouge en matinée, après une ouverture incertaine. Son repli s'est accentué dans l'après-midi.
Les inquiétudes concernant l'impact de la crise des crédits immobiliers à risques aux Etats-Unis ("subprime") sont revenus au premier plan.
"Les inquiétudes concernant le marché du crédit ont été alimentées par des informations selon lesquelles le fonds Sentinel cherchait à suspendre ses retraits. C'est une preuve de plus que certains fonds ont des problèmes", a expliqué Michael Malone, analyste de Cowen & Co.
Le fonds d'investissement Sentinel gère environ 1,5 milliard de dollars d'actifs.
Par ailleurs, les prix à la production ont progressé de 0,6% en juillet, bien plus que prévu, mais l'indice de base (hors alimentation et énergie) a avancé de 0,1%, moins qu'attendu.
Le déficit commercial des Etats-Unis s'est réduit de 1,7% en juin à 58,1 milliards de dollars.
Le marché a pâti "de la combinaison des liquidations sur les valeurs financières et sur les valeurs de la distribution", a souligné Art Hogan, analyste de la maison de courtage Jefferies.
En effet, le marché a sanctionné Wal-Mart, qui a perdu 5,09% à 43,82 dollars, après avoir abaissé sa prévision de résultat pour l'exercice.
"Wal-Mart représentant 20% des ventes de détail (aux Etats-Unis) publiées, s'ils ont des difficultés, on peut en déduire que c'est le cas pour le reste du secteur et que la consommation doit ralentir", a expliqué M. Hogan. Or le niveau de la consommation est particulièrement observé comme signe de la performance économique des Etats-Unis.
Sur le marché obligataire, le rendement du bon du Trésor à 10 ans a baissé à 4,732% contre 4,778% lundi soir et celui à 30 ans à 4,987% contre 5,008%.
Bourses mondiales: repli en Europe et aux Etats-Unis après le rebond de lundi
14 août 19:14 - PARIS (AFP) - Les Bourses mondiales restaient en repli ou hésitantes mardi, après le vif rebond de la veille, les principales places européennes et Wall Street reculant sur fond d'interrogations persistantes soulevées par la crise des crédits immobiliers à risque aux Etats-Unis.
La Bourse de Francfort, le 13 août 2007
AFP - Thomas Lohnes
La plus forte baisse des grands marchés européens a été enregistrée à Paris, où le CAC 40 a perdu 1,63% à 5.478,66 points, tiré à la baisse par les valeurs bancaires, qui sont potentiellement plus exposées à la crise des "subprimes".
A Londres, l'indice Footsie-100 a cédé 1,21%, et à Francfort, le Dax a fini en baisse de 0,66%. A Zurich, l'indice SMI a clôturé à son plus bas niveau de l'année, en baisse de 1,59%, dans le sillage des banques.
Wall Street restait orienté à la baisse: vers 16h00 GMT, l'indice Nasadaq perdait 0,37% et le Dow Jones 1,02%.
En Asie, Tokyo (+0,27%) et Hong Kong (+0,53%) ont surnagé, mais Taipei a perdu encore 0,31%, Séoul 1,70% et Bangkok 1,28%, tandis que la Bourse de Shanghai, plus jeune et plus modeste, a gagné 1,09%, battant record sur record et restant à l'écart de la tendance générale, comme depuis le début de la crise des crédits à risque.
La crise des "subprimes" est "loin d'être terminée", avertit une note du courtier Global Equities, pour qui les injections de liquidités par les banques centrales "vont dans la direction opposée de leurs discours de vigilance sur l'inflation".
Les analystes se demandent si ces banques centrales peuvent rester crédibles en volant une fois encore au secours des boursiers, comme la Réserve fédérale américaine (Fed) l'a fait en décembre 1998, sur fond de déroute du fonds spéculatif américain LTCM, puis en 2002-2003, après la faillite du négociant Enron.
Les conditions sont redevenues "proches de la normale" sur le marché monétaire en Europe, a déclaré mardi la Banque centrale européenne (BCE), qui avait dû injecter en quatre jours 230 milliards d'euros sur ce marché où les banques se prêtent mutuellement, et qui fut submergé la semaine dernière par un afflux d'emprunteurs en mal d'argent frais.
Le retour à la normale semble déjà acquis au Japon, où la Banque centrale en a profité pour annoncer qu'elle retirait désormais hors du marché monétaire l'équivalent des dix milliards d'euros qu'elle y avait injectés ces derniers jours.
Les messages rassurants viennent aussi des Etats-Unis, où la prestigieuse banque d'affaires Goldman Sachs a fait l'effort remarqué de renflouer à hauteur de 3 milliards de dollars l'un de ses fonds spéculatifs, que la crise des emprunts hypothécaires avait fait chavirer.
Les analystes soulignent cependant que ces 3 milliards sont une goutte d'eau dans l'océan des 1.400 milliards d'euros gérés par 9.500 fonds spéculatifs dans le monde, dont le nombre a triplé en six ans, selon le cabinet HFR.
Même si la plupart d'entre eux ont peu ou pas du tout investi sur les créances hypothécaires à risques, la fragilité ce marché peut les obliger à vendre d'autres titres, pour compenser leurs pertes, d'autant que leurs banques et leurs clients commencent à leur demander des comptes.
La décision de la Réserve fédérale américaine d'injecter des liquidités directement sur ce marché, en rachetant des créances hypothécaires, a cependant calmé le jeu, constatent les économistes du courtier parisien Aurel Leven.
Reste à savoir pour combien de temps, les investisseurs craignant toujours qu'un coup de frein trop brutal au marché de l'immobilier américain ne mette en difficulté des millions de familles aux revenus modestes, les poussant à rogner sur leurs dépenses de consommation, ce qui pénaliserait par ricochet les chiffre d'affaires des grandes entreprises qui exportent aux Etats-Unis.
La Réserve Fédérale a ainsi publié lundi soir les résultats de sa dernière enquête auprès des banques sur les conditions de crédit consenties à leurs clients, qui montre, pour les crédits hypothécaires, le durcissement le plus net depuis la crise de 1990-1991, avertissent les analystes d'Aurel Leven.
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