28-08-Des bandes rivales s'affrontent en plein Paris
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28-08-Des bandes rivales s'affrontent en plein Paris
Un vacarme, mélange de hurlements, de cris, de sifflements... Les grondements montaient de la rue. Il était une heure moins le quart, lundi soir, à Paris. Michaël se précipite à sa fenêtre voir d'où venait cette inquiétante agitation. En bas, une cinquantaine de jeunes passablement "excités" descendent la rue Blanche, dans le 9e arrondissement de la capitale. Selon les premiers éléments rapportés par la préfecture de police, il s'agirait d'une bande allant à la "rencontre" d'une autre bande.
"Ils portaient des capuches ou des casquettes, raconte ce témoin de 39 ans habitant à proximité du métro Blanche. Avec des battes de base-ball ou des béquilles, ils explosaient tout sur leur passage : voitures, scooters, poubelles... Et ils hurlaient 'on va vers Saint-Lazare'". Selon une source policière citée par l'AFP, certains étaient même armés de 'hachettes et de hachoirs'. Une information non confirmée par la préfecture de police. D'après Michaël, ces individus s'en prenaient également aux voitures circulant sur cet axe, situé à deux pas du Moulin-Rouge. "Les quelques passants se réfugiaient dans les bars, tout le monde se planquait."
Un lien avec les événements de la gare du Nord de dimanche ?
Il dit avoir été frappé par "l'organisation" de la bande. "Ce qui était très impressionnant, c'est que de temps en temps, cinq-six jeunes sortaient de la masse pour fracasser des véhicules. Après, il revenait s'immiscer dans ce flot. Il était impossible d'en distinguer". Selon ce témoin, la police est arrivée cinq minutes après l'arrivée du groupe au niveau du métro Blanche. Il y avait quatre ou cinq véhicules. "J'ai été frappé par l'impuissance des forces de l'ordre. Cela dit, je ne vois pas très bien ce qu'elles auraient pu faire à part les courser. Car dès qu'un véhicule s'arrêtait, ils partaient en courant", raconte encore Michaël.
Cette nuit là, à Paris, deux individus ont été légèrement blessés et trente personnes ont été interpellées après ces "bagarres et des violences avec armes" entre bandes rivales. Quatorze ont été placées en garde à vue, selon les informations de la préfecture de police. Cette dernière ne confirme pas le rapprochement fait par certaines sources avec les incidents survenus dimanche soir, gare du Nord dans la capitale. Deux personnes avaient été légèrement blessées lors d'une bagarre entre deux groupes de jeunes, au sein même de la gare. Ce sont ces mêmes bandes, l'une originaire des Hauts-de-Seine, l'autre du XVIII qui se seraient à nouveau affrontées dans la nuit de lundi à mardi. La police ne savait pas avec précision les motifs de ces affrontements et a ouvert des enquêtes pour "violences volontaires avec armes" notamment. La préfecture de police précise qu'il n'y a pas de craintes particulières à avoir pour les jours prochains et qu'un dispositif " approprié" a été mis en place dans le secteur concerné.
"Ils portaient des capuches ou des casquettes, raconte ce témoin de 39 ans habitant à proximité du métro Blanche. Avec des battes de base-ball ou des béquilles, ils explosaient tout sur leur passage : voitures, scooters, poubelles... Et ils hurlaient 'on va vers Saint-Lazare'". Selon une source policière citée par l'AFP, certains étaient même armés de 'hachettes et de hachoirs'. Une information non confirmée par la préfecture de police. D'après Michaël, ces individus s'en prenaient également aux voitures circulant sur cet axe, situé à deux pas du Moulin-Rouge. "Les quelques passants se réfugiaient dans les bars, tout le monde se planquait."
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Il dit avoir été frappé par "l'organisation" de la bande. "Ce qui était très impressionnant, c'est que de temps en temps, cinq-six jeunes sortaient de la masse pour fracasser des véhicules. Après, il revenait s'immiscer dans ce flot. Il était impossible d'en distinguer". Selon ce témoin, la police est arrivée cinq minutes après l'arrivée du groupe au niveau du métro Blanche. Il y avait quatre ou cinq véhicules. "J'ai été frappé par l'impuissance des forces de l'ordre. Cela dit, je ne vois pas très bien ce qu'elles auraient pu faire à part les courser. Car dès qu'un véhicule s'arrêtait, ils partaient en courant", raconte encore Michaël.
Cette nuit là, à Paris, deux individus ont été légèrement blessés et trente personnes ont été interpellées après ces "bagarres et des violences avec armes" entre bandes rivales. Quatorze ont été placées en garde à vue, selon les informations de la préfecture de police. Cette dernière ne confirme pas le rapprochement fait par certaines sources avec les incidents survenus dimanche soir, gare du Nord dans la capitale. Deux personnes avaient été légèrement blessées lors d'une bagarre entre deux groupes de jeunes, au sein même de la gare. Ce sont ces mêmes bandes, l'une originaire des Hauts-de-Seine, l'autre du XVIII qui se seraient à nouveau affrontées dans la nuit de lundi à mardi. La police ne savait pas avec précision les motifs de ces affrontements et a ouvert des enquêtes pour "violences volontaires avec armes" notamment. La préfecture de police précise qu'il n'y a pas de craintes particulières à avoir pour les jours prochains et qu'un dispositif " approprié" a été mis en place dans le secteur concerné.
Soso- Bras droit du Chef invisible
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Re: 28-08-Des bandes rivales s'affrontent en plein Paris
Bagarres entre bandes rivales à Paris: 13 gardes à vue
Treize personnes au total étaient mercredi matin en garde à vue sur la trentaine interpellées dans la nuit de lundi à mardi à Paris, après des "bagarres et des violences avec armes" entre bandes rivales, a-t-on appris de source policière mercredi. Six jeunes gens, principalement de la proche banlieue parisienne, ont été placés en garde à vue à la police urbaine de proximité (PUP) pour leur participation présumée à ces violences. Les sept autres, venues également de banlieue, l'ont été pour détention d'armes "de diverses catégories".
Ces faits sont consécutifs à des incidents survenus dimanche soir à la gare du Nord dans la capitale. Deux personnes avaient été légèrement blessées, vraisemblablement à l'arme blanche, lors d'une bagarre entre deux groupes de jeunes, au sein même de la gare, selon la police. Quatre des auteurs présumés dans cette première affaire, étaient déférés mercredi matin devant la justice, a-t-on indiqué de source judiciaire, précisant qu'une information judiciaire avait été ouverte pour tentative d'assassinat. Le parquet de Paris a requis des mandats de dépôt pour trois d'entre eux.
"Machettes et hachoirs"
Les mêmes bandes se seraient à nouveau affrontées dans la nuit de lundi à mardi, l'une venue de la proche banlieue, pour s'en prendre à une autre localisée dans les XVIIIe et XIXèmes arrondissements de la capitale. Les faits se sont déroulés du côté de Pigalle et, selon les estimations, une cinquantaine de jeunes gens "armés de machettes et de hachoirs" pour certains d'entre eux se sont opposés.Ces affrontements n'ont pas fait de blessés sérieux, selon la police.
Les autres personnes arrêtées dans la nuit de lundi à mardi, à l'exception des treize gardés à vue qui devaient être présentés à la justice mercredi ou jeudi, ont été remises en liberté, a-t-on encore précisé. Selon les tout premiers éléments de l'enquête, les motifs de ces affrontements ont sans doute pour origine un "différend lié à la drogue qui a mal tourné", selon une source policière, mais "tout cela est flou". Il n'y a pas eu de nouveaux affrontements mardi soir, selon la même source, ajoutant que Paris est "d'ordinaire relativement préservée par les phénomènes de bandes" même s'il "y a des noyaux solides de bandes répertoriées dans des arrondissements sensibles" de la capitale.
Treize personnes au total étaient mercredi matin en garde à vue sur la trentaine interpellées dans la nuit de lundi à mardi à Paris, après des "bagarres et des violences avec armes" entre bandes rivales, a-t-on appris de source policière mercredi. Six jeunes gens, principalement de la proche banlieue parisienne, ont été placés en garde à vue à la police urbaine de proximité (PUP) pour leur participation présumée à ces violences. Les sept autres, venues également de banlieue, l'ont été pour détention d'armes "de diverses catégories".
Ces faits sont consécutifs à des incidents survenus dimanche soir à la gare du Nord dans la capitale. Deux personnes avaient été légèrement blessées, vraisemblablement à l'arme blanche, lors d'une bagarre entre deux groupes de jeunes, au sein même de la gare, selon la police. Quatre des auteurs présumés dans cette première affaire, étaient déférés mercredi matin devant la justice, a-t-on indiqué de source judiciaire, précisant qu'une information judiciaire avait été ouverte pour tentative d'assassinat. Le parquet de Paris a requis des mandats de dépôt pour trois d'entre eux.
"Machettes et hachoirs"
Les mêmes bandes se seraient à nouveau affrontées dans la nuit de lundi à mardi, l'une venue de la proche banlieue, pour s'en prendre à une autre localisée dans les XVIIIe et XIXèmes arrondissements de la capitale. Les faits se sont déroulés du côté de Pigalle et, selon les estimations, une cinquantaine de jeunes gens "armés de machettes et de hachoirs" pour certains d'entre eux se sont opposés.Ces affrontements n'ont pas fait de blessés sérieux, selon la police.
Les autres personnes arrêtées dans la nuit de lundi à mardi, à l'exception des treize gardés à vue qui devaient être présentés à la justice mercredi ou jeudi, ont été remises en liberté, a-t-on encore précisé. Selon les tout premiers éléments de l'enquête, les motifs de ces affrontements ont sans doute pour origine un "différend lié à la drogue qui a mal tourné", selon une source policière, mais "tout cela est flou". Il n'y a pas eu de nouveaux affrontements mardi soir, selon la même source, ajoutant que Paris est "d'ordinaire relativement préservée par les phénomènes de bandes" même s'il "y a des noyaux solides de bandes répertoriées dans des arrondissements sensibles" de la capitale.
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