04-10-Un sans-papiers menace toujours de sauter d'un pont
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04-10-Un sans-papiers menace toujours de sauter d'un pont
Un jeune Kurde de Turquie, sans-papiers, était toujours mercredi soir au sommet d'un aqueduc, près du centre de Montpellier, afin d'obtenir sa régularisation, selon son comité de soutien. Un autre Kurde, qui était lui aussi monté sur l'ouvrage dès le début de la matinée, est finalement descendu des "Arceaux" pour des raisons de santé.
Les deux hommes avaient pris position sur l'aqueduc dans la matinée en menaçant de s'en jeter, afin d'obtenir leur régularisation (Lire notre article). Un troisième avait été interpellé avant de pouvoir se joindre à ses compagnons. Ils font partie d'un groupe de seize Kurdes qui, après une grève de la faim, avaient obtenu en mars une autorisation provisoire de séjour de trois mois avec droit au travail.
"Rentrer en Turquie, c'est mourir"
Onze ont depuis été régularisés, et deux ont déposé des recours devant le tribunal administratif, selon la préfecture. En revanche, les trois derniers ont vu leur demande individuelle de réexamen rejetées, aucun élément nouveau ne pouvant justifier une régularisation à titre humanitaire. "Nous avons indiqué à deux d'entre eux, lundi, qu'ils avaient la possibilité de déposer des recours, et qu'ils ne seraient pas inquiétés tant que durerait l'examen de ces recours", a déclaré le directeur de cabinet du préfet. "Ce sont ces deux hommes qui sont montés sur les Arceaux", a-t-il dit. Celui-ci a rencontré le comité de soutien des Kurdes mercredi après-midi, répétant les possibilités de recours et confirmant que "ces personnes, si elles descendent des Arceaux, ne seront pas inquiétées".
La préfecture "n'a pas changé de position", a déploré une membre du comité de soutien. Pour celui qui est resté sur les Arceaux, "c'est la régularisation ou mourir, car rentrer en Turquie, c'est mourir", a-t-elle regretté.
Les deux hommes avaient pris position sur l'aqueduc dans la matinée en menaçant de s'en jeter, afin d'obtenir leur régularisation (Lire notre article). Un troisième avait été interpellé avant de pouvoir se joindre à ses compagnons. Ils font partie d'un groupe de seize Kurdes qui, après une grève de la faim, avaient obtenu en mars une autorisation provisoire de séjour de trois mois avec droit au travail.
"Rentrer en Turquie, c'est mourir"
Onze ont depuis été régularisés, et deux ont déposé des recours devant le tribunal administratif, selon la préfecture. En revanche, les trois derniers ont vu leur demande individuelle de réexamen rejetées, aucun élément nouveau ne pouvant justifier une régularisation à titre humanitaire. "Nous avons indiqué à deux d'entre eux, lundi, qu'ils avaient la possibilité de déposer des recours, et qu'ils ne seraient pas inquiétés tant que durerait l'examen de ces recours", a déclaré le directeur de cabinet du préfet. "Ce sont ces deux hommes qui sont montés sur les Arceaux", a-t-il dit. Celui-ci a rencontré le comité de soutien des Kurdes mercredi après-midi, répétant les possibilités de recours et confirmant que "ces personnes, si elles descendent des Arceaux, ne seront pas inquiétées".
La préfecture "n'a pas changé de position", a déploré une membre du comité de soutien. Pour celui qui est resté sur les Arceaux, "c'est la régularisation ou mourir, car rentrer en Turquie, c'est mourir", a-t-elle regretté.
Soso- Bras droit du Chef invisible
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Re: 04-10-Un sans-papiers menace toujours de sauter d'un pont
je comprends pas qu'on puisse vouloir le renvoyer en turquie
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