05-03 - A la recherche des randonneurs de Guyane
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05-03 - A la recherche des randonneurs de Guyane
Guilhem Nayral, habitant Sanary, dans le Var, et Loïc Pillois, habitant en Gironde, tous deux âgés de 34 ans, étaient arrivés le 12 février en Guyane, où ils avaient déjà randonné ensemble. Le 13 février, amenés en pirogue au sud de Régina, à 100 kilomètres à l'est de Cayenne, sur la rive du saut (rapide) Grand Kanori, ils avaient entrepris une marche d'environ 100 kilomètres vers Saül. Depuis, plus de nouvelle... Saül n'est pas relié par route à Cayenne et la région est dangereuse : elle abrite notamment des orpailleurs clandestins qui y accèdent par des sentiers tracés sans autorisation ou une vieille piste très endommagée. Cette commune isolée du centre de la Guyane est nichée au milieu de montagnes forestières pouvant culminer à plus de 800 mètres.
"Les deux randonneurs avaient un bon nombre de criques à traverser. C'est un parcours très difficile, une ligne de crête, qu'ils ont emprunté sans GPS ni téléphone satellitaire", détaille Vincent Berton, directeur de cabinet du préfet de Guyane. Ils devaient normalement regagner Paris le 27 février après avoir pris l'avion la veille à Cayenne. L'alerte a été donnée par leurs proches lorsqu'ils ne sont pas rentrés.
"C'est possible qu'ils se soient juste perdus"
Un hélicoptère est sur place depuis samedi, mais les recherches à pied en forêt ont vraiment commencé dimanche matin. Elles sont menées par une équipe de gendarmes et une autre composée d'une dizaine de militaires du commando de recherche et d'action en jungle (CRAJ) du 9e Rima (Régiment d'infanterie marine), héliportées samedi aux extrémités du parcours (prévu) des deux randonneurs.
"C'est une expédition, les gendarmes sont partis de Saül avec tous les moyens de communication et des vivres pour deux jours. Nous avons prévu, si nécessaire, de les ravitailler mardi en forêt", a indiqué dimanche le lieutenant-colonel Lernout, adjoint au commandant de la gendarmerie en Guyane. A l'autre extrémité du parcours des randonneurs, l'équipe du CRAJ partie du Grand Kanori comprend notamment un pisteur militaire d'origine brésilienne ayant une connaissance parfaite de la forêt. En août dernier, ce pisteur, le caporal chef Nei Tavares, avait retrouvé deux enfants, perdus en forêt pendant deux jours.
Selon Angélique Pillois, la femme d'un des disparus, son époux, paysagiste de profession, se rendait en Guyane "pour la forêt, la nature. Le but c'est d'aller voir les arbres." Mais il était bien préparé : "C'est un randonneur, il est sportif. Il connaît bien la Guyane, c'est la troisième fois qu'il y allait. La première fois avec son frère, la deuxième déjà avec Guilhem Nayral et un autre copain. Ce n'est pas une lubie, il savait ce qu'il faisait. D'après la gendarmerie, ils auraient pu un peu bifurquer de leur route. C'est possible qu'ils se soient juste perdus".
"Les deux randonneurs avaient un bon nombre de criques à traverser. C'est un parcours très difficile, une ligne de crête, qu'ils ont emprunté sans GPS ni téléphone satellitaire", détaille Vincent Berton, directeur de cabinet du préfet de Guyane. Ils devaient normalement regagner Paris le 27 février après avoir pris l'avion la veille à Cayenne. L'alerte a été donnée par leurs proches lorsqu'ils ne sont pas rentrés.
"C'est possible qu'ils se soient juste perdus"
Un hélicoptère est sur place depuis samedi, mais les recherches à pied en forêt ont vraiment commencé dimanche matin. Elles sont menées par une équipe de gendarmes et une autre composée d'une dizaine de militaires du commando de recherche et d'action en jungle (CRAJ) du 9e Rima (Régiment d'infanterie marine), héliportées samedi aux extrémités du parcours (prévu) des deux randonneurs.
"C'est une expédition, les gendarmes sont partis de Saül avec tous les moyens de communication et des vivres pour deux jours. Nous avons prévu, si nécessaire, de les ravitailler mardi en forêt", a indiqué dimanche le lieutenant-colonel Lernout, adjoint au commandant de la gendarmerie en Guyane. A l'autre extrémité du parcours des randonneurs, l'équipe du CRAJ partie du Grand Kanori comprend notamment un pisteur militaire d'origine brésilienne ayant une connaissance parfaite de la forêt. En août dernier, ce pisteur, le caporal chef Nei Tavares, avait retrouvé deux enfants, perdus en forêt pendant deux jours.
Selon Angélique Pillois, la femme d'un des disparus, son époux, paysagiste de profession, se rendait en Guyane "pour la forêt, la nature. Le but c'est d'aller voir les arbres." Mais il était bien préparé : "C'est un randonneur, il est sportif. Il connaît bien la Guyane, c'est la troisième fois qu'il y allait. La première fois avec son frère, la deuxième déjà avec Guilhem Nayral et un autre copain. Ce n'est pas une lubie, il savait ce qu'il faisait. D'après la gendarmerie, ils auraient pu un peu bifurquer de leur route. C'est possible qu'ils se soient juste perdus".
Soso- Bras droit du Chef invisible
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