28-03 - Delarue plaide coupable

Jean-Luc Delarue doit répondre ce mercredi, devant le tribunal de Bobigny, de ses écarts de conduite lors d'un vol d'Air France le 13 février, alors qu'il était ivre. La justice lui reproche des faits de "violence", "outrage", "agression sexuelle" et "tentative d'entrave à la circulation aérienne".

L'animateur de télévision, qui a publiquement reconnu "avoir pété les plombs", sera jugé selon la procédure dite du "plaider-coupable", introduite en 2004 par la loi dite "Perben II".

Le procureur lui proposera donc une peine, et si Jean-Luc Delarue et son défenseur sont d'accord, une audience dite "d'homologation" aura lieu deux heures après la comparution - c'est-à-dire aux alentours de 11 heures ce matin. Le juge peut approuver la peine ou la refuser ; dans ce dernier cas, le "plaider-coupable" est abandonné et la procédure revient à un jugement classique.

Un vol très agité
Jean-Luc Delarue avait été interpellé et placé en garde à vue le 25 février à sa descente d'un avion en provenance de Johannesburg. Trois membres du personnel naviguant d'Air France avaient déposé plainte contre lui le 16 février après ce vol très agité. Il encourt un maximum de 5 ans de prison pour l'agression sexuelle présumée de l'hôtesse qui s'était plainte d'attouchements.

Air France avait évoqué un "incident sérieux" qui a obligé le personnel navigant à user de "liens de contention" - des menottes - pour attacher l'animateur de télévision et l'empêcher de perturber le vol.

L’animateur Jean-Luc Delarue a été condamné par le tribunal de Bobigny à un stage de citoyenneté de 3 jours pour avoir « péter les plombs » lors du vol Paris – Johannesburg.

Ayant plaidé coupable, le juge a suivi les réquisitions du parquet et condamné l’animateur à faire un stage de trois jours.

Les victimes de ses violences (le personnel navigant) n’ont pas réclamé de dommages et intérêts à l’animateur. Il semblerait que Delarue ait déjà indemnisé le personnel. Le montant de cette indemnisation n’a pas été dévoilé.