Vincent Cassel est Jacques Mesrine

Attention légende !

Pas le film, mais le sujet du film.

Avec Mesrine on aborde le grand banditisme, version spectacle et histoire.

Le 22 octobre, les écrans de cinema s'ouvriront sur L'instinct de mort, réalisé par Jean-François Richet.

Puis en mars 2009, les spectateurs français découvriront la suite, avec L'Ennemi Public n°1.

Ces deux films retracent la vie de Jacques Mesrine.

Cet ancien gauchiste des années 70 qui défraya la chronique judiciaire et médiatique avec braquages, assassinats et évasions spectaculaires.

C'est Vincent Cassel qui incarnera Jacques Mesrine à l'écran.

A ses côtés une pléiade d'artistes français : Gérard Depardieu, Samuel Le Bihan, Ludivine Sagnier, Cécile de France, Clovis Cornillac ou encore Samy Naceri.

Mesrine : sa femme dénonce un film "immonde"

Mercredi prochain sortira en salles le second volet du film retraçant la vie de Mesrine. Dans cette seconde partie, Mesrine : l'ennemi public N°1, il est à nouveau question de la vie privée du gangster, ce qui a fortement déplu à son épouse Sylvie Jeanjacquot (incarnée par Ludivine Sagnier).

Déboutée d'une action en justice pour avoir le droit de visionner le film, la veuve de Mesrine a violemment protesté contre le long-métrage : « Lorsque j'ai pris connaissance des scènes qui nous concernent Jacques et moi, j'ai trouvé que c'était immonde. D'après ce que j'ai lu moi, j'estime qu'on ressemble à deux loques alcooliques et nymphomanes ».

Elle dénonce un « business » fait sur Mesrine : « Tout le monde fait de l'argent sur sa tombe, c'est certain. Ça me touche beaucoup. Je suis obligée de supporter cette déferlante de haine sur lui et tous ces gens qui passent leur temps à dire du mal de lui, à le dégommer alors qu'il n'est plus là pour se défendre. Depuis un moment, je dois subir tout ça, c'est monstrueux » déclare-t-elle.

Sylvie Jeanjacquot refuse de voir le film dans son intégralité : « Je ne veux pas le voir, je refuse. De ce que j'ai vu de Vincent Cassel, ça ne ressemble pas du tout, ce n'est pas Jacques ».

mais les gens savent que dans une fiction, il faut broder pour attirer/plaire/etc ?

Le Commissaire Broussard contre le film Mesrine

L'ancien "grand flic" Robert Broussard, le "tombeur" de Jacques Mesrine en 1979, met en cause le film réalisé sur le truand, actuellement sur les écrans, et dénonce le manque de réaction des pouvoirs publics.
Dans un entretien à l'Express, mis en ligne mardi sur son site internet, l'ancien policier affirme que les faits sur la mort de Mesrine, rapportés par le film, "sont présentés de façon mensongère et partisane sans que cela ne suscite de réactions du côté des pouvoirs publics".

"Au delà de ma seule personne c'est la police dans son ensemble qui est salie" et de "nombreux anciens collègues (...) m'ont fait part de leur ras-le-bol", dit M. Broussard.

"De ce point de vue, nous ne pouvons que regretter le silence radio du ministère de l'Intérieur", ajoute l'ex "grand flic".

Il rappelle que la Cour de cassation, le 6 octobre 2006, a estimé "de façon définitive" que les policiers étaient en "légitime défense" quand Mesrine a été abattu par ses hommes à Paris.

Il conteste qu'un "coup de grâce" eut été porté à Mesrine par un policier, d'une balle dans la tête comme le montre le film, une "invention", de la "diffamation", selon lui.

Il se réserve d'ailleurs "le droit d'engager des poursuites" notamment contre des émissions de télévision où, dit-il à l'Express, il a été par exemple traité de "psychopathe".

Un mois après le succès en salles de "Mesrine, l'instinct de mort", est sorti le 18 novembre sur les écrans "Mesrine: l'ennemi public numéro un", le deuxième volet.

Ils sont signés tous deux par Jean-François Richet, l'acteur Vincent Cassel jouant le rôle de Mesrine, Broussard étant campé par Olivier Gourmet.