Cinq ans de guerre en Irak: Bush ne regrette rien
La Maison :: Le séjour :: Actualité :: Archives des infos.
Page 1 sur 1
Cinq ans de guerre en Irak: Bush ne regrette rien
WASHINGTON (AFP) - Le président George W. Bush a marqué le cinquième anniversaire de la guerre en Irak mercredi en disant ne pas regretter une décision toujours contestée et en faisant miroiter une "victoire stratégique majeure" malgré l'incertitude sur l'issue du conflit.
Cinq ans après être apparu sur les télévisions pour confirmer que les Etats-Unis avaient, "avec réticence", commencé à bombarder un "régime hors-la-loi qui menace la paix avec des armes de meurtre en masse", M. Bush a déclaré que, malgré le prix "élevé" payé depuis lors, "chasser Saddam Hussein du pouvoir était la bonne décision, et ceci est un combat que l'Amérique peut et doit gagner".
Dans plusieurs villes, notamment New York et Los Angeles, le mouvement contre la guerre tentait de secouer son relatif engourdissement. "Plus un mort, plus un dollar, pas d'argent pour des crimes de guerre", proclamait une banderole déployée par environ 200 personnes à Washington.
Mais, au moment où les Américains attendent qu'il décide bientôt s'il continuera à réduire les effectifs, M. Bush les a prévenus que les gains enregistrés depuis 2007 en Irak étaient "fragiles et réversibles" et qu'il ne ferait rien qui les remettrait en cause. La guerre a tué des dizaines de milliers d'Irakiens et près de 4.000 Américains. Elle a coûté des centaines de milliards de dollars. Elle a renforcé l'influence iranienne. Elle a altéré le crédit de l'administration américaine.
Après l'approbation massive des débuts, elle a profondément divisé les Américains qui ne savent pas quand ni comment prendra fin la deuxième guerre la plus longue de leur histoire moderne, après celle du Vietnam.
Un sondage pour la chaîne CBS montre que 64% des Américains estiment que la guerre n'en valait pas la peine. "Et alors ?", a répondu le vice-président Dick Cheney, interrogé à ce sujet par la chaîne ABC. Dans son discours au Pentagone, M. Bush a, lui, jugé "compréhensible" que le débat continue, mais a livré un argumentaire connu: les Américains doivent combattre Al-Qaïda en Irak pour ne pas le combattre aux Etats-Unis, se retirer trop rapidement sèmerait le "chaos" et enhardirait les "terroristes" et l'Iran voisin.
Il a surtout fait valoir les progrès accomplis depuis 2007 et la diminution des violences grâce à l'envoi d'environ 30.000 Américains supplémentaires. Ce changement "a fait plus que renverser la situation en Irak. Il a ouvert la porte à une victoire stratégique majeure dans la guerre plus large contre le terrorisme", a-t-il dit, arguant du "premier soulèvement arabe de grande ampleur" contre Al-Qaïda.
M. Bush, qui se tenait sur le pont d'un porte-avions devant une banderole proclamant "mission accomplie" le 1er mai 2003, a toutes les peines du monde à convaincre les Américains de l'amélioration irakienne. Il s'en est pris mercredi à "certains à Washington (qui) appellent encore à battre en retraite", les accusant d'arguer à présent du coût financier du conflit parce qu'ils "ne sont plus crédibles s'ils disent que nous perdons la guerre".
Avec la menace de la récession, l'économie a supplanté la guerre en tête des préoccupations des Américains. Mais l'avenir de la mission irakienne reste un enjeu majeur de la présidentielle.
"A quoi sommes nous arrivés malgré tous ces sacrifices ?", a demandé Barack Obama, candidat démocrate à la succession de M. Bush. "Je fixerai un nouvel objectif dès le premier jour quand je serai commandant en chef: je mettrai fin à cette guerre", a-t-il dit.
La démocrate Hillary Clinton promet elle aussi un désengagement. Mais elle et M. Obama s'opposent sur leurs positions passées ou présentes sur la guerre, et les modalités du retrait.
Quant au républicain John McCain, il a lié la réussite de son entreprise présidentielle au soutien à la mission irakienne et, comme M. Bush, estime qu'un retrait intempestif sèmerait le "chaos".
Cinq ans après être apparu sur les télévisions pour confirmer que les Etats-Unis avaient, "avec réticence", commencé à bombarder un "régime hors-la-loi qui menace la paix avec des armes de meurtre en masse", M. Bush a déclaré que, malgré le prix "élevé" payé depuis lors, "chasser Saddam Hussein du pouvoir était la bonne décision, et ceci est un combat que l'Amérique peut et doit gagner".
Dans plusieurs villes, notamment New York et Los Angeles, le mouvement contre la guerre tentait de secouer son relatif engourdissement. "Plus un mort, plus un dollar, pas d'argent pour des crimes de guerre", proclamait une banderole déployée par environ 200 personnes à Washington.
Mais, au moment où les Américains attendent qu'il décide bientôt s'il continuera à réduire les effectifs, M. Bush les a prévenus que les gains enregistrés depuis 2007 en Irak étaient "fragiles et réversibles" et qu'il ne ferait rien qui les remettrait en cause. La guerre a tué des dizaines de milliers d'Irakiens et près de 4.000 Américains. Elle a coûté des centaines de milliards de dollars. Elle a renforcé l'influence iranienne. Elle a altéré le crédit de l'administration américaine.
Après l'approbation massive des débuts, elle a profondément divisé les Américains qui ne savent pas quand ni comment prendra fin la deuxième guerre la plus longue de leur histoire moderne, après celle du Vietnam.
Un sondage pour la chaîne CBS montre que 64% des Américains estiment que la guerre n'en valait pas la peine. "Et alors ?", a répondu le vice-président Dick Cheney, interrogé à ce sujet par la chaîne ABC. Dans son discours au Pentagone, M. Bush a, lui, jugé "compréhensible" que le débat continue, mais a livré un argumentaire connu: les Américains doivent combattre Al-Qaïda en Irak pour ne pas le combattre aux Etats-Unis, se retirer trop rapidement sèmerait le "chaos" et enhardirait les "terroristes" et l'Iran voisin.
Il a surtout fait valoir les progrès accomplis depuis 2007 et la diminution des violences grâce à l'envoi d'environ 30.000 Américains supplémentaires. Ce changement "a fait plus que renverser la situation en Irak. Il a ouvert la porte à une victoire stratégique majeure dans la guerre plus large contre le terrorisme", a-t-il dit, arguant du "premier soulèvement arabe de grande ampleur" contre Al-Qaïda.
M. Bush, qui se tenait sur le pont d'un porte-avions devant une banderole proclamant "mission accomplie" le 1er mai 2003, a toutes les peines du monde à convaincre les Américains de l'amélioration irakienne. Il s'en est pris mercredi à "certains à Washington (qui) appellent encore à battre en retraite", les accusant d'arguer à présent du coût financier du conflit parce qu'ils "ne sont plus crédibles s'ils disent que nous perdons la guerre".
Avec la menace de la récession, l'économie a supplanté la guerre en tête des préoccupations des Américains. Mais l'avenir de la mission irakienne reste un enjeu majeur de la présidentielle.
"A quoi sommes nous arrivés malgré tous ces sacrifices ?", a demandé Barack Obama, candidat démocrate à la succession de M. Bush. "Je fixerai un nouvel objectif dès le premier jour quand je serai commandant en chef: je mettrai fin à cette guerre", a-t-il dit.
La démocrate Hillary Clinton promet elle aussi un désengagement. Mais elle et M. Obama s'opposent sur leurs positions passées ou présentes sur la guerre, et les modalités du retrait.
Quant au républicain John McCain, il a lié la réussite de son entreprise présidentielle au soutien à la mission irakienne et, comme M. Bush, estime qu'un retrait intempestif sèmerait le "chaos".
La Maison :: Le séjour :: Actualité :: Archives des infos.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum