La justice grecque doit statuer lundi soir
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La justice grecque doit statuer lundi soir
La justice grecque devait statuer dans la soirée de lundi sur le sort des trois Français membres de Reporters sans Frontières qui ont perturbé la cérémonie d'allumage de la flamme olympique sur le site d'Olympie, a-t-on appris auprès du bureau parisien de RSF.
Elsa Vidal, responsable de la zone Europe et ex-URSS à RSF, a expliqué à l'Associated Press que les trois membres interpellés par la police, dont le secrétaire général de l'organisation Robert Ménard, ont été transférés au commissariat de Pyrgos, à environ 80 km d'Olympie et interrogés longuement dans l'après-midi.
En début de cérémonie, alors que Liu Qi, président du comité d'organisation des JO de Pékin et secrétaire du Parti communiste pour la capitale chinoise, prononçait un discours devant un parterre de personnalités sélectionnées, les trois membres de RSF (Robert Ménard, le responsable de l'information Jean-François Julliard et le responsable de la zone Asie Vincent Brossel) ont traversé le site et déployé une bannière montrant les anneaux olympiques sous la forme de menottes.
"Suite à leurs dépositions, un procès verbal a été rédigé et va être transmis au procureur qui devrait statuer dans la soirée sur les motifs d'inculpations, et sur une éventuelle comparution immédiate. Il pourrait aussi les libérer en choisissant une comparution ultérieure", a précisé Elsa Vidal, ajoutant qu'une avocate grecque, à la demande du Consulat de France, avait rejoint les trois Français pour les assister.
Ils pourraient notamment être poursuivis pour troubles à l'ordre public, selon Elsa Vidal.
"Nous ne sommes pas inquiets", a-t-elle assuré, reconnaissant que les autorités grecques étaient dans une "situation délicate" mais qu'il y avait une volonté commune, française et grecque, de "trouver une solution".
"On nous reproche de nous en être pris au symbole de l'olympisme, puisque sur les banderoles que nous tenions à bout de bras, on avait remplacé les anneaux olympiques par des menottes", a témoigné brièvement Robert Ménard sur France Info, toujours dans les locaux de la police grecque. Il a confirmé qu'avec ses collègues, ils devaient "être déférés devant le procureur" dans la soirée.
"Si le feu olympique est sacré, les droits de l'Homme le sont plus encore", avait souligné RSF dans un communiqué. "Nous ne pouvions pas laisser le gouvernement chinois se saisir de la flamme olympique, un symbole de paix, sans dénoncer la situation dramatique des droits de l'Homme dans le pays, à moins de cinq mois de l'ouverture des JO", selon RSF.
Elsa Vidal, responsable de la zone Europe et ex-URSS à RSF, a expliqué à l'Associated Press que les trois membres interpellés par la police, dont le secrétaire général de l'organisation Robert Ménard, ont été transférés au commissariat de Pyrgos, à environ 80 km d'Olympie et interrogés longuement dans l'après-midi.
En début de cérémonie, alors que Liu Qi, président du comité d'organisation des JO de Pékin et secrétaire du Parti communiste pour la capitale chinoise, prononçait un discours devant un parterre de personnalités sélectionnées, les trois membres de RSF (Robert Ménard, le responsable de l'information Jean-François Julliard et le responsable de la zone Asie Vincent Brossel) ont traversé le site et déployé une bannière montrant les anneaux olympiques sous la forme de menottes.
"Suite à leurs dépositions, un procès verbal a été rédigé et va être transmis au procureur qui devrait statuer dans la soirée sur les motifs d'inculpations, et sur une éventuelle comparution immédiate. Il pourrait aussi les libérer en choisissant une comparution ultérieure", a précisé Elsa Vidal, ajoutant qu'une avocate grecque, à la demande du Consulat de France, avait rejoint les trois Français pour les assister.
Ils pourraient notamment être poursuivis pour troubles à l'ordre public, selon Elsa Vidal.
"Nous ne sommes pas inquiets", a-t-elle assuré, reconnaissant que les autorités grecques étaient dans une "situation délicate" mais qu'il y avait une volonté commune, française et grecque, de "trouver une solution".
"On nous reproche de nous en être pris au symbole de l'olympisme, puisque sur les banderoles que nous tenions à bout de bras, on avait remplacé les anneaux olympiques par des menottes", a témoigné brièvement Robert Ménard sur France Info, toujours dans les locaux de la police grecque. Il a confirmé qu'avec ses collègues, ils devaient "être déférés devant le procureur" dans la soirée.
"Si le feu olympique est sacré, les droits de l'Homme le sont plus encore", avait souligné RSF dans un communiqué. "Nous ne pouvions pas laisser le gouvernement chinois se saisir de la flamme olympique, un symbole de paix, sans dénoncer la situation dramatique des droits de l'Homme dans le pays, à moins de cinq mois de l'ouverture des JO", selon RSF.
Frodon- Nounou d'enfer
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