Ingrid Betancourt : Sarkozy va agir incessamment

Ingrid Betancourt serait bel et bien en grève de la faim, selon le président de son Comité de soutien, citant des "sources relativement sûres", ce qui confirme les informations divulguées lundi par des sources colombiennes. Selon lui, elle aurait même entamé son mouvement de grève de la faim le 23 février dernier. Date qui correspond à sa prise en otage, le 23 février 2002, il y a plus de six ans. Lundi, une source des renseignements de l'armée colombienne avait également affirmé que la Franco-Colombienne refusait tout soin et restait attachée à longueur de journée depuis qu'elle a essayé de se jeter dans une rivière.

Au regard de ces nouvelles informations, l'Elysée a fait savoir mardi que Nicolas Sarkozy allait prendre "une initiative importante" dans ce dossier "dans les heures qui viennent". Selon des informations de bonne source mais non confirmées par l'Elysée, le chef de l'Etat pourrait enregistrer un message radiophonique. Le 6 décembre, le président avait adressé un message radio au chef des Farc, Manuel Marulanda, lui "demandant solennellement de relâcher" Ingrid Betancourt avant Noël et un autre message destiné aux otages des Farc pour leur témoigner la "solidarité de la France".

602.000 signatures

"Cela fait donc maintenant un mois qu'elle a entamé une grève de la faim. Une grève de la faim dans un milieu hospitalier c'est déjà très dangereux, au milieu de la jungle c'est mortel", a estimé le président du Comité de soutien à Ingrid Betancourt. "Il est évident que pour Ingrid il y a une urgence absolue maintenant".

Quatre membres du comité de soutien à Ingrid Betancourt ont remis mardi à Nicolas Sarkozy une pétition comportant 602.000 signatures demandant la libération de l'otage des Farc. Le Comité de soutien organise en outre dimanche prochain une "marche blanche" à Paris et dans dix autres villes de France.

Les autorités colombiennes ont proposé jeudi dernier de libérer sans délai plusieurs centaines de guérilleros en échange d'Ingrid Betancourt. Elles ont par ailleurs confirmé que la Franco-Colombienne, âgée de 46 ans, était gravement malade, atteinte du virus de l'hépatite B et souffrant de malnutrition. Samedi, Alvaro Uribe a déclaré que la France serait disposée à accueillir des guérilleros colombiens qui libéreraient des otages retenus. Un Falcon 900 de la République française a été envoyé ce week-end sur un aéroport proche de Cayenne, en Guyane, en vue d'une éventuelle libération de la captive. Il a redécollé pour la métropole dimanche, mais Paris a affirmé qu'un avion était prêt en permanence à partir au cas où.

ca fais des mois qu'il cause le pee sarko et elle est toujours la bas

ouais mais gaffe hein, sarko c'est celui qui a retrouvé le corse la que tout le monde cherchait !!!!

Sarkozy aux Farc : "sauvez une femme de la mort"

"Libérez Ingrid" pour "sauver une femme de la mort", "relâchez Ingrid Betancourt" qui est "en danger de mort", et "ceux des otages qui sont les plus affaiblis"... Quatre mois un premier message au chef des Farc, Nicolas Sarkozy a réitéré mardi. Dans un discours radio-télévisé, le président s'est de nouveau directement adressé à Manuel Marulanda, l'emblématique n°1 de la guerilla marxiste, martelant un message : il y a urgence.

Un discours court, dans lequel le chef de l'Etat a promis aux Farc que ce geste (la libération de l'otage) permettrait de relancer le dialogue, qui intervient où des informations font état d'une grève de la faim d'Ingrid Betncourt. Selon le président de son Comité de soutien, citant des "sources relativement sûres", ce qui confirme les informations divulguées lundi par des sources colombiennes, elle aurait même entamé son mouvement de grève de la faim le 23 février dernier. Date qui correspond à sa prise en otage, le 23 février 2002, il y a plus de six ans. Lundi, une source des renseignements de l'armée colombienne avait également affirmé que la Franco-Colombienne refusait tout soin et restait attachée à longueur de journée depuis qu'elle a essayé de se jeter dans une rivière.

Le 6 décembre, le président avait adressé un message radio au chef des Farc, Manuel Marulanda, lui "demandant solennellement de relâcher" Ingrid Betancourt avant Noël et un autre message destiné aux otages des Farc pour leur témoigner la "solidarité de la France".