Les familles vont toucher moins pour leurs enfants adolescents
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Les familles vont toucher moins pour leurs enfants adolescents
C’est un décret de quelques lignes qui est, jusqu’alors, passé inaperçu. Sous une apparence technique, ce texte modifie les règles de calcul des allocations familiales, l’un des symboles de la politique familiale française depuis leur création, dans les années 1930. "L’âge à partir duquel les enfants ouvrent droit à la majoration des allocations familiales est fixé à quatorze ans", précise le décret. Ce nouveau dispositif, qui concerne plus de 4,5 millions de familles de deux enfants et plus, entrera en vigueur le 1er mai : il devrait permettre à la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF) de réaliser 138 millions d’économies par an.
Frodon- Nounou d'enfer
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Re: Les familles vont toucher moins pour leurs enfants adolescents
il y avait une petite prime pour les 11 ans et les 16 ans pour les familles ayant 3 enfants ...
Naty- PFG : Potter Fanatic Girl
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Re: Les familles vont toucher moins pour leurs enfants adolescents
Les familles bientôt privées de 600 euros par enfant
A partir du 1er mai, un changement dans les règles de calcul des allocations familiales entraînera la perte de près de 600 euros par enfant.
Actuellement, les familles touchent une majoration de près de 34 euros à partir du 11e anniversaire de l'enfant, 60 euros à partir du 16e. Désormais, une seule majoration de 60 euros interviendra à partir du 14e anniversaire.
L'affaire n'a pour l'instant pas fait grand bruit. Pourtant, à partir du 1er mai, un changement des règles de calcul des allocations familiales entraînera la perte de près de 600 euros par enfant pour les familles de deux enfants et plus. En effet, jusqu'à présent, les familles touchaient une majoration de près de 34 euros à partir du 11e anniversaire de l'enfant, 60 euros à partir du 16e. Désormais, une seule majoration de 60 euros interviendra à partir du 14e anniversaire. Selon les calculs du journal Le Monde, les allocations familiales versées au cours des sept années d'adolescence seront désormais de 2890 euros, contre 3475 euros auparavant, soit une perte par enfant de presque 600 euros.
"L'application de cette mesure est incompatible avec la politique familiale dynamique, volontaire et concertée que nous appelons de nos vœux", s'insurge le conseil d'administration de la Caisse nationale des allocations familiales dans un communiqué. 21 des 24 administrateurs ont même voté contre le projet de décret. Son avis n'étant que consultatif, celui-ci a toutefois été adopté par le ministère.
Du côté des syndicats, on regrette ce nouveau coup porté aux familles. "La CFE-CGC constate qu'une telle mesure porte atteinte une nouvelle fois au pouvoir d'achat des familles", estime le syndicat dans un communiqué. "Il n'est pas bon, par les temps qui courent, d'imposer une nouvelle perte de pouvoir d'achat aux familles", regrette pour sa part François Fondard, président de l'Union nationale des associations familiales, cité par le journal Le Monde.
A partir du 1er mai, un changement dans les règles de calcul des allocations familiales entraînera la perte de près de 600 euros par enfant.
Actuellement, les familles touchent une majoration de près de 34 euros à partir du 11e anniversaire de l'enfant, 60 euros à partir du 16e. Désormais, une seule majoration de 60 euros interviendra à partir du 14e anniversaire.
L'affaire n'a pour l'instant pas fait grand bruit. Pourtant, à partir du 1er mai, un changement des règles de calcul des allocations familiales entraînera la perte de près de 600 euros par enfant pour les familles de deux enfants et plus. En effet, jusqu'à présent, les familles touchaient une majoration de près de 34 euros à partir du 11e anniversaire de l'enfant, 60 euros à partir du 16e. Désormais, une seule majoration de 60 euros interviendra à partir du 14e anniversaire. Selon les calculs du journal Le Monde, les allocations familiales versées au cours des sept années d'adolescence seront désormais de 2890 euros, contre 3475 euros auparavant, soit une perte par enfant de presque 600 euros.
"L'application de cette mesure est incompatible avec la politique familiale dynamique, volontaire et concertée que nous appelons de nos vœux", s'insurge le conseil d'administration de la Caisse nationale des allocations familiales dans un communiqué. 21 des 24 administrateurs ont même voté contre le projet de décret. Son avis n'étant que consultatif, celui-ci a toutefois été adopté par le ministère.
Du côté des syndicats, on regrette ce nouveau coup porté aux familles. "La CFE-CGC constate qu'une telle mesure porte atteinte une nouvelle fois au pouvoir d'achat des familles", estime le syndicat dans un communiqué. "Il n'est pas bon, par les temps qui courent, d'imposer une nouvelle perte de pouvoir d'achat aux familles", regrette pour sa part François Fondard, président de l'Union nationale des associations familiales, cité par le journal Le Monde.
Frodon- Nounou d'enfer
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Re: Les familles vont toucher moins pour leurs enfants adolescents
ca vaut plus le coup de faire des gosses maintenant
Soso- Bras droit du Chef invisible
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Re: Les familles vont toucher moins pour leurs enfants adolescents
Fillon confirme la baisse des allocations
Moins 600 euros par enfant à partir du 1er mai, le Premier ministre assure que l'argent économisé servira à financer notamment la garde des jeunes enfants.
Le projet de décret repousse à 14 ans contre 11 actuellement l'âge à partir duquel l'allocation pour les enfants est majorée.
L'affaire n'a pour l'instant pas fait grand bruit mais est déjà qualifiée de "couac" par deux députés UMP. A partir du 1er mai, un changement des règles de calcul des allocations familiales entraînera la perte de près de 600 euros par enfant pour les familles de deux enfants et plus. En effet, jusqu'à présent, les familles touchaient une majoration de près de 34 euros à partir du 11e anniversaire de l'enfant, 60 euros à partir du 16e. Désormais, une seule majoration de 60 euros interviendra à partir du 14e anniversaire. Selon les calculs du journal Le Monde, les allocations familiales versées au cours des sept années d'adolescence seront désormais de 2890 euros, contre 3475 euros auparavant, soit une perte par enfant de presque 600 euros.
Prévue par le gouvernement dans la loi de financement de la Sécurité sociale à l'automne 2007, cette disposition, qui ne s'appliquera qu'aux nouveaux bénéficiaires, représente une économie de 138 millions d'euros par an, selon les calculs de la Caisse nationale des allocations familiales. Et malgré la colère des associations et des syndicats, François Fillon assure que le projet verra le jour et que le decret sera publié au Journal officiel "dans les tout prochains jours". Matignon justifie cette "unification" par le fait que c'est à l'âge de 14 ans "que les dépenses des familles augmentent", se fondant sur "de nombreuses études sur les dépenses des familles". Mais le Premier ministre assure dans un communiqué qu'"il ne s'agit en aucun cas pour l'Etat de faire des économies sur les dépenses de la branche famille : l'argent récupéré grâce à cette réforme servira à financer d'autres mesures en faveur des familles, et notamment la garde des jeunes enfants".
"Une nouvelle perte de pouvoir d'achat"
Cette clarification de Matignon visait à mettre un terme à un nouveau cafouillage dans la communication gouvernementale. Selon un membre du gouvernement, à la fin du conseil des ministres, la secrétaire d'Etat à la famille, Nadime Morano, hostile à cette réforme, a demandé expressément à Luc Chatel de dire aux journalistes que "rien n'était prévu en la matière", ce que le porte-parole du gouvernement a fait, alors même que le décret était sur le bureau de la ministre. Ce refus de Nadine Morano aurait alors rendu "fou furieux" le Premier ministre.
Mais pour le conseil d'administration de la CNAF, "l'application de cette mesure est incompatible avec la politique familiale dynamique, volontaire et concertée que nous appelons de nos vœux". 21 des 24 administrateurs ont même voté contre le projet de décret. Son avis n'étant que consultatif, celui-ci a toutefois été adopté par le ministère. Du côté des syndicats, on regrette ce nouveau coup porté aux familles. "La CFE-CGC constate qu'une telle mesure porte atteinte une nouvelle fois au pouvoir d'achat des familles", estime le syndicat dans un communiqué. "Il n'est pas bon, par les temps qui courent, d'imposer une nouvelle perte de pouvoir d'achat aux familles", regrette pour sa part François Fondard, président de l'Union nationale des associations familiales, cité par le journal Le Monde.
Moins 600 euros par enfant à partir du 1er mai, le Premier ministre assure que l'argent économisé servira à financer notamment la garde des jeunes enfants.
Le projet de décret repousse à 14 ans contre 11 actuellement l'âge à partir duquel l'allocation pour les enfants est majorée.
L'affaire n'a pour l'instant pas fait grand bruit mais est déjà qualifiée de "couac" par deux députés UMP. A partir du 1er mai, un changement des règles de calcul des allocations familiales entraînera la perte de près de 600 euros par enfant pour les familles de deux enfants et plus. En effet, jusqu'à présent, les familles touchaient une majoration de près de 34 euros à partir du 11e anniversaire de l'enfant, 60 euros à partir du 16e. Désormais, une seule majoration de 60 euros interviendra à partir du 14e anniversaire. Selon les calculs du journal Le Monde, les allocations familiales versées au cours des sept années d'adolescence seront désormais de 2890 euros, contre 3475 euros auparavant, soit une perte par enfant de presque 600 euros.
Prévue par le gouvernement dans la loi de financement de la Sécurité sociale à l'automne 2007, cette disposition, qui ne s'appliquera qu'aux nouveaux bénéficiaires, représente une économie de 138 millions d'euros par an, selon les calculs de la Caisse nationale des allocations familiales. Et malgré la colère des associations et des syndicats, François Fillon assure que le projet verra le jour et que le decret sera publié au Journal officiel "dans les tout prochains jours". Matignon justifie cette "unification" par le fait que c'est à l'âge de 14 ans "que les dépenses des familles augmentent", se fondant sur "de nombreuses études sur les dépenses des familles". Mais le Premier ministre assure dans un communiqué qu'"il ne s'agit en aucun cas pour l'Etat de faire des économies sur les dépenses de la branche famille : l'argent récupéré grâce à cette réforme servira à financer d'autres mesures en faveur des familles, et notamment la garde des jeunes enfants".
"Une nouvelle perte de pouvoir d'achat"
Cette clarification de Matignon visait à mettre un terme à un nouveau cafouillage dans la communication gouvernementale. Selon un membre du gouvernement, à la fin du conseil des ministres, la secrétaire d'Etat à la famille, Nadime Morano, hostile à cette réforme, a demandé expressément à Luc Chatel de dire aux journalistes que "rien n'était prévu en la matière", ce que le porte-parole du gouvernement a fait, alors même que le décret était sur le bureau de la ministre. Ce refus de Nadine Morano aurait alors rendu "fou furieux" le Premier ministre.
Mais pour le conseil d'administration de la CNAF, "l'application de cette mesure est incompatible avec la politique familiale dynamique, volontaire et concertée que nous appelons de nos vœux". 21 des 24 administrateurs ont même voté contre le projet de décret. Son avis n'étant que consultatif, celui-ci a toutefois été adopté par le ministère. Du côté des syndicats, on regrette ce nouveau coup porté aux familles. "La CFE-CGC constate qu'une telle mesure porte atteinte une nouvelle fois au pouvoir d'achat des familles", estime le syndicat dans un communiqué. "Il n'est pas bon, par les temps qui courent, d'imposer une nouvelle perte de pouvoir d'achat aux familles", regrette pour sa part François Fondard, président de l'Union nationale des associations familiales, cité par le journal Le Monde.
Frodon- Nounou d'enfer
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Race: Halfelin
Re: Les familles vont toucher moins pour leurs enfants adolescents
ah ben c'est cool a l'age ou ca coute le plus cher
Re: Les familles vont toucher moins pour leurs enfants adolescents
génial ma fille aura 11 ans en janvier prochain
de toute façon c est toujours pareil ils font des économies sur notre dos et nous augmentent tous ce qu on doit payer
de toute façon c est toujours pareil ils font des économies sur notre dos et nous augmentent tous ce qu on doit payer
Invité- Invité
Re: Les familles vont toucher moins pour leurs enfants adolescents
Pas d'économie sur la politique familiale , dit le Gouvernement .
Le gouvernement s'est à nouveau défendu jeudi de vouloir faire des économies sur sa politique familiale en réformant le versement des allocations versées aux parents d'adolescents, évoquant un simple rééquilibrage au profit de la petite enfance.
Cette modification, à partir du 1er mai, entraînera bien une baisse des prestations - de près de 600 euros par enfant selon les syndicats - ce qui provoque la colère des associations familiales, de l'opposition et de certains élus de la majorité en pleine période d'inquiétude sur le pouvoir d'achat.
Après des déclarations contradictoires du porte-parole du gouvernement et de la secrétaire d'Etat chargée de la Famille, les services du Premier ministre ont annoncé mercredi soir que le décret prévoyant la majoration unique de l'allocation, à 14 ans, serait publié "dans les tout prochains jours".
L'aide sera désormais de 60 euros contre plus de 90 euros, versés en deux temps (près de 34 euros dès 11 ans et de 60 euros à 16 ans).
Une telle mesure représente une économie de 138 millions d'euros, selon la Caisse nationale d'allocations familiales (Cnaf) dont le conseil d'administration avait rejeté début février le projet de décret modifiant les allocations.
"Il ne s'agit pas du tout d'enlever de l'argent aux familles (mais) de redéployer" conformément à la promesse de campagne de Nicolas Sarkozy de mieux accompagner la petite enfance, a déclaré Nadine Morano sur France Inter.
"Nous rééquilibrons (...) Nous allons mettre un budget important - près d'un milliard d'euros - sur le droit opposable à la garde d'enfants", a-t-elle ajouté.
Dans cette affaire, il y a "une confusion et ensuite un mensonge", a estimé le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel sur France 3.
"CASSER LES FAMILLES"
"La confusion, c'est que cette mesure a été adoptée à l'automne dernier par le Parlement" dans le cadre du projet de financement de la sécurité sociale (PLFSS), a-t-il expliqué. "Le mensonge est que non, il n'y a pas de baisse d'engagements pour les familles", a-t-il ajouté démentant tout cafouillage dans la communication gouvernementale.
Après le conseil des ministres, pendant lequel Nicolas Sarkozy a recadré le gouvernement après les "couacs" en série de la semaine dernière, Luc Chatel avait pourtant assuré que "rien n'était prévu" sur la baisse des allocations.
En visite dans les Vosges, le chef de l'Etat a été interrogé sur sa sévère mise au point de la veille. Cela a-t-il suffi au regard des dernières déclarations de ses ministres, ont interrogé les journalistes? "Non", a-t-il répondu.
Dans un communiqué, les députés socialistes dénoncent une politique familiale "passée au tamis de l'austérité". La Révision générale des politiques publiques (RGPP) engagée par le gouvernement s'est muée en "Rigueur générale pour le peuple", déplorent les députés.
Pour Ségolène Royal, le gouvernement "casse les familles" qui sont un "lieu essentiel de sécurité, d'éducation et de transmission des valeurs" et qui sont déjà durement frappées par les franchises médicales mises en place par la droite.
Le gouvernement veut "raboter sur la moindre dépense sociale", a estimé de son côté Julien Dray, porte-parole du PS, sur Radio Classique. A ses yeux, le gouvernement se trouve aujourd'hui dans une situation "très difficile" parce que "son socle électoral est en révolte".
L'UMP, par la voix de son porte-parole Frédéric Lefebvre, a réclamé des "assurances sur le fait que pas un centime d'euros dégagé de la réforme n'ira financer une autre politique que la politique familiale".
Dans Le Parisien, le député UMP du Maine-et-Loire Hervé de Charette estime que la mesure "ne peut pas être maintenue en l'état" et dénonce les approximations du gouvernement après la carte familles nombreuses, le remboursement des lunettes ou les conditions d'indemnisation des chômeurs. "C'est un gouvernement à hue et à couacs", accuse-t-il.
Pour le député UMP des Alpes-Maritimes, Lionnel Luca, la politique familiale, "c'est une rupture dont on se passerait bien" qui donne aux familles "un bien mauvais signal au moment où elles sont les premières victimes des difficultés économiques".
Le gouvernement s'est à nouveau défendu jeudi de vouloir faire des économies sur sa politique familiale en réformant le versement des allocations versées aux parents d'adolescents, évoquant un simple rééquilibrage au profit de la petite enfance.
Cette modification, à partir du 1er mai, entraînera bien une baisse des prestations - de près de 600 euros par enfant selon les syndicats - ce qui provoque la colère des associations familiales, de l'opposition et de certains élus de la majorité en pleine période d'inquiétude sur le pouvoir d'achat.
Après des déclarations contradictoires du porte-parole du gouvernement et de la secrétaire d'Etat chargée de la Famille, les services du Premier ministre ont annoncé mercredi soir que le décret prévoyant la majoration unique de l'allocation, à 14 ans, serait publié "dans les tout prochains jours".
L'aide sera désormais de 60 euros contre plus de 90 euros, versés en deux temps (près de 34 euros dès 11 ans et de 60 euros à 16 ans).
Une telle mesure représente une économie de 138 millions d'euros, selon la Caisse nationale d'allocations familiales (Cnaf) dont le conseil d'administration avait rejeté début février le projet de décret modifiant les allocations.
"Il ne s'agit pas du tout d'enlever de l'argent aux familles (mais) de redéployer" conformément à la promesse de campagne de Nicolas Sarkozy de mieux accompagner la petite enfance, a déclaré Nadine Morano sur France Inter.
"Nous rééquilibrons (...) Nous allons mettre un budget important - près d'un milliard d'euros - sur le droit opposable à la garde d'enfants", a-t-elle ajouté.
Dans cette affaire, il y a "une confusion et ensuite un mensonge", a estimé le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel sur France 3.
"CASSER LES FAMILLES"
"La confusion, c'est que cette mesure a été adoptée à l'automne dernier par le Parlement" dans le cadre du projet de financement de la sécurité sociale (PLFSS), a-t-il expliqué. "Le mensonge est que non, il n'y a pas de baisse d'engagements pour les familles", a-t-il ajouté démentant tout cafouillage dans la communication gouvernementale.
Après le conseil des ministres, pendant lequel Nicolas Sarkozy a recadré le gouvernement après les "couacs" en série de la semaine dernière, Luc Chatel avait pourtant assuré que "rien n'était prévu" sur la baisse des allocations.
En visite dans les Vosges, le chef de l'Etat a été interrogé sur sa sévère mise au point de la veille. Cela a-t-il suffi au regard des dernières déclarations de ses ministres, ont interrogé les journalistes? "Non", a-t-il répondu.
Dans un communiqué, les députés socialistes dénoncent une politique familiale "passée au tamis de l'austérité". La Révision générale des politiques publiques (RGPP) engagée par le gouvernement s'est muée en "Rigueur générale pour le peuple", déplorent les députés.
Pour Ségolène Royal, le gouvernement "casse les familles" qui sont un "lieu essentiel de sécurité, d'éducation et de transmission des valeurs" et qui sont déjà durement frappées par les franchises médicales mises en place par la droite.
Le gouvernement veut "raboter sur la moindre dépense sociale", a estimé de son côté Julien Dray, porte-parole du PS, sur Radio Classique. A ses yeux, le gouvernement se trouve aujourd'hui dans une situation "très difficile" parce que "son socle électoral est en révolte".
L'UMP, par la voix de son porte-parole Frédéric Lefebvre, a réclamé des "assurances sur le fait que pas un centime d'euros dégagé de la réforme n'ira financer une autre politique que la politique familiale".
Dans Le Parisien, le député UMP du Maine-et-Loire Hervé de Charette estime que la mesure "ne peut pas être maintenue en l'état" et dénonce les approximations du gouvernement après la carte familles nombreuses, le remboursement des lunettes ou les conditions d'indemnisation des chômeurs. "C'est un gouvernement à hue et à couacs", accuse-t-il.
Pour le député UMP des Alpes-Maritimes, Lionnel Luca, la politique familiale, "c'est une rupture dont on se passerait bien" qui donne aux familles "un bien mauvais signal au moment où elles sont les premières victimes des difficultés économiques".
stef- La cévenole... pas la cévénole !!!!
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