Seniors de 57 ans et demi: l'avis de Lagarde
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Seniors de 57 ans et demi: l'avis de Lagarde
La ministre de l'Economie envisage de lever la dispense de recherche d'emploi (DRE) pour cette catégorie
C'est ce qu'elle a confirmé jeudi à Rabat.
"A une époque où on essaie de privilégier l'emploi des seniors, ce que nous discuterons avec les partenaires sociaux c'est la possibilité pour les demandeurs d'emploi qui demain s'inscriront comme demandeurs d'emploi de continuer à pouvoir chercher du travail et puis retrouver un travail."
"Ce qu'on envisage, c'est pour l'avenir parce que tout simplement on est dans un monde qui vieillit mieux, qui vieillit bien et qui va travailler plus longtemps", a expliqué Christine Lagarde.
Depuis 1985, les demandeurs d'emploi de plus de 57 ans et demi (ou de plus de 55 ans sous certaines conditions) peuvent conserver leurs droits à indemnisation sans avoir à effectuer les démarches régulières demandées aux autres chômeurs. En septembre 2007, Nicolas Sarkozy avait annoncé que les DRE seraient "progressivement supprimées pour ceux que cela concernera à l'avenir".
Le PS dénonce une "annonce hypocrite"
Le Parti socialiste a stigmatisé vendredi soir "l'annonce hypocrite et purement idéologique" de la ministre de l'Economie Christine Lagarde qui a estimé que les chômeurs de plus de 57 ans et demi "doivent pouvoir chercher du travail". La proposition de Mme Lagarde "n'est qu'un alignement de plus des mesures gouvernementales sur celles préconisées par le Medef et (ndlr: sa présidente) Laurence Parisot", a fustigé le secrétaire national à la Riposte du PS, Razzy Hammadi. "Ce type de mesure s'inscrit dans la logique coercitive et de culpabilisation des chômeurs, quel que soit leur âge, et dont les effets se mesureront à l'aune de la précarisation accrue des conditions de travail et d'acceptation des offres d'emploi pour les seniors."
Le point sur les pistes à l'étude
Les nouvelles mesures relatives au chômage, avec leur lot de sanctions contre les chômeurs, feront l'objet d'un projet de loi avant la fin de l'année.
Au niveau structurel, la fusion de l'ANPE avec les antennes d'assurance chômage (Assedic) avance comme prévu. Il n'y aura plus, à partir de 2009, qu'un seul guichet pour
s'inscrire, être aidé dans sa recherche d'emploi et éventuellement indemnisé. De plus, a priori, l'accompagnement sera plus personnalisé, l'indemnisation améliorée mais "pour des durées plus courtes", selon le projet d'une majorité des huit partenaires sociaux gérant l'assurance chômage. Par ailleurs, le gouvernement voudrait aussi pouvoir réduire les cotisations chômage (6,40% du salaire brut depuis 2007) pour augmenter autant les cotisations vieillesse.
La mesure la plus controversée
Un demandeur d'emploi devra accepter une offre d'emploi dite "raisonnable", sous peine de perdre tout ou partie de ses indemnités après deux refus, même si le poste est éloigné de chez lui, de son métier ou de son salaire antérieurs, selon le projet du gouvernement.
La ministre de l'Economie et de l'Emploi Christine Lagarde et son secrétaire d'Etat Laurent Wauquiez n'ont pas encore précisé le degré d'éloignement qu'il faudra accepter en temps de trajet, en niveau de qualification ou de salaire. Pour sa part, le quotidien Les Echos a affirmé qu'il faudrait accepter tout emploi à partir de six mois de chômage, même à deux heures de route (aller-retour) ou payé 70% de l'ancien salaire. L'entourage de Mme Lagarde a précisé qu'il ne s'agissait pas du "texte finalisé". Un projet de loi sera présenté, peut-être dès cet été.
La conférence tripartire sur l'assurance chômage, le 6 mai prochain avec le patronat et les syndicats, s'annonce délicate.
Réactions
Les deux organisations patronales CGPME et UPA (artisanat), reçues jeudi à Bercy, trouvent judicieux d'inciter les gens à aller vers des entreprises ayant du mal à recruter.
En revanche, les associations de chômeurs, des syndicats et certains économistes estiment que le problème est mal posé et fait passer tous les chômeurs pour "des fainéants". "Les emplois précaires, de courte durée et/ou mal rémunérés représentent l'essentiel des offres d'emploi proposées. Il doit être compris et accepté que des chômeurs puissent refuser ce type d'emploi et continuer leur recherche d'un CDI à plein temps", défend le Mouvement de chômeurs et précaires.
A propos des seniors, la CFE-CGC (cadres), reçue jeudi à Bercy, a fait valoir les difficultés particulières des quinquagénaires à retrouver du travail en soulignant que seulement 25% des offres passent par l'ANPE.
A l'ANPE, près de 90% des offres (3,74 millions en 2007) ont trouvé preneur. Deux offres sur trois portent sur un emploi temporaire ou saisonnier.
Jospin observe une "logique sociale dure"
Vendredi soir dans le 20H de France 2, l'ancien Premier ministre socialiste, évoquant notamment les récents cafouillages gouvernementaux sur des mesures sociales controversées, s'est demandé si l'apparente "incohérence politique" du gouvernement ne cachait pas "une logique économique et sociale dure qui n'est pas acceptée par la population". "J'entends parler de cafouillage, de cacophonie. Je me suis dit: il y a peut-être quelque chose qui relève de l'art de gouverner", a déclaré M. Jospin , citant les remboursements de lunettes, la carte famille nombreuse et les allocations familiales.
C'est ce qu'elle a confirmé jeudi à Rabat.
"A une époque où on essaie de privilégier l'emploi des seniors, ce que nous discuterons avec les partenaires sociaux c'est la possibilité pour les demandeurs d'emploi qui demain s'inscriront comme demandeurs d'emploi de continuer à pouvoir chercher du travail et puis retrouver un travail."
"Ce qu'on envisage, c'est pour l'avenir parce que tout simplement on est dans un monde qui vieillit mieux, qui vieillit bien et qui va travailler plus longtemps", a expliqué Christine Lagarde.
Depuis 1985, les demandeurs d'emploi de plus de 57 ans et demi (ou de plus de 55 ans sous certaines conditions) peuvent conserver leurs droits à indemnisation sans avoir à effectuer les démarches régulières demandées aux autres chômeurs. En septembre 2007, Nicolas Sarkozy avait annoncé que les DRE seraient "progressivement supprimées pour ceux que cela concernera à l'avenir".
Le PS dénonce une "annonce hypocrite"
Le Parti socialiste a stigmatisé vendredi soir "l'annonce hypocrite et purement idéologique" de la ministre de l'Economie Christine Lagarde qui a estimé que les chômeurs de plus de 57 ans et demi "doivent pouvoir chercher du travail". La proposition de Mme Lagarde "n'est qu'un alignement de plus des mesures gouvernementales sur celles préconisées par le Medef et (ndlr: sa présidente) Laurence Parisot", a fustigé le secrétaire national à la Riposte du PS, Razzy Hammadi. "Ce type de mesure s'inscrit dans la logique coercitive et de culpabilisation des chômeurs, quel que soit leur âge, et dont les effets se mesureront à l'aune de la précarisation accrue des conditions de travail et d'acceptation des offres d'emploi pour les seniors."
Le point sur les pistes à l'étude
Les nouvelles mesures relatives au chômage, avec leur lot de sanctions contre les chômeurs, feront l'objet d'un projet de loi avant la fin de l'année.
Au niveau structurel, la fusion de l'ANPE avec les antennes d'assurance chômage (Assedic) avance comme prévu. Il n'y aura plus, à partir de 2009, qu'un seul guichet pour
s'inscrire, être aidé dans sa recherche d'emploi et éventuellement indemnisé. De plus, a priori, l'accompagnement sera plus personnalisé, l'indemnisation améliorée mais "pour des durées plus courtes", selon le projet d'une majorité des huit partenaires sociaux gérant l'assurance chômage. Par ailleurs, le gouvernement voudrait aussi pouvoir réduire les cotisations chômage (6,40% du salaire brut depuis 2007) pour augmenter autant les cotisations vieillesse.
La mesure la plus controversée
Un demandeur d'emploi devra accepter une offre d'emploi dite "raisonnable", sous peine de perdre tout ou partie de ses indemnités après deux refus, même si le poste est éloigné de chez lui, de son métier ou de son salaire antérieurs, selon le projet du gouvernement.
La ministre de l'Economie et de l'Emploi Christine Lagarde et son secrétaire d'Etat Laurent Wauquiez n'ont pas encore précisé le degré d'éloignement qu'il faudra accepter en temps de trajet, en niveau de qualification ou de salaire. Pour sa part, le quotidien Les Echos a affirmé qu'il faudrait accepter tout emploi à partir de six mois de chômage, même à deux heures de route (aller-retour) ou payé 70% de l'ancien salaire. L'entourage de Mme Lagarde a précisé qu'il ne s'agissait pas du "texte finalisé". Un projet de loi sera présenté, peut-être dès cet été.
La conférence tripartire sur l'assurance chômage, le 6 mai prochain avec le patronat et les syndicats, s'annonce délicate.
Réactions
Les deux organisations patronales CGPME et UPA (artisanat), reçues jeudi à Bercy, trouvent judicieux d'inciter les gens à aller vers des entreprises ayant du mal à recruter.
En revanche, les associations de chômeurs, des syndicats et certains économistes estiment que le problème est mal posé et fait passer tous les chômeurs pour "des fainéants". "Les emplois précaires, de courte durée et/ou mal rémunérés représentent l'essentiel des offres d'emploi proposées. Il doit être compris et accepté que des chômeurs puissent refuser ce type d'emploi et continuer leur recherche d'un CDI à plein temps", défend le Mouvement de chômeurs et précaires.
A propos des seniors, la CFE-CGC (cadres), reçue jeudi à Bercy, a fait valoir les difficultés particulières des quinquagénaires à retrouver du travail en soulignant que seulement 25% des offres passent par l'ANPE.
A l'ANPE, près de 90% des offres (3,74 millions en 2007) ont trouvé preneur. Deux offres sur trois portent sur un emploi temporaire ou saisonnier.
Jospin observe une "logique sociale dure"
Vendredi soir dans le 20H de France 2, l'ancien Premier ministre socialiste, évoquant notamment les récents cafouillages gouvernementaux sur des mesures sociales controversées, s'est demandé si l'apparente "incohérence politique" du gouvernement ne cachait pas "une logique économique et sociale dure qui n'est pas acceptée par la population". "J'entends parler de cafouillage, de cacophonie. Je me suis dit: il y a peut-être quelque chose qui relève de l'art de gouverner", a déclaré M. Jospin , citant les remboursements de lunettes, la carte famille nombreuse et les allocations familiales.
Frodon- Nounou d'enfer
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