Merkel: Prix Charlemagne et hommage de Sarkozy
La Maison :: Le séjour :: Actualité :: Archives des infos.
Page 1 sur 1
Merkel: Prix Charlemagne et hommage de Sarkozy
La chancelière Angela Merkel a reçu jeudi le prestigieux Prix Charlemagne 2008 à Aix-la-Chapelle en Allemagne
Décerné depuis 1950, ce prix salue chaque année l'engagement et l'action d'une personnalité en faveur de la cause européenne.
Le président français Nicolas Sarkozy a rendu un hommage très appuyé à la chancelière allemande, affirmant qu'il avait "beaucoup d'admiration" pour elle, et souligné l'importance du couple franco-allemand.
Lors de cet hommage largement improvisé, Nicolas Sarkozy est revenu sur les récentes frictions la France et l'Allemagne, notamment autour du projet français d'Union pour la Méditerranée. "Entre tous les pays, on peut avoir des désaccords, mais entre la France et l'Allemagne, quand on se dispute, on ne peut pas se disputer comme les autres. Quand on se dispute, c'est pour trouver une solution parce qu'on pas le droit de laisser des malentendus ou des contradictions d'intérêts creuser un fossé qui est interdit entre l'Allemagne et la France", a-t-il lancé avant d'ajouter sous les rires de l'assistance: "La presse parle beaucoup de notre couple. Je félicite Mme Merkel qui est là et je voudrais lui dire de ne pas croire tout ce qui est écrit dans la presse: j'aime Angela Merkel beaucoup plus que ce qu'ils disent..."
Parmi ses plus illustres et récents lauréats figurent Simone Veil (1981), le roi Juan Carlos d'Espagne (1982), François Mitterrand et Helmut Kohl (1988), Vaclav Havel (1991), Jacques Delors (1992), Tony Blair (1999), Bill Clinton (2000), Valéry Giscard d'Estaing (2003) ou Jean-Claude Juncker (2006).
Merkel, l'Européenne
La chancelière Angela Merkel a contribué à la relance de l'Europe en jouant un rôle clé dans l'adoption par ses pairs d'un nouveau traité européen. "L'Europe est notre avenir commun", se plaît à répéter cette fille de pasteur âgée de 53 ans, qui a grandi de l'autre côté du rideau de fer, dans l'ex-RDA.
Lorsqu'Angela Merkel prend la présidence tournante de l'UE en janvier 2007 pour six mois, elle hérite d'une impasse institutionnelle après le rejet du projet de constitution européenne par les électeurs français et néerlandais.
La dirigeante du plus peuplé des Etats membres de l'Union insiste alors pour reprendre et terminer la réforme des institutions qu'ambitionnait ce projet "d'ici aux prochaines élections européennes, en 2009", faute de quoi "ce serait rater le tournant de l'Histoire".
Cette habituée des défis - femme, divorcée et protestante à la tête d'un parti conservateur majoritairement masculin et catholique - a gagné son pari. A force de diplomatie et de détermination, elle a contribué à venir à bout d'ultimes résistances de plusieurs Etats membres, notamment la Pologne. Une performance qui lui a valu nombre de prix et d'hommages internationaux.
Douze Etats membres ont jusqu'à présent ratifié le traité. Il reste néanmoins des indécis, comme les Irlandais qui doivent se prononcer le 12 juin par référendum. Mais Mme Merkel est pugnace: elle s'est rendue à Dublin en avril pour défendre le projet.
La chancelière ne poursuit pas seulement un idéal européen, elle puise sa motivation dans les intérêts nationaux. Le traité octroie aux Allemands un poids proportionnel à leur population au Conseil des ministres européens, alors qu'ils dominent déjà le Parlement européen.
La longue négociation a permis à Mme Merkel d'asseoir son autorité sur le continent, comme l'a démontré son opposition au projet initial d'Union méditerranéenne conçu par le président français Nicolas Sarkozy, amendé depuis. La chancelière a aussi permis à l'Europe de jouer le fer de lance de la protection du climat, en convainquant ses homologues d'accepter d'ambitieux objectifs contraignants en la matière. Mais là encore, des intérêts nationaux l'ont conduite à se contredire, relayant les demandes de l'industrie allemande de réduire l'impact de ces mesures.
Selon plusieurs sondages, Mme Merkel est perçue par les Européens comme la personnalité politique la plus influente du continent. Mais, à la tête d'un gouvernement de coalition, elle n'a pas toujours les coudées franches pour imposer ses vues. Ses partenaires sociaux-démocrates l'ont par exemple contrainte à mettre en veilleuse le refus de l'adhésion de la Turquie à l'UE qu'elle affichait avant d'arriver au pouvoir.
Décerné depuis 1950, ce prix salue chaque année l'engagement et l'action d'une personnalité en faveur de la cause européenne.
Le président français Nicolas Sarkozy a rendu un hommage très appuyé à la chancelière allemande, affirmant qu'il avait "beaucoup d'admiration" pour elle, et souligné l'importance du couple franco-allemand.
Lors de cet hommage largement improvisé, Nicolas Sarkozy est revenu sur les récentes frictions la France et l'Allemagne, notamment autour du projet français d'Union pour la Méditerranée. "Entre tous les pays, on peut avoir des désaccords, mais entre la France et l'Allemagne, quand on se dispute, on ne peut pas se disputer comme les autres. Quand on se dispute, c'est pour trouver une solution parce qu'on pas le droit de laisser des malentendus ou des contradictions d'intérêts creuser un fossé qui est interdit entre l'Allemagne et la France", a-t-il lancé avant d'ajouter sous les rires de l'assistance: "La presse parle beaucoup de notre couple. Je félicite Mme Merkel qui est là et je voudrais lui dire de ne pas croire tout ce qui est écrit dans la presse: j'aime Angela Merkel beaucoup plus que ce qu'ils disent..."
Parmi ses plus illustres et récents lauréats figurent Simone Veil (1981), le roi Juan Carlos d'Espagne (1982), François Mitterrand et Helmut Kohl (1988), Vaclav Havel (1991), Jacques Delors (1992), Tony Blair (1999), Bill Clinton (2000), Valéry Giscard d'Estaing (2003) ou Jean-Claude Juncker (2006).
Merkel, l'Européenne
La chancelière Angela Merkel a contribué à la relance de l'Europe en jouant un rôle clé dans l'adoption par ses pairs d'un nouveau traité européen. "L'Europe est notre avenir commun", se plaît à répéter cette fille de pasteur âgée de 53 ans, qui a grandi de l'autre côté du rideau de fer, dans l'ex-RDA.
Lorsqu'Angela Merkel prend la présidence tournante de l'UE en janvier 2007 pour six mois, elle hérite d'une impasse institutionnelle après le rejet du projet de constitution européenne par les électeurs français et néerlandais.
La dirigeante du plus peuplé des Etats membres de l'Union insiste alors pour reprendre et terminer la réforme des institutions qu'ambitionnait ce projet "d'ici aux prochaines élections européennes, en 2009", faute de quoi "ce serait rater le tournant de l'Histoire".
Cette habituée des défis - femme, divorcée et protestante à la tête d'un parti conservateur majoritairement masculin et catholique - a gagné son pari. A force de diplomatie et de détermination, elle a contribué à venir à bout d'ultimes résistances de plusieurs Etats membres, notamment la Pologne. Une performance qui lui a valu nombre de prix et d'hommages internationaux.
Douze Etats membres ont jusqu'à présent ratifié le traité. Il reste néanmoins des indécis, comme les Irlandais qui doivent se prononcer le 12 juin par référendum. Mais Mme Merkel est pugnace: elle s'est rendue à Dublin en avril pour défendre le projet.
La chancelière ne poursuit pas seulement un idéal européen, elle puise sa motivation dans les intérêts nationaux. Le traité octroie aux Allemands un poids proportionnel à leur population au Conseil des ministres européens, alors qu'ils dominent déjà le Parlement européen.
La longue négociation a permis à Mme Merkel d'asseoir son autorité sur le continent, comme l'a démontré son opposition au projet initial d'Union méditerranéenne conçu par le président français Nicolas Sarkozy, amendé depuis. La chancelière a aussi permis à l'Europe de jouer le fer de lance de la protection du climat, en convainquant ses homologues d'accepter d'ambitieux objectifs contraignants en la matière. Mais là encore, des intérêts nationaux l'ont conduite à se contredire, relayant les demandes de l'industrie allemande de réduire l'impact de ces mesures.
Selon plusieurs sondages, Mme Merkel est perçue par les Européens comme la personnalité politique la plus influente du continent. Mais, à la tête d'un gouvernement de coalition, elle n'a pas toujours les coudées franches pour imposer ses vues. Ses partenaires sociaux-démocrates l'ont par exemple contrainte à mettre en veilleuse le refus de l'adhésion de la Turquie à l'UE qu'elle affichait avant d'arriver au pouvoir.
Frodon- Nounou d'enfer
-
Nombre de messages : 43899
Age : 48
Localisation : Nîmes
Date d'inscription : 05/02/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
Race: Halfelin
La Maison :: Le séjour :: Actualité :: Archives des infos.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum