palmares du Festival de Cannes !
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palmares du Festival de Cannes !
Le film "Entre les murs" du Français Laurent Cantet a obtenu dimanche la Palme d'or, récompense suprême du Festival de Cannes que la France n'avait pas remporté depuis 21 ans, a annoncé le président du jury, l'acteur et cinéaste américain Sean Penn.
Double Prix spécial du jury: Catherine Deneuve et l'acteur-réalisateur américain Clint Eastwood ont reçu ce prix qui couronne l'ensemble de leur carrière
Prix d'interprétation masculine: A Benicio Del Toro pour son interprétation d'Ernesto Guevara, dans Che, le film de Steven Soderbergh.
Prix d'interprétation féminine: A l 'actrice brésilienne Sandra Corveloni pour son rôle dans "Linha de Passe", de ses compatriotes Walter Salles et Daniela Thomas.
Prix de la mise en scène: Au film "Les Trois Singes" du Turc Nuri Bilge Ceylan
Prix du meilleur scénario: Aux frères Dardenne, Jean-Pierre et Luc pour le Silence de Lorna.
Prix du jury: Attribué à Il Divo, de l'Italien Paolo Sorrentino
Double Prix spécial du jury: Catherine Deneuve et l'acteur-réalisateur américain Clint Eastwood ont reçu ce prix qui couronne l'ensemble de leur carrière
Prix d'interprétation masculine: A Benicio Del Toro pour son interprétation d'Ernesto Guevara, dans Che, le film de Steven Soderbergh.
Prix d'interprétation féminine: A l 'actrice brésilienne Sandra Corveloni pour son rôle dans "Linha de Passe", de ses compatriotes Walter Salles et Daniela Thomas.
Prix de la mise en scène: Au film "Les Trois Singes" du Turc Nuri Bilge Ceylan
Prix du meilleur scénario: Aux frères Dardenne, Jean-Pierre et Luc pour le Silence de Lorna.
Prix du jury: Attribué à Il Divo, de l'Italien Paolo Sorrentino
Soso- Bras droit du Chef invisible
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Re: palmares du Festival de Cannes !
La presse salue la palme d'or française
L'attribution de la Palme d'or à Laurent Cantet pour "Entre les murs" faisait la une de plusieurs journaux lundi
Le cinéaste est la "première Palme d'or française depuis 21 ans", constate "Le Figaro".
Pour "Le Parisien - Aujourd'hui en France", avec le "triomphe" du film de Laurent Cantet, c'est "la palme d'or des gamins" de Paris. "Cantet, la grande classe", titre "Libération".
"Le Parisien" souligne que le cinéaste "et ses vingt-quatre héros, élèves du collège Françoise-Dolot (Paris XXe) ont vécu un moment d'exception" dimanche soir lorsque "le jury a décerné la récompense suprême".
"Cannes 2008: mention assez bien", juge "Le Figaro". A ses yeux, le jury a établi "un palmarès très radical dans une sélection à la tonalité plutôt sombre". "Entre les murs" est "plus un essai qu'un film de cinéma", juge le quotidien. Pour autant, "le jury du 61e festival a plutôt fait de bons choix". Même si "Clint Eastwood méritait mieux qu'un prix de consolation". "Une médaille en chocolat qui explique sûrement son absence à la cérémonie" de clôture, précise le journal.
Pour "Libération", la récompense de Cantet est "méritée". Une récompense "d'autant plus spectaculaire que le film revient de loin". "Sélectionné de la dernière heure, il a occupé in extremis une place laissée vacante pendant une semaine après la conférence de presse qui annonça l'intégralité de la sélection officielle", précise le journal.
La Palme d'or "consacre - à l'unanimité - un cinéaste encore jeune (46 ans), qui en trois longs métrages (...) s'est fait une place durable dans le paysage du cinéma français, où ses films ont toujours eu prise sur la réalité du monde et ses inquiétudes", poursuit "Libé".
"Le long-métrage de Laurent Cantet, à mi-chemin entre le documentaire et la fiction, tombe en effet à pic pour focaliser notre attention sur l'un des sujets particulièrement au coeur de notre société ces temps-ci: le monde éducatif", analyse de son côté "Le Dauphiné Libéré". "C'est donc un film très 'contemporain' que découvrira bientôt le grand public, entre deux propositions ministérielles sur 'l'école de demain' et trois manifestations pour la 'défense des postes'. N'oublions pas, pourtant, que la 'fracture scolaire' est loin d'être un thème neuf. N'était-il pas au mitan d'une certaine année 68 où le rouge des drapeaux l'emporta sur celui du tapis de la Croisette? Oui, une certaine année 68 où le mot d'ordre était déjà, justement, de faire sortir les élèves et les profs ... d''entre les murs'".
L'attribution de la Palme d'or à Laurent Cantet pour "Entre les murs" faisait la une de plusieurs journaux lundi
Le cinéaste est la "première Palme d'or française depuis 21 ans", constate "Le Figaro".
Pour "Le Parisien - Aujourd'hui en France", avec le "triomphe" du film de Laurent Cantet, c'est "la palme d'or des gamins" de Paris. "Cantet, la grande classe", titre "Libération".
"Le Parisien" souligne que le cinéaste "et ses vingt-quatre héros, élèves du collège Françoise-Dolot (Paris XXe) ont vécu un moment d'exception" dimanche soir lorsque "le jury a décerné la récompense suprême".
"Cannes 2008: mention assez bien", juge "Le Figaro". A ses yeux, le jury a établi "un palmarès très radical dans une sélection à la tonalité plutôt sombre". "Entre les murs" est "plus un essai qu'un film de cinéma", juge le quotidien. Pour autant, "le jury du 61e festival a plutôt fait de bons choix". Même si "Clint Eastwood méritait mieux qu'un prix de consolation". "Une médaille en chocolat qui explique sûrement son absence à la cérémonie" de clôture, précise le journal.
Pour "Libération", la récompense de Cantet est "méritée". Une récompense "d'autant plus spectaculaire que le film revient de loin". "Sélectionné de la dernière heure, il a occupé in extremis une place laissée vacante pendant une semaine après la conférence de presse qui annonça l'intégralité de la sélection officielle", précise le journal.
La Palme d'or "consacre - à l'unanimité - un cinéaste encore jeune (46 ans), qui en trois longs métrages (...) s'est fait une place durable dans le paysage du cinéma français, où ses films ont toujours eu prise sur la réalité du monde et ses inquiétudes", poursuit "Libé".
"Le long-métrage de Laurent Cantet, à mi-chemin entre le documentaire et la fiction, tombe en effet à pic pour focaliser notre attention sur l'un des sujets particulièrement au coeur de notre société ces temps-ci: le monde éducatif", analyse de son côté "Le Dauphiné Libéré". "C'est donc un film très 'contemporain' que découvrira bientôt le grand public, entre deux propositions ministérielles sur 'l'école de demain' et trois manifestations pour la 'défense des postes'. N'oublions pas, pourtant, que la 'fracture scolaire' est loin d'être un thème neuf. N'était-il pas au mitan d'une certaine année 68 où le rouge des drapeaux l'emporta sur celui du tapis de la Croisette? Oui, une certaine année 68 où le mot d'ordre était déjà, justement, de faire sortir les élèves et les profs ... d''entre les murs'".
Frodon- Nounou d'enfer
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Re: palmares du Festival de Cannes !
Collégiens primés à Cannes: "un truc de fou"
Les 24 collégiens du film "Entre les murs", Palme d'or à Cannes, ont été accueillis en héros lundi dans leur collège
En liesse, tous les élèves du collège Françoise Dolto (Paris 20e) s'étaient massés dans la cour de récréation pour fêter leurs camarades, au milieu d'une forêt de caméras et de micros.
"C'est un truc de fou qui nous arrive", commentait l'un des élèves primés à Cannes, peu après sa descente du bus qui le ramenait de la Côte d'Azur.
"Quand on nous a demandé de descendre à Cannes, on s'est bien dit que le film allait avoir une petite récompense, mais la palme... ", raconte Rabah Nautoufella, 15 ans, qui tape dans ses mains et embrasse ses camarades. Quand j'ai entendu Sean Penn dire +Ennntreeeuu les muuuurs+, j'ai explosé... Franchement, il faut le vivre pour comprendre". Après "une petite fête dans un coin VIP, il a fallu remonter à Paris... Franchement, on aurait aimé rester... Mais dans le bus, c'était plus qu'une fête, tout le voyage".
Seuls les 24 collégiens primés grâce au film de Laurent Cantet, presque tous en 3e au collège, étaient dispensés de cours lundi, mais aucune classe n'a pu échapper à l'effervescence qu'à suscitée la palme. Mais mardi matin, tout doit rentrer dans l'ordre et chacun réintégrer son banc en classe.
Le principal du collège, Jean-Claude Defaux, assure que tout sera fait pour les aider à reprendre une vie normale, avec le brevet de fin d'année et l'orientation en seconde pour tous. Certains enseignants redoutent déjà les contrecoups de cet accès de gloire, qui pourrait n'être qu'éphémère et faire naître chez certains des rêves de carrière dans le 7ème art difficiles à concrétiser.
La jalousie pointe aussi chez les camarades qui n'ont pas participé au film basé sur le volontariat. "Sûr, ils vont prendre la grosse tête...", assure un élève. "Moi, quand les producteurs sont venus dans la classe, j'ai pas voulu. Il fallait venir tous les mercredis, j'avais pas le temps. Et puis, avec un titre comme çà, je pensais que cela allait être un film pourri... Les boules!"
Le film, à mi-chemin entre la fiction et le documentaire sur le quotidien d'une classe de collège, a été très largement salué. Le ministre de l'Education Xavier Darcos a vu dans sa consécration un "très bel hommage rendu à tous les enseignants de France".
Le principal du collège Françoise Dolto, Jean-Claude Defaux, a souligné qu'il "veillerait" à ce que les enfants "restent des élèves", saluant leur performance, celle d'élèves, apprentis acteurs, qui "ne sont pas des stars". Selon lui, ils "sont très très bons dans le film, mais ils sont déjà formidables comme adolescents".
Dans un communiqué, Maurice Quénet, recteur de l'académie de Paris, a estimé que "le travail de l'équipe pédagogique du collège Françoise-Dolto" était "brillamment reconnu". "Ce film invite à rendre hommage au professionnalisme des enseignants qui oeuvrent quotidiennement par leur sérieux et leur courage à la réussite de tous les élèves", ajoute-t-il.
Le rectorat a encore salué une "oeuvre collective, fruit de l'effort continu pendant plus d'une année", estimant que "le travail et le talent qui l'ont rendue possible sont ainsi valorisés".
Les 24 collégiens du film "Entre les murs", Palme d'or à Cannes, ont été accueillis en héros lundi dans leur collège
En liesse, tous les élèves du collège Françoise Dolto (Paris 20e) s'étaient massés dans la cour de récréation pour fêter leurs camarades, au milieu d'une forêt de caméras et de micros.
"C'est un truc de fou qui nous arrive", commentait l'un des élèves primés à Cannes, peu après sa descente du bus qui le ramenait de la Côte d'Azur.
"Quand on nous a demandé de descendre à Cannes, on s'est bien dit que le film allait avoir une petite récompense, mais la palme... ", raconte Rabah Nautoufella, 15 ans, qui tape dans ses mains et embrasse ses camarades. Quand j'ai entendu Sean Penn dire +Ennntreeeuu les muuuurs+, j'ai explosé... Franchement, il faut le vivre pour comprendre". Après "une petite fête dans un coin VIP, il a fallu remonter à Paris... Franchement, on aurait aimé rester... Mais dans le bus, c'était plus qu'une fête, tout le voyage".
Seuls les 24 collégiens primés grâce au film de Laurent Cantet, presque tous en 3e au collège, étaient dispensés de cours lundi, mais aucune classe n'a pu échapper à l'effervescence qu'à suscitée la palme. Mais mardi matin, tout doit rentrer dans l'ordre et chacun réintégrer son banc en classe.
Le principal du collège, Jean-Claude Defaux, assure que tout sera fait pour les aider à reprendre une vie normale, avec le brevet de fin d'année et l'orientation en seconde pour tous. Certains enseignants redoutent déjà les contrecoups de cet accès de gloire, qui pourrait n'être qu'éphémère et faire naître chez certains des rêves de carrière dans le 7ème art difficiles à concrétiser.
La jalousie pointe aussi chez les camarades qui n'ont pas participé au film basé sur le volontariat. "Sûr, ils vont prendre la grosse tête...", assure un élève. "Moi, quand les producteurs sont venus dans la classe, j'ai pas voulu. Il fallait venir tous les mercredis, j'avais pas le temps. Et puis, avec un titre comme çà, je pensais que cela allait être un film pourri... Les boules!"
Le film, à mi-chemin entre la fiction et le documentaire sur le quotidien d'une classe de collège, a été très largement salué. Le ministre de l'Education Xavier Darcos a vu dans sa consécration un "très bel hommage rendu à tous les enseignants de France".
Le principal du collège Françoise Dolto, Jean-Claude Defaux, a souligné qu'il "veillerait" à ce que les enfants "restent des élèves", saluant leur performance, celle d'élèves, apprentis acteurs, qui "ne sont pas des stars". Selon lui, ils "sont très très bons dans le film, mais ils sont déjà formidables comme adolescents".
Dans un communiqué, Maurice Quénet, recteur de l'académie de Paris, a estimé que "le travail de l'équipe pédagogique du collège Françoise-Dolto" était "brillamment reconnu". "Ce film invite à rendre hommage au professionnalisme des enseignants qui oeuvrent quotidiennement par leur sérieux et leur courage à la réussite de tous les élèves", ajoute-t-il.
Le rectorat a encore salué une "oeuvre collective, fruit de l'effort continu pendant plus d'une année", estimant que "le travail et le talent qui l'ont rendue possible sont ainsi valorisés".
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