Santoro tient son record
Santoro tient son record
Dans l’univers du tennis, Fabrice Santoro est un ovni. Un phénomène de longévité qui, depuis près de vingt ans, arpente tous les tournois du circuit ATP. Mardi ou mercredi (tout dépend du ciel…), lorsqu’il affrontera le Russe Evgeni Korolev, le joueur inscrira pour la dix-neuvième fois son nom au tableau de Roland-Garros. Balayant d'un revers (à deux mains) le record de Guillermo Vilas, l'Argentin présent à (seulement) dix-huit reprises.
Depuis 1988 (il avait alors 16 ans), le Tahitien n’a manqué qu’une seule édition porte d'Auteuil, en 1996 (pour blessure), et obtenu son meilleur résultat – un huitième de finale – en 2001, après une victoire mémorable au 3e tour face à Marat Safin.
En janvier dernier, lors de l’Open d’Australie, «Battling Fab» avait déjà chipé à André Agassi le record du nombre de participation (62) en grand chelem. Désormais, chacune de ses apparitions dans l’un des quatre tournois majeurs assoie un peu plus son statut de vétéran des courts.
Alors qu’à 25 ans Justine Hénin vient de ranger ses raquettes, Fabrice Santoro, 35 ans et 5 mois, ignore l’idée même de sa retraite. Vétéran du top 50 mondial, le 7e Français à l’ATP doit sa longévité à un physique sans failles, faisant de lui l’un des joueurs les plus endurants du circuit. Il y a quatre ans, il avait bataillé 6h15 avec Arnaud Clément pour accéder au 2e tour de Roland. Autre record.
Très technique à défaut d’être puissant, celui que Pete Sampras surnommait «le magicien» s’est forgé au fil des ans la réputation d’un joueur spectaculaire, à la frappe de balle et aux effets déroutants. En vingt ans, son jeu à deux mains en a déboussolé plus d’un. «Tout le monde peut le battre, sauf moi, avait lancé un jour Marat Safin. Mais il est aussi capable de battre tout le monde.» Même le poids des ans, apparemment.
Depuis 1988 (il avait alors 16 ans), le Tahitien n’a manqué qu’une seule édition porte d'Auteuil, en 1996 (pour blessure), et obtenu son meilleur résultat – un huitième de finale – en 2001, après une victoire mémorable au 3e tour face à Marat Safin.
En janvier dernier, lors de l’Open d’Australie, «Battling Fab» avait déjà chipé à André Agassi le record du nombre de participation (62) en grand chelem. Désormais, chacune de ses apparitions dans l’un des quatre tournois majeurs assoie un peu plus son statut de vétéran des courts.
Alors qu’à 25 ans Justine Hénin vient de ranger ses raquettes, Fabrice Santoro, 35 ans et 5 mois, ignore l’idée même de sa retraite. Vétéran du top 50 mondial, le 7e Français à l’ATP doit sa longévité à un physique sans failles, faisant de lui l’un des joueurs les plus endurants du circuit. Il y a quatre ans, il avait bataillé 6h15 avec Arnaud Clément pour accéder au 2e tour de Roland. Autre record.
Très technique à défaut d’être puissant, celui que Pete Sampras surnommait «le magicien» s’est forgé au fil des ans la réputation d’un joueur spectaculaire, à la frappe de balle et aux effets déroutants. En vingt ans, son jeu à deux mains en a déboussolé plus d’un. «Tout le monde peut le battre, sauf moi, avait lancé un jour Marat Safin. Mais il est aussi capable de battre tout le monde.» Même le poids des ans, apparemment.
Soso- Bras droit du Chef invisible
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