Les relectures de Domenech
Les relectures de Domenech
Raymond Domenech a tenté de minimiser l'échec des Bleus. (L'Equipe)Raymond Domenech avait convoqué la presse moins de douze heures après l'échec de l'équipe de France contre l'Italie (0-2), mercredi à Châtel-Saint-Denis. En cinquante minutes, il a tenté de minimiser l'échec de l'élimination en revenant sur les faits de jeu du dernier match, concédé deux erreurs de communication mais aucune erreur particulière dans la gestion des rencontres, et donné sa version sur les différents dossiers qui ont perturbé le déroulé de la compétition (affaire Vieira, Bleus bunkérisés, absence d'esprit de corps). Voici les moments les plus importants de cette intervention, et nos éclairages.
POURQUOI VIEIRA ?
Pour Raymond Domenech, cela n'a pas été une erreur de retenir Patrick Vieira dans les vingt trois. Il plaide la bonne foi sur la guérison de sa cuisse et l'importance du joueur dans le groupe.
Les faits : Malgré une blessure à la cuisse gauche contractée le 30 mai, présentée comme une «petite déchirure» le 4 juin, Patrick Vieira a été maintenu dans la liste des vingt-trois. Il n'a pas pu jouer un match et n'en a jamais semblé proche. Il ne sait pas de quel mal il souffre et il a suggéré, lundi, avoir été mal soigné.
L'avis du sélectionneur : «Patrick est un élément important de l'équipe. On a tout fait, et lui avec, pour l'amener et le garder le plus longtemps possible. Je regrette qu'il n'y ait pas eu trois matches de plus pour justifier cette théorie. Il y avait son impact, son rôle de capitaine. Il devait transmettre, c'était une composante de son rôle. On a pris la décision ensemble. Il fallait savoir s'il tiendrait le coup, s'il était capable d'être là et de subir. On a géré au mieux et on n'a pas eu le temps de prouver qu'on avait raison. Après la Roumanie, on pensait à chaque fois qu'il pourrait jouait le match suivant. Mais il y avait deux problèmes. Son état médical, qui n'avançait pas, et état physique, car quand on ne peut pas s'entraîner, la répétition des matches est difficile. Après, je comprends les joueurs. Quand ça ne va pas assez vite, on se dit toujours qu'on pourrait faire mieux. Je ne sais pas s'il a raison, je ne suis pas médecin. Le staff médical a fait comme Pat, comme nous tous, du mieux possible pour régler une situation difficile. Je sais que tous les joueurs blessés pensent que le médecin qui les soigne n'est pas le meilleur du monde. Quand on est malade, on espère toujours le miracle et on pense qu'on va trouver ce miracle chez quelqu'un d'autre. On avait dit qu'il pourrait jouer, oui. Je ne vais pas jouer sur les mots. On pensait qu'on aurait le temps de l'amener. Je ne pense pas que cela ait influencé le match ou l'ambiance, les joueurs connaissaient la situation. Pat était honnête : "Je ne suis pas en état et je ne jouerai pas ce match-là".»
Nos précisions : Le cas Vieira est symbolique du manque d'indépendance qui a empêché le sélectionneur de réviser l'équilibre de son équipe-type et de son groupe, où les anciens de 2006 avaient une place réservée. Au mieux, Vieira a été à 50% lors des divers entraînements auxquels il a participé. Lors de la dernière opposition publique, samedi dernier, il s'est effondré comme un pantin désarticulé sur un contrôle qui exigeait de lui un changement de direction. Même une petite déchirure, diagnostic initial, rendait impossible d'avoir un Patrick Vieira à 100% à l'Euro. Mais la bonne foi des deux hommes est probable : c'est en homme blessé, la voix fébrile, que Vieira a donné sa conférence de presse à Zürich
POURQUOI VIEIRA ?
Pour Raymond Domenech, cela n'a pas été une erreur de retenir Patrick Vieira dans les vingt trois. Il plaide la bonne foi sur la guérison de sa cuisse et l'importance du joueur dans le groupe.
Les faits : Malgré une blessure à la cuisse gauche contractée le 30 mai, présentée comme une «petite déchirure» le 4 juin, Patrick Vieira a été maintenu dans la liste des vingt-trois. Il n'a pas pu jouer un match et n'en a jamais semblé proche. Il ne sait pas de quel mal il souffre et il a suggéré, lundi, avoir été mal soigné.
L'avis du sélectionneur : «Patrick est un élément important de l'équipe. On a tout fait, et lui avec, pour l'amener et le garder le plus longtemps possible. Je regrette qu'il n'y ait pas eu trois matches de plus pour justifier cette théorie. Il y avait son impact, son rôle de capitaine. Il devait transmettre, c'était une composante de son rôle. On a pris la décision ensemble. Il fallait savoir s'il tiendrait le coup, s'il était capable d'être là et de subir. On a géré au mieux et on n'a pas eu le temps de prouver qu'on avait raison. Après la Roumanie, on pensait à chaque fois qu'il pourrait jouait le match suivant. Mais il y avait deux problèmes. Son état médical, qui n'avançait pas, et état physique, car quand on ne peut pas s'entraîner, la répétition des matches est difficile. Après, je comprends les joueurs. Quand ça ne va pas assez vite, on se dit toujours qu'on pourrait faire mieux. Je ne sais pas s'il a raison, je ne suis pas médecin. Le staff médical a fait comme Pat, comme nous tous, du mieux possible pour régler une situation difficile. Je sais que tous les joueurs blessés pensent que le médecin qui les soigne n'est pas le meilleur du monde. Quand on est malade, on espère toujours le miracle et on pense qu'on va trouver ce miracle chez quelqu'un d'autre. On avait dit qu'il pourrait jouer, oui. Je ne vais pas jouer sur les mots. On pensait qu'on aurait le temps de l'amener. Je ne pense pas que cela ait influencé le match ou l'ambiance, les joueurs connaissaient la situation. Pat était honnête : "Je ne suis pas en état et je ne jouerai pas ce match-là".»
Nos précisions : Le cas Vieira est symbolique du manque d'indépendance qui a empêché le sélectionneur de réviser l'équilibre de son équipe-type et de son groupe, où les anciens de 2006 avaient une place réservée. Au mieux, Vieira a été à 50% lors des divers entraînements auxquels il a participé. Lors de la dernière opposition publique, samedi dernier, il s'est effondré comme un pantin désarticulé sur un contrôle qui exigeait de lui un changement de direction. Même une petite déchirure, diagnostic initial, rendait impossible d'avoir un Patrick Vieira à 100% à l'Euro. Mais la bonne foi des deux hommes est probable : c'est en homme blessé, la voix fébrile, que Vieira a donné sa conférence de presse à Zürich
Frodon- Nounou d'enfer
-
Nombre de messages : 43899
Age : 48
Localisation : Nîmes
Date d'inscription : 05/02/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
Race: Halfelin
Re: Les relectures de Domenech
LES BLEUS DANS UN BUNKER
Châtel-Saint-Denis et Vevey ont vécu le séjour des Bleus comme une fête, mais de nombreux riverains ont été dérangés, voire choqués, par la distance (policière), mise entre eux et le groupe. Sans parler de huis clos proprement surréalistes, avec interpellations de journalistes auxquels on confirmait pourtant qu'ils avaient le droit de stationner là.
Les faits : Les faits : Qu'il s'agisse de leur hôtel Mirador-Kempinski à Vevey ou de leurs entraînements à Châtel-Saint-Denis, l'équipe de France a tissé autour d'elle une bulle qui a donné d'elle l'image d'une sélection arrogante et paranoïaque. Trois entraînements publics chaleureux ont été l'exception à côté de la règle, qui agace passablement Jean-Pierre Escalettes, le patron de Raymond Domenech.
L'avis du sélectionneur : «C'est la configuration de l'hôtel a donné cet aspect fermé. Mais on n'a pas pris plus de mesure qu'en Allemagne. La géographie de l'endroit a donné cette impression-là, c'était une forme de cul de sac, on a été un peu victime de la géographie de l'hôtel. J'espérais qu'il fasse meilleur, qu'il y ait plus de monde aux entraînements, plus de chaleur. On n'a pas ouvert à tout le monde, c'était sur invitations. La municipalité a bien géré la distribution. Les enfants étaient heureux. On n'a pas fait payer les places, comme certaines sélections. Sinon, je ne sais pas ce qu'on aurait entendu. Ce que j'ai essayé de faire, c'est protéger l'intimité des joueurs, c'est tout. Les huis clos ? Huis clos, ça veut dire quelque chose, non ? Je ne peux pas faire des huis clos où tout le monde peut venir. On est exigent avec nous, mais pour construire une équipe sans que l'adversaire soit au courant trop tôt de nos plans, il faut se protéger. (Aux journalistes, qui percent ces huis clos à distance) Vous ne pouvez pas me le reprocher, et je ne vous reproche pas de faire votre travail. On ferme pour respecter cette qualité de travail. Ce que les journalistes n'imaginent pas, c'est qu'autour d'eux, il y a des Hollandais, des Roumains et des Italiens qui ont des jumelles aussi puissantes que les leurs. Protéger un huis clos est nécessaire. J'aurais voulu des vrais contacts avec le public d'un côté, et de vrais huis clos de l'autre. Quand j'entends dire que l'équipe de France n'est pas sympa, je précise que certains journaux suisses, avant l'Euro, avaient lancé une campagne et une polémique anti-française, contre laquelle les autorités ont essayé de lutter, car les premiers touristes en Suisse sont français. Certains journaux ont maintenu cette pression alors qu'on avait ouvert l'hôtel, le camp, tout, aux médias suisses avant la compétition.»
Nos précisions : Si le respect de l'intimité des Bleus dans leur logement est une cause défendable, le spectacle (et le coût) de dizaines et dizaines de policiers traquant les observateurs, chez l'habitant et dans les bois a eu, durant cet Euro, quelque chose de pathétique. Le sont plus encore les explications des intéressés. La police suisse dit agir sur instruction du sélectionneur, qui a semblé pendant dix jours aussi puissant qu'un préfet. La délégation française jure n'avoir rien demandé en dehors du dispositif UEFA traditionnel.
Châtel-Saint-Denis et Vevey ont vécu le séjour des Bleus comme une fête, mais de nombreux riverains ont été dérangés, voire choqués, par la distance (policière), mise entre eux et le groupe. Sans parler de huis clos proprement surréalistes, avec interpellations de journalistes auxquels on confirmait pourtant qu'ils avaient le droit de stationner là.
Les faits : Les faits : Qu'il s'agisse de leur hôtel Mirador-Kempinski à Vevey ou de leurs entraînements à Châtel-Saint-Denis, l'équipe de France a tissé autour d'elle une bulle qui a donné d'elle l'image d'une sélection arrogante et paranoïaque. Trois entraînements publics chaleureux ont été l'exception à côté de la règle, qui agace passablement Jean-Pierre Escalettes, le patron de Raymond Domenech.
L'avis du sélectionneur : «C'est la configuration de l'hôtel a donné cet aspect fermé. Mais on n'a pas pris plus de mesure qu'en Allemagne. La géographie de l'endroit a donné cette impression-là, c'était une forme de cul de sac, on a été un peu victime de la géographie de l'hôtel. J'espérais qu'il fasse meilleur, qu'il y ait plus de monde aux entraînements, plus de chaleur. On n'a pas ouvert à tout le monde, c'était sur invitations. La municipalité a bien géré la distribution. Les enfants étaient heureux. On n'a pas fait payer les places, comme certaines sélections. Sinon, je ne sais pas ce qu'on aurait entendu. Ce que j'ai essayé de faire, c'est protéger l'intimité des joueurs, c'est tout. Les huis clos ? Huis clos, ça veut dire quelque chose, non ? Je ne peux pas faire des huis clos où tout le monde peut venir. On est exigent avec nous, mais pour construire une équipe sans que l'adversaire soit au courant trop tôt de nos plans, il faut se protéger. (Aux journalistes, qui percent ces huis clos à distance) Vous ne pouvez pas me le reprocher, et je ne vous reproche pas de faire votre travail. On ferme pour respecter cette qualité de travail. Ce que les journalistes n'imaginent pas, c'est qu'autour d'eux, il y a des Hollandais, des Roumains et des Italiens qui ont des jumelles aussi puissantes que les leurs. Protéger un huis clos est nécessaire. J'aurais voulu des vrais contacts avec le public d'un côté, et de vrais huis clos de l'autre. Quand j'entends dire que l'équipe de France n'est pas sympa, je précise que certains journaux suisses, avant l'Euro, avaient lancé une campagne et une polémique anti-française, contre laquelle les autorités ont essayé de lutter, car les premiers touristes en Suisse sont français. Certains journaux ont maintenu cette pression alors qu'on avait ouvert l'hôtel, le camp, tout, aux médias suisses avant la compétition.»
Nos précisions : Si le respect de l'intimité des Bleus dans leur logement est une cause défendable, le spectacle (et le coût) de dizaines et dizaines de policiers traquant les observateurs, chez l'habitant et dans les bois a eu, durant cet Euro, quelque chose de pathétique. Le sont plus encore les explications des intéressés. La police suisse dit agir sur instruction du sélectionneur, qui a semblé pendant dix jours aussi puissant qu'un préfet. La délégation française jure n'avoir rien demandé en dehors du dispositif UEFA traditionnel.
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Re: Les relectures de Domenech
DES JOUEURS, PAS D'ÉQUIPE
A l'esprit de corps exceptionnel de 2006, a succédé une paix interne dégradée par les mauvais résultats et les égoïsmes en 2008. Finalement, l'Euro suisse ressemble beaucoup à l'échec de l'Euro 2004, qui avait dégoûté Zidane, Thuram et Makelele au point d'arrêter une première fois.
Les faits : Dans un même contexte très fermé, les joueurs qui venaient en conférence de presse en 2006 dégageaient une cohésion, une conviction, un élan qui les porterait ensuite vers la finale. En 2008, rien de comparable, avec en point d'orgue deux interventions très personnelles (Vieira, Thuram) en fin de tournoi et des proclamations sur «le super état d'esprit du groupe» démenties par les faits, puis en partie par le sélectionneur lui-même, mercredi.
L'avis du sélectionneur : «C'était totalement différent. En 2006, les critiques étaient venues avant le tournoi. L'équipe avait été très bousculée avant d'arriver en Allemagne. Dans l'esprit des gens, elle venait faire de la figuration au Mondial. Dans ces cas-là, tout le monde se soude, on ne veut pas passer pour des cons. Pour cette année, quand on vit pendant des mois avec des gens qui vous disent « vous allez être champions d'Europe, vous avez la meilleure équipe », même à ceux qui n'ont rien joué et rien gagné, c'est plus difficile de concrétiser et de se solidifier en progressant. C'est peut-être la leçon de cet Euro. Avec un mélange de génération, est venu un manque d'homogénéité. Il faut du temps pour la construire, car il y a des écarts de mentalité, de vie. On n'a pas eu ces matches supplémentaires qui permettent à l'équipe d'évoluer. (.)Je pense que chez les jeunes, il y a du respect pour ce que les anciens ont fait et vécu. Mais quand on a vingt ans, les vieux sont tous des vieux cons. Et pour les vieux, les autres sont des petits cons. Mais ils ont transmis. Chacun a intégré en fonction de ses capacités. Certains n'entendront rien, c'est comme ça.»
Nos précisions : La vie interne des Bleus est un sujet de plus en plus difficiles à percer pour les médias, méthodiquement tenus à l'écart et confrontés à des joueurs politiquement correct sur toutes ces questions. Avant le tournoi, plus qu'un esprit de groupe délité, c'est une certaine décontraction doublée de confiance en soi qui était perceptible dans les comportements. Les mauvais résultats ont fait remonter tous les égoïsmes, incontournables dans le sport de haut niveau, formidablement attisés en période de mauvais résultats. L'altercation entre Vieira et Evra, surprise par une caméra au soir de la défaite de Berne contre les Pays-Bas en est la face visible. Au fond, la mécanique de l'échec de 2008 ressemble beaucoup à celle de 2004. De superbes joueurs sur le papier, une prime aux anciens sur le terrain, un message du sélectionneur brouillé, un plan de jeu incertain et, comme conséquence, plutôt que comme cause, un groupe devenu incapable de faire cause commune.
A l'esprit de corps exceptionnel de 2006, a succédé une paix interne dégradée par les mauvais résultats et les égoïsmes en 2008. Finalement, l'Euro suisse ressemble beaucoup à l'échec de l'Euro 2004, qui avait dégoûté Zidane, Thuram et Makelele au point d'arrêter une première fois.
Les faits : Dans un même contexte très fermé, les joueurs qui venaient en conférence de presse en 2006 dégageaient une cohésion, une conviction, un élan qui les porterait ensuite vers la finale. En 2008, rien de comparable, avec en point d'orgue deux interventions très personnelles (Vieira, Thuram) en fin de tournoi et des proclamations sur «le super état d'esprit du groupe» démenties par les faits, puis en partie par le sélectionneur lui-même, mercredi.
L'avis du sélectionneur : «C'était totalement différent. En 2006, les critiques étaient venues avant le tournoi. L'équipe avait été très bousculée avant d'arriver en Allemagne. Dans l'esprit des gens, elle venait faire de la figuration au Mondial. Dans ces cas-là, tout le monde se soude, on ne veut pas passer pour des cons. Pour cette année, quand on vit pendant des mois avec des gens qui vous disent « vous allez être champions d'Europe, vous avez la meilleure équipe », même à ceux qui n'ont rien joué et rien gagné, c'est plus difficile de concrétiser et de se solidifier en progressant. C'est peut-être la leçon de cet Euro. Avec un mélange de génération, est venu un manque d'homogénéité. Il faut du temps pour la construire, car il y a des écarts de mentalité, de vie. On n'a pas eu ces matches supplémentaires qui permettent à l'équipe d'évoluer. (.)Je pense que chez les jeunes, il y a du respect pour ce que les anciens ont fait et vécu. Mais quand on a vingt ans, les vieux sont tous des vieux cons. Et pour les vieux, les autres sont des petits cons. Mais ils ont transmis. Chacun a intégré en fonction de ses capacités. Certains n'entendront rien, c'est comme ça.»
Nos précisions : La vie interne des Bleus est un sujet de plus en plus difficiles à percer pour les médias, méthodiquement tenus à l'écart et confrontés à des joueurs politiquement correct sur toutes ces questions. Avant le tournoi, plus qu'un esprit de groupe délité, c'est une certaine décontraction doublée de confiance en soi qui était perceptible dans les comportements. Les mauvais résultats ont fait remonter tous les égoïsmes, incontournables dans le sport de haut niveau, formidablement attisés en période de mauvais résultats. L'altercation entre Vieira et Evra, surprise par une caméra au soir de la défaite de Berne contre les Pays-Bas en est la face visible. Au fond, la mécanique de l'échec de 2008 ressemble beaucoup à celle de 2004. De superbes joueurs sur le papier, une prime aux anciens sur le terrain, un message du sélectionneur brouillé, un plan de jeu incertain et, comme conséquence, plutôt que comme cause, un groupe devenu incapable de faire cause commune.
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