Sarkozy , lundi au 19/20 de France 3
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Sarkozy , lundi au 19/20 de France 3
Le chef de l'Etat sera interrogé sur l'Europe, à la veille du début de la présidence française de l'UE
"Dès 19H00, et pendant une heure, il répondra aux questions de Paul Nahon, Audrey Pulvar, Gérard Leclerc et Véronique Auger. En duplex, les journalistes des rédactions régionales de France 3 évoqueront, par leurs questions au Président de la République, les préoccupations des Français dans l'ensemble du pays", a indiqué la chaîne.
"L'interview du chef de l'Etat portera sur les grands dossiers de l'Europe au cours de cette Présidence française", a précisé France 3.
"Dès 19H00, et pendant une heure, il répondra aux questions de Paul Nahon, Audrey Pulvar, Gérard Leclerc et Véronique Auger. En duplex, les journalistes des rédactions régionales de France 3 évoqueront, par leurs questions au Président de la République, les préoccupations des Français dans l'ensemble du pays", a indiqué la chaîne.
"L'interview du chef de l'Etat portera sur les grands dossiers de l'Europe au cours de cette Présidence française", a précisé France 3.
stef- La cévenole... pas la cévénole !!!!
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Re: Sarkozy , lundi au 19/20 de France 3
Sarkozy explique ses ambitions pour une Europe en crise
PARIS (AFP) - A quelques heures du début de la présidence française de l'Union européenne (UE), Nicolas Sarkozy explique lundi soir lors d'une intervention télévisée les priorités de "son" mandat, sérieusement chamboulées par le "non" irlandais au traité de Lisbonne.
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Pendant une heure, le chef de l'Etat doit détailler lors du 19/20 de France 3 ses ambitions sur l'environnement, l'immigration, la défense et la sécurité ou la crise pétrolière, des sujets de préoccupation quotidienne des citoyens européens qu'il veut remettre au coeur de l'agenda de Bruxelles.
"A la fin de la présidence française, je voudrais que l'Europe ait une politique de la défense, une politique de l'immigration, une politique de l'énergie, une politique de l'environnement", avait-il lancé plein d'assurance le 8 janvier lors de sa conférence de presse de rentrée.
Six mois plus tard, Nicolas Sarkozy prend la barre d'une UE en pleine tempête, alors que l'Irlande a fait dérailler le processus de ratification du traité de Lisbonne et que les citoyens des 27 pays ne cachent plus, sondage après sondage, leur scepticisme face au projet européen.
Maître d'oeuvre avec l'Allemagne de l'effort qui a permis, grâce au projet de traité "simplifié", de relancer l'Europe après le double "non" des Français et des Néerlandais à la constitution en 2005, Nicolas Sarkozy devra une nouvelle fois consacrer ces prochains mois une bonne part de son énergie à gérer les conséquences d'un autre "non", celui de Dublin.
Pour sortir de la crise, le président français a déjà fixé une ligne: poursuivre coûte que coûte le processus de ratification du traité de Lisbonne, en faisant le forcing auprès de Tchèques très hésitants et en évitant de donner l'impression d'isoler ou de contraindre Dublin. Avec l'espoir que le Premier ministre irlandais Brian Cowen accepte d'organiser un nouveau vote.
Afin de surmonter la crise de confiance révélée par le référendum irlandais, Nicolas Sarkozy espère faire adopter pendant sa présidence le paquet énergie-climat et un pacte européen pour l'immigration, et faire des progrès sur l'Europe de la défense, des initiatives conçues comme une réponse aux attentes de citoyens déçus par la bureaucratie de Bruxelles.
"L'Europe, ça a été vécu pour protéger, et tant d'Européens pensent que l'Europe ça inquiète", regrettait-il au lendemain du référendum irlandais. "A nous d'en tenir compte, pas dans six mois, tout de suite". Pour y parvenir, le président français devra rassurer ses partenaires européens sur sa volonté de se ranger à la "culture du compromis".
Si tous ont loué sa contribution capitale en faveur du traité de Lisbonne, beaucoup se sont agacés des critiques contre la Banque centrale européenne (BCE) et "l'euro fort" de la part d'un dirigeant accusé de laisser filer les déficits publics de la France.
Son projet d'Union pour la Méditerranée (UPM), finalement révisé à la baisse après la fronde menée par Angela Merkel, et son insistance à promouvoir une suspension de la TVA sur le pétrole contre l'avis du reste de l'Europe ont illustré l'inquiétude suscitée à Bruxelles par le style jugé "brutal" et "arrogant" de Nicolas Sarkozy.
A la veille de la présidence française, nombre d'observateurs pronostiquent un mandat difficile pour Nicolas Sarkozy. "Il sera jugé sur sa capacité à sauver le traité de Lisbonne", estime Philippe Moreau-Desfarges, de l'Institut français des relations internationales (Ifri). "S'il réussit à le faire adopter par tous les pays sauf l'Irlande, ce sera déjà un succès".
PARIS (AFP) - A quelques heures du début de la présidence française de l'Union européenne (UE), Nicolas Sarkozy explique lundi soir lors d'une intervention télévisée les priorités de "son" mandat, sérieusement chamboulées par le "non" irlandais au traité de Lisbonne.
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Pendant une heure, le chef de l'Etat doit détailler lors du 19/20 de France 3 ses ambitions sur l'environnement, l'immigration, la défense et la sécurité ou la crise pétrolière, des sujets de préoccupation quotidienne des citoyens européens qu'il veut remettre au coeur de l'agenda de Bruxelles.
"A la fin de la présidence française, je voudrais que l'Europe ait une politique de la défense, une politique de l'immigration, une politique de l'énergie, une politique de l'environnement", avait-il lancé plein d'assurance le 8 janvier lors de sa conférence de presse de rentrée.
Six mois plus tard, Nicolas Sarkozy prend la barre d'une UE en pleine tempête, alors que l'Irlande a fait dérailler le processus de ratification du traité de Lisbonne et que les citoyens des 27 pays ne cachent plus, sondage après sondage, leur scepticisme face au projet européen.
Maître d'oeuvre avec l'Allemagne de l'effort qui a permis, grâce au projet de traité "simplifié", de relancer l'Europe après le double "non" des Français et des Néerlandais à la constitution en 2005, Nicolas Sarkozy devra une nouvelle fois consacrer ces prochains mois une bonne part de son énergie à gérer les conséquences d'un autre "non", celui de Dublin.
Pour sortir de la crise, le président français a déjà fixé une ligne: poursuivre coûte que coûte le processus de ratification du traité de Lisbonne, en faisant le forcing auprès de Tchèques très hésitants et en évitant de donner l'impression d'isoler ou de contraindre Dublin. Avec l'espoir que le Premier ministre irlandais Brian Cowen accepte d'organiser un nouveau vote.
Afin de surmonter la crise de confiance révélée par le référendum irlandais, Nicolas Sarkozy espère faire adopter pendant sa présidence le paquet énergie-climat et un pacte européen pour l'immigration, et faire des progrès sur l'Europe de la défense, des initiatives conçues comme une réponse aux attentes de citoyens déçus par la bureaucratie de Bruxelles.
"L'Europe, ça a été vécu pour protéger, et tant d'Européens pensent que l'Europe ça inquiète", regrettait-il au lendemain du référendum irlandais. "A nous d'en tenir compte, pas dans six mois, tout de suite". Pour y parvenir, le président français devra rassurer ses partenaires européens sur sa volonté de se ranger à la "culture du compromis".
Si tous ont loué sa contribution capitale en faveur du traité de Lisbonne, beaucoup se sont agacés des critiques contre la Banque centrale européenne (BCE) et "l'euro fort" de la part d'un dirigeant accusé de laisser filer les déficits publics de la France.
Son projet d'Union pour la Méditerranée (UPM), finalement révisé à la baisse après la fronde menée par Angela Merkel, et son insistance à promouvoir une suspension de la TVA sur le pétrole contre l'avis du reste de l'Europe ont illustré l'inquiétude suscitée à Bruxelles par le style jugé "brutal" et "arrogant" de Nicolas Sarkozy.
A la veille de la présidence française, nombre d'observateurs pronostiquent un mandat difficile pour Nicolas Sarkozy. "Il sera jugé sur sa capacité à sauver le traité de Lisbonne", estime Philippe Moreau-Desfarges, de l'Institut français des relations internationales (Ifri). "S'il réussit à le faire adopter par tous les pays sauf l'Irlande, ce sera déjà un succès".
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