Madrid en deuil après le drame de la Spanair
2 participants
Madrid en deuil après le drame de la Spanair
Avec 153 tués et 19 blessés, le crash ce mercredi à Madrid d'un McDonnel Douglas de la Spanair est l'accident d'avion le plus meurtrier qu'ait connu l'Espagne depuis celui d'un Boeing 747 de la compagnie colombienne Avianca, qui avait fait 180 morts en 1983. Un deuil de trois jours a été décrété dans la région et la ville de Madrid et une chapelle ardente a été installée au Centre des Congrès de la capitale espagnole où ont été transportés mercredi soir les corps des victimes pour identification.
Le roi Juan Carlos et la famille royale devraient visiter les blessés ce jeudi et rendre hommage aux victimes de cette tragédie qui a bouleversé l'Espagne. Le président du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, a interrompu ses vacances pour se rendre sur les lieux. "Le gouvernement est profondément attristé, comme le sont tous les Espagnols", a-t-il déclaré à la presse. Le Comité olympique espagnol a fait savoir que le drapeau national serait mis en berne au village olympique à Pékin alors que l'équipe nationale de football devait porter un brassard noir pendant son match amical contre le Danemark. Le Premier ministre français François Fillon a envoyé un message à son homologue espagnol pour lui adresser en son nom personnel et au nom du gouvernement ses "condoléances attristées".
"Seule la queue était reconnaissable"
Spanair a publié mercredi en fin de soirée la liste des passagers sur son site internet sans préciser leur nationalité. Les médias espagnols faisaient état officieusement de 4 Allemands, 2 suédois, 1 Chilien et 1 Colombienne, qui a survécu. A Barajas, tout comme à Las Palmas, aux Canaries, destination de l'appareil qui s'est écrasé à Madrid, des centaines de parents et proches des passagers de l'avion se sont rués mercredi soir à l'aéroport en état de choc. Ils ont été rassemblés dans un hall fermé à la presse et pris en charge par une cellule psychologique de la Croix-Rouge. Pendant qu'à l'aéroport madrilène, les recherches se sont poursuivies dans la nuit autour de l'épave, toujours invisible aux yeux des journalistes, mais que les secouristes ont décrite comme entièrement ravagée. "Seule la queue était reconnaissable, il y avait des débris éparpillés partout et des corps dans une large zone. Il y avait beaucoup d'enfants", a déclaré Herbigio Corral, qui a dirigé les opérations de secours.
L'enquête devra désormais éclairer les circonstances du drame, qui restent encore floues. L'appareil avait 15 ans d'âge et avait passé sa dernière révision entre fin 2007 et début 2008. Le vol avait plus d'une heure de retard et avait déjà dû différer son décollage. Pour quelle raison ? Un problème technique a été évoqué, sans plus de précisions. Selon le site internet du quotidien espagnol El Mundo, le réacteur gauche de l'appareil aurait pris feu au moment de l'envol. D'autres sources ont évoqué "une erreur au décollage".
Le numéro de vol est le JK 5022. Spanair a mis a disposition des familles des proches un numéro d'urgence 00 34 800 400 200
Le roi Juan Carlos et la famille royale devraient visiter les blessés ce jeudi et rendre hommage aux victimes de cette tragédie qui a bouleversé l'Espagne. Le président du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, a interrompu ses vacances pour se rendre sur les lieux. "Le gouvernement est profondément attristé, comme le sont tous les Espagnols", a-t-il déclaré à la presse. Le Comité olympique espagnol a fait savoir que le drapeau national serait mis en berne au village olympique à Pékin alors que l'équipe nationale de football devait porter un brassard noir pendant son match amical contre le Danemark. Le Premier ministre français François Fillon a envoyé un message à son homologue espagnol pour lui adresser en son nom personnel et au nom du gouvernement ses "condoléances attristées".
"Seule la queue était reconnaissable"
Spanair a publié mercredi en fin de soirée la liste des passagers sur son site internet sans préciser leur nationalité. Les médias espagnols faisaient état officieusement de 4 Allemands, 2 suédois, 1 Chilien et 1 Colombienne, qui a survécu. A Barajas, tout comme à Las Palmas, aux Canaries, destination de l'appareil qui s'est écrasé à Madrid, des centaines de parents et proches des passagers de l'avion se sont rués mercredi soir à l'aéroport en état de choc. Ils ont été rassemblés dans un hall fermé à la presse et pris en charge par une cellule psychologique de la Croix-Rouge. Pendant qu'à l'aéroport madrilène, les recherches se sont poursuivies dans la nuit autour de l'épave, toujours invisible aux yeux des journalistes, mais que les secouristes ont décrite comme entièrement ravagée. "Seule la queue était reconnaissable, il y avait des débris éparpillés partout et des corps dans une large zone. Il y avait beaucoup d'enfants", a déclaré Herbigio Corral, qui a dirigé les opérations de secours.
L'enquête devra désormais éclairer les circonstances du drame, qui restent encore floues. L'appareil avait 15 ans d'âge et avait passé sa dernière révision entre fin 2007 et début 2008. Le vol avait plus d'une heure de retard et avait déjà dû différer son décollage. Pour quelle raison ? Un problème technique a été évoqué, sans plus de précisions. Selon le site internet du quotidien espagnol El Mundo, le réacteur gauche de l'appareil aurait pris feu au moment de l'envol. D'autres sources ont évoqué "une erreur au décollage".
Le numéro de vol est le JK 5022. Spanair a mis a disposition des familles des proches un numéro d'urgence 00 34 800 400 200
Soso- Bras droit du Chef invisible
-
Nombre de messages : 75253
Age : 52
Localisation : Rueil-Malmaison
Date d'inscription : 12/01/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage:
Classe:
Race:
Re: Madrid en deuil après le drame de la Spanair
Madrid: trois Français parmi les victimes du crash de la Spanair (Quai d'Orsay)
Frodon- Nounou d'enfer
-
Nombre de messages : 43899
Age : 48
Localisation : Nîmes
Date d'inscription : 05/02/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
Race: Halfelin
Re: Madrid en deuil après le drame de la Spanair
Crash aérien à Madrid : 3 Français figurent parmi les 153 morts
Trois Français figurent parmi les 153 victimes du crash survenu mercredi à l'aéroport de Madrid, a annoncé jeudi un porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Il s'agit de l'un des plus graves accidents d'avion en Europe de ces quinze dernières années. Un appareil de la compagnie espagnole Spanair, qui transportait 162 passagers (parmi lesquels 22 enfants) et 10 membres d'équipage, a pris feu peu après avoir décollé de l'aéroport de Madrid-Baraja et alors qu'il tentait un atterrissage d'urgence, mercredi vers 14 h 45.
Tout au long de l'après-midi et de la soirée, la plus grande confusion a régné quant au bilan exact de la catastrophe. Finalement, le bilan officiel est tombé peu après 23 heures. La tragédie aérienne de Barajas a fait 153 morts et 19 blessés qui ont été transportés dans les hôpitaux alentour. Il s'agit du plus grave accident aérien depuis 25 ans en Espagne.
Les premiers témoignages cités par les médias espagnols font état de problèmes techniques sur l'appareil peu de temps avant le décollage, mais les circonstances précises du sinistre restent encore à déterminer . Il semblerait qu'un moteur ait pris feu au décollage, forçant l'avion à tenter un atterrissage d'urgence qui a échoué. Peu après l'accident, d'épaisses colonnes de fumée s'élevaient dans le ciel de l'aéroport, un membre des secours interrogé sur CNN+ dit avoir vu des dizaines de corps. "Ils étaient carbonisés", a-t-il déclaré. Un témoignage corroboré par un autre secouriste cité sur le site d' El Mundo , qui certifie que la carcasse de l'avion "était pleine de cadavres carbonisés".
Trois Français figurent parmi les 153 victimes du crash survenu mercredi à l'aéroport de Madrid, a annoncé jeudi un porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Il s'agit de l'un des plus graves accidents d'avion en Europe de ces quinze dernières années. Un appareil de la compagnie espagnole Spanair, qui transportait 162 passagers (parmi lesquels 22 enfants) et 10 membres d'équipage, a pris feu peu après avoir décollé de l'aéroport de Madrid-Baraja et alors qu'il tentait un atterrissage d'urgence, mercredi vers 14 h 45.
Tout au long de l'après-midi et de la soirée, la plus grande confusion a régné quant au bilan exact de la catastrophe. Finalement, le bilan officiel est tombé peu après 23 heures. La tragédie aérienne de Barajas a fait 153 morts et 19 blessés qui ont été transportés dans les hôpitaux alentour. Il s'agit du plus grave accident aérien depuis 25 ans en Espagne.
Les premiers témoignages cités par les médias espagnols font état de problèmes techniques sur l'appareil peu de temps avant le décollage, mais les circonstances précises du sinistre restent encore à déterminer . Il semblerait qu'un moteur ait pris feu au décollage, forçant l'avion à tenter un atterrissage d'urgence qui a échoué. Peu après l'accident, d'épaisses colonnes de fumée s'élevaient dans le ciel de l'aéroport, un membre des secours interrogé sur CNN+ dit avoir vu des dizaines de corps. "Ils étaient carbonisés", a-t-il déclaré. Un témoignage corroboré par un autre secouriste cité sur le site d' El Mundo , qui certifie que la carcasse de l'avion "était pleine de cadavres carbonisés".
Frodon- Nounou d'enfer
-
Nombre de messages : 43899
Age : 48
Localisation : Nîmes
Date d'inscription : 05/02/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
Race: Halfelin
Re: Madrid en deuil après le drame de la Spanair
Ce qu'avait signalé le pilote de la Spanair
L'accident d'un avion de la Spanair qui a fait 153 morts mercredi après-midi à l'aéroport de Madrid est intervenu en phase de décollage, mais les circonstances précises de la tragédie restaient à déterminer. Le décollage était prévu à 13 heures locales, mais un problème technique avait été constaté alors que l'avion approchait de la piste. D'où une deuxième tentative, cette fois fatale. La nature de cet incident resté jusqu'alors mystérieux, et soupçonné d'être lié directement au drame, a été dévoilée jeudi par la Spanair. "Le pilote, avant le décollage, est retourné à la porte d'embarquement, informant de l'existence d'un problème de surchauffe sur une prise d'air", a déclaré lors d'une conférence de presse à Madrid le sous-directeur général de la compagnie aérienne. Cette fameuse prise d'air se situe sous une fenêtre du cockpit de pilotage et n'est donc pas liée au réacteur. "Le problème a été résolu en accord avec les règlements", a-t-il ajouté, précisant que le personnel technique avait "isolé" la prise d'air, en l'éteignant, ce qui est réglementaire.
Cet incident ne semble donc pas éclairer l'origine du crash. Selon la ministre espagnole des Infrastructures Magdalena Alvarez, à l'instant du drame, l'avion MD 82 avait commencé à décoller, ses roues avant quitté le sol, mais il reste à vérifier si c'était également le cas des roues arrière. A ce moment-là, selon les médias espagnols, le moteur gauche de l'avion aurait pris feu et l'appareil, déséquilibré, serait sorti vers la droite de la piste, avant de se disloquer sous le choc, le feu se propageant rapidement à toute la carlingue. Certains experts estiment toutefois qu'un incendie de réacteur n'est pas suffisant pour expliquer l'accident et que d'autres causes pourraient être à l'origine de la catastrophe. L'avion aurait normalement dû pencher vers la gauche.
Spanair, confrontée à une concurrence rude
Le McDonnell Douglas 82 est un appareil court/moyen courrier de conception ancienne mais encore très utilisé dans le monde. L'avion accidenté à Madrid avait 15 ans d'âge, ce qui n'est pas très vieux dans l'aviation civile, et avait été révisé début 2008, selon Spanair. Un expert aéronautique français a évoqué des avions "très sollicités" en période de vacances d'été. La maintenance était-elle insuffisante ? La compagnie Spanair, confrontée à une concurrence rude et à la hausse des prix du kérosène, a enregistré une perte de 81 millions de dollars au premier semestre et annoncé le licenciement d'un millier de ses employés. Quelques heures avant l'accident de Madrid, ses pilotes menaçaient de faire grève. "Les pilotes avaient dénoncé qu'ils faisaient des journées à la limite de leurs capacités, avec des horaires abusifs et qu'il manquait de personnel de bord et de maintenance pour faire face à l'activité intense du mois d'août", a affirmé jeudi le quotidien El Mundo. L'entretien des appareils aurait-il pâti de la conjoncture économique ?
Les deux boîtes noires de l'appareil ont été retrouvées et devraient être analysées rapidement pour déterminer les raisons de l'accident. Il faudra "mener l'enquête à fond" pour dégager les responsabilités et éviter que "de tels accidents surviennent à nouveau", a souligné la ministre espagnole des Infrastructures. La secrétaire d'Etat à la Communication Nieves Goicoechea a déclaré pour sa part qu'il n'y avait "aucun doute sur le fait qu'il s'agit d'un accident", écartant l'hypothèse d'un acte terroriste, alors que l'organisation basque armée ETA poursuit ses attentats en Espagne. Le constructeur américain Boeing, qui a absorbé McDonnell Douglas en 1997 et assure la maintenance des MD 82, s'est dit pour sa part "prêt à fournir une assistance technique" aux enquêteurs.
L'accident d'un avion de la Spanair qui a fait 153 morts mercredi après-midi à l'aéroport de Madrid est intervenu en phase de décollage, mais les circonstances précises de la tragédie restaient à déterminer. Le décollage était prévu à 13 heures locales, mais un problème technique avait été constaté alors que l'avion approchait de la piste. D'où une deuxième tentative, cette fois fatale. La nature de cet incident resté jusqu'alors mystérieux, et soupçonné d'être lié directement au drame, a été dévoilée jeudi par la Spanair. "Le pilote, avant le décollage, est retourné à la porte d'embarquement, informant de l'existence d'un problème de surchauffe sur une prise d'air", a déclaré lors d'une conférence de presse à Madrid le sous-directeur général de la compagnie aérienne. Cette fameuse prise d'air se situe sous une fenêtre du cockpit de pilotage et n'est donc pas liée au réacteur. "Le problème a été résolu en accord avec les règlements", a-t-il ajouté, précisant que le personnel technique avait "isolé" la prise d'air, en l'éteignant, ce qui est réglementaire.
Cet incident ne semble donc pas éclairer l'origine du crash. Selon la ministre espagnole des Infrastructures Magdalena Alvarez, à l'instant du drame, l'avion MD 82 avait commencé à décoller, ses roues avant quitté le sol, mais il reste à vérifier si c'était également le cas des roues arrière. A ce moment-là, selon les médias espagnols, le moteur gauche de l'avion aurait pris feu et l'appareil, déséquilibré, serait sorti vers la droite de la piste, avant de se disloquer sous le choc, le feu se propageant rapidement à toute la carlingue. Certains experts estiment toutefois qu'un incendie de réacteur n'est pas suffisant pour expliquer l'accident et que d'autres causes pourraient être à l'origine de la catastrophe. L'avion aurait normalement dû pencher vers la gauche.
Spanair, confrontée à une concurrence rude
Le McDonnell Douglas 82 est un appareil court/moyen courrier de conception ancienne mais encore très utilisé dans le monde. L'avion accidenté à Madrid avait 15 ans d'âge, ce qui n'est pas très vieux dans l'aviation civile, et avait été révisé début 2008, selon Spanair. Un expert aéronautique français a évoqué des avions "très sollicités" en période de vacances d'été. La maintenance était-elle insuffisante ? La compagnie Spanair, confrontée à une concurrence rude et à la hausse des prix du kérosène, a enregistré une perte de 81 millions de dollars au premier semestre et annoncé le licenciement d'un millier de ses employés. Quelques heures avant l'accident de Madrid, ses pilotes menaçaient de faire grève. "Les pilotes avaient dénoncé qu'ils faisaient des journées à la limite de leurs capacités, avec des horaires abusifs et qu'il manquait de personnel de bord et de maintenance pour faire face à l'activité intense du mois d'août", a affirmé jeudi le quotidien El Mundo. L'entretien des appareils aurait-il pâti de la conjoncture économique ?
Les deux boîtes noires de l'appareil ont été retrouvées et devraient être analysées rapidement pour déterminer les raisons de l'accident. Il faudra "mener l'enquête à fond" pour dégager les responsabilités et éviter que "de tels accidents surviennent à nouveau", a souligné la ministre espagnole des Infrastructures. La secrétaire d'Etat à la Communication Nieves Goicoechea a déclaré pour sa part qu'il n'y avait "aucun doute sur le fait qu'il s'agit d'un accident", écartant l'hypothèse d'un acte terroriste, alors que l'organisation basque armée ETA poursuit ses attentats en Espagne. Le constructeur américain Boeing, qui a absorbé McDonnell Douglas en 1997 et assure la maintenance des MD 82, s'est dit pour sa part "prêt à fournir une assistance technique" aux enquêteurs.
Soso- Bras droit du Chef invisible
-
Nombre de messages : 75253
Age : 52
Localisation : Rueil-Malmaison
Date d'inscription : 12/01/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage:
Classe:
Race:
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|