Fillon signe le contrat territorial Pays basque
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Fillon signe le contrat territorial Pays basque
Le Premier ministre François Fillon s'est rendu lundi à Bayonne et à Saint-Jean-de-Luz, où il a notamment signé un contrat territorial Pays basque 2007-2013 au conseil général des Pyrénées-Atlantiques. Des membres de la gauche nationaliste basque ont manifesté pendant la signature de ce contrat qu'ils ont qualifié de "joli ruban et de bel emballage", réclamant par ailleurs plus d'autonomie.
Le chef du gouvernement a pour sa part assuré les élus locaux de sa volonté de "mettre le paquet sur l'innovation et la compétitivité du territoire", annonçant par exemple de la part de l'Etat des "efforts majeurs sur les transports, notamment ferroviaires". D'ici 2013, l'Etat devrait s'engager à hauteur de 123 millions d'euros, le reste étant à la charge de la région et du département.
Dans l'antenne bayonnaise du conseil général des Pyrénées-Atlantiques, M. Fillon a notamment annoncé "des outils inédits" en citant "une technocité aéronautique de 10 hectares sur la Communauté d'agglomération Bayonne-Anglet-Biarritz", "un centre de services consacré aux sports de glisse, ouvert par la CCI et qui sera le plus grand dédié à cette industrie dans le monde" et "une cité des métiers" à Bayonne.
François Fillon avait auparavant visité le siège européen de l'équipementier de sports de glisse Quiksilver à Saint-Jean-de-Luz. Avec un chiffre d'affaire de 598 millions d'euros en 2007, la société doit s'agrandir cette année. Accompagné de la ministre de l'intérieur Michèle Alliot-Marie, élue de Saint-Jean-de-Luz, il a estimé que Quiksilver constituait "un beau modèle de ce que la France peut faire en matière de mondialisation, dans une région de France qui n'est pas Paris, qui n'est pas très industrialisée".
Soucieux de "puiser des talents, des inspirations, des modèles originaux dans nos terroirs" ou de "sauvegarder nos ancrages culturels", le Premier ministre n'a cependant pas répondu aux attentes d'une partie de la population, dont la plateforme Batera, qui revendique un département Pays Basque, une chambre d'agriculture spécifique et une officialisation de la langue basque.
Alors que des banderoles réclamaient "une consultation populaire" ou un "référendum" pour la création d'un département Pays Basque, l'élu de Biarritz Jakes Abeberry a remis à M. Fillon une lettre dénonçant "l'aspect joli ruban et bel emballage" du contrat territorial et une "mise en scène (qui) n'a d'autre but que de persuader les habitants du Pays basque qu'il y a ici une forme de gouvernance supérieure et plus efficace qu'ailleurs, que le Pays basque est davantage reconnu sans institution qu'il ne le serait avec une institution".
Le porte-parole du parti indépendantiste Batasuna, Xabi Larralde, a pour sa part estimé que le budget total de 213 millions d'euros de ce contrat territorial, qui doit notamment couvrir un programme d'aménagement du territoire jusqu'en 2013, "ne représente rien" et soit "équivalent au budget de fonctionnement de la Communauté d'agglomération Bayonne-Biarritz-Anglet", a-t-il confié à l'Associated Press.
Enfin, un nouveau collectif rassemblant des personnalités indépendantistes et baptisé "Autonomia" a qualifié ce contrat territorial et la démarche qui l'accompagne d'"outil visant à maintenir le statu quo autour d'une situation de non-reconnaissance politique du Pays basque Nord".
Le chef du gouvernement a pour sa part assuré les élus locaux de sa volonté de "mettre le paquet sur l'innovation et la compétitivité du territoire", annonçant par exemple de la part de l'Etat des "efforts majeurs sur les transports, notamment ferroviaires". D'ici 2013, l'Etat devrait s'engager à hauteur de 123 millions d'euros, le reste étant à la charge de la région et du département.
Dans l'antenne bayonnaise du conseil général des Pyrénées-Atlantiques, M. Fillon a notamment annoncé "des outils inédits" en citant "une technocité aéronautique de 10 hectares sur la Communauté d'agglomération Bayonne-Anglet-Biarritz", "un centre de services consacré aux sports de glisse, ouvert par la CCI et qui sera le plus grand dédié à cette industrie dans le monde" et "une cité des métiers" à Bayonne.
François Fillon avait auparavant visité le siège européen de l'équipementier de sports de glisse Quiksilver à Saint-Jean-de-Luz. Avec un chiffre d'affaire de 598 millions d'euros en 2007, la société doit s'agrandir cette année. Accompagné de la ministre de l'intérieur Michèle Alliot-Marie, élue de Saint-Jean-de-Luz, il a estimé que Quiksilver constituait "un beau modèle de ce que la France peut faire en matière de mondialisation, dans une région de France qui n'est pas Paris, qui n'est pas très industrialisée".
Soucieux de "puiser des talents, des inspirations, des modèles originaux dans nos terroirs" ou de "sauvegarder nos ancrages culturels", le Premier ministre n'a cependant pas répondu aux attentes d'une partie de la population, dont la plateforme Batera, qui revendique un département Pays Basque, une chambre d'agriculture spécifique et une officialisation de la langue basque.
Alors que des banderoles réclamaient "une consultation populaire" ou un "référendum" pour la création d'un département Pays Basque, l'élu de Biarritz Jakes Abeberry a remis à M. Fillon une lettre dénonçant "l'aspect joli ruban et bel emballage" du contrat territorial et une "mise en scène (qui) n'a d'autre but que de persuader les habitants du Pays basque qu'il y a ici une forme de gouvernance supérieure et plus efficace qu'ailleurs, que le Pays basque est davantage reconnu sans institution qu'il ne le serait avec une institution".
Le porte-parole du parti indépendantiste Batasuna, Xabi Larralde, a pour sa part estimé que le budget total de 213 millions d'euros de ce contrat territorial, qui doit notamment couvrir un programme d'aménagement du territoire jusqu'en 2013, "ne représente rien" et soit "équivalent au budget de fonctionnement de la Communauté d'agglomération Bayonne-Biarritz-Anglet", a-t-il confié à l'Associated Press.
Enfin, un nouveau collectif rassemblant des personnalités indépendantistes et baptisé "Autonomia" a qualifié ce contrat territorial et la démarche qui l'accompagne d'"outil visant à maintenir le statu quo autour d'une situation de non-reconnaissance politique du Pays basque Nord".
Frodon- Nounou d'enfer
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