Alitalia : les repreneurs jettent l'éponge
Alitalia : les repreneurs jettent l'éponge
Les investisseurs italiens ont retiré leur offre de reprise d'Alitalia jeudi, entraînant inéluctablement la compagnie vers la faillite.
La rumeur a été confirmée par l'agence Ansa. Roberto Colaninno, le président du groupe d'investisseurs italiens (CAI), a annoncé qu'il retirait l'offre d'achat d'Alitalia, dernière chance de sauvetage pour une compagnie aérienne au bord du précipice. Cette information, a également été reprise par la chaîne d'information en continu, SKY TG 24.
Placés au pied du mur, les neuf syndicats de la compagnie devaient donner leur accord concernant ce plan de reprise. Mercredi soir, trois des quatre confédérations, la CISL, l'UGL et l'UIL, avaient déjà donné leur accord. En revanche, pour seule réponse, la CGIL, première confédération syndicale italienne, et les cinq syndicats autonomes de pilotes et de personnels navigants ont envoyé des contre-propositions à la Cai, juste avant l'ultimatum, et réclamé de nouvelles négociations. Inflexible, le Cai avait indiqué qu'il retirait son offre si tous les syndicats ne signaient pas l'offre qu'il proposait. "Il n'y a pas d'alternatives, si nous ne signons pas aujourd'hui, nous sommes face à la faillite", avait averti jeudi le ministre des Transports, Altero Matteoli. C'est désormais une réalité, avec ce que cela comporte de conséquence tragiques pour les employés de la compagnie aérienne italienne.
La rumeur a été confirmée par l'agence Ansa. Roberto Colaninno, le président du groupe d'investisseurs italiens (CAI), a annoncé qu'il retirait l'offre d'achat d'Alitalia, dernière chance de sauvetage pour une compagnie aérienne au bord du précipice. Cette information, a également été reprise par la chaîne d'information en continu, SKY TG 24.
Placés au pied du mur, les neuf syndicats de la compagnie devaient donner leur accord concernant ce plan de reprise. Mercredi soir, trois des quatre confédérations, la CISL, l'UGL et l'UIL, avaient déjà donné leur accord. En revanche, pour seule réponse, la CGIL, première confédération syndicale italienne, et les cinq syndicats autonomes de pilotes et de personnels navigants ont envoyé des contre-propositions à la Cai, juste avant l'ultimatum, et réclamé de nouvelles négociations. Inflexible, le Cai avait indiqué qu'il retirait son offre si tous les syndicats ne signaient pas l'offre qu'il proposait. "Il n'y a pas d'alternatives, si nous ne signons pas aujourd'hui, nous sommes face à la faillite", avait averti jeudi le ministre des Transports, Altero Matteoli. C'est désormais une réalité, avec ce que cela comporte de conséquence tragiques pour les employés de la compagnie aérienne italienne.
Frodon- Nounou d'enfer
-
Nombre de messages : 43899
Age : 48
Localisation : Nîmes
Date d'inscription : 05/02/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
Race: Halfelin
Re: Alitalia : les repreneurs jettent l'éponge
Berlusconi juge "dramatique" la situation d'Alitalia
Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a jugé jeudi "la situation dramatique" après le retrait de l'offre de rachat de la compagnie nationale aérienne Alitalia par un groupe d'investisseurs italiens.
"J'ai eu la confirmation du retrait de l'offre, la situation est dramatique, nous pourrions être au bord du précipice", a déclaré Silvio Berlusconi devant des journalistes.
"Il est évident qu'il y a de grosses responsabilités, surtout de la part de la confédération CGIL et des syndicats de pilotes", a ajouté le chef du gouvernement.
Le plan de relance refusé
La CGIL (gauche), principale confédération syndicale italienne, et cinq syndicats catégoriels d'Alitalia, avaient refusé le plan de relance proposé par les investisseurs italiens et demandé la poursuite des négociations en dépit de l'ultimatum de ces derniers, expirant ce jeudi à 14h00.
Les investisseurs italiens, rassemblées au sein de la Compagnie aérienne italienne (Cai), ont officiellement retiré leur offre de reprise d'Alitalia, entraînant inéluctablement la compagnie vers la faillite.
Le retrait de la Cai représente un revers pour Silvio Berlusconi qui s'était engagé à trouver des repreneurs italiens après l'échec de la tentative d'Air France-KLM, au printemps dernier, de racheter Alitalia.
Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a jugé jeudi "la situation dramatique" après le retrait de l'offre de rachat de la compagnie nationale aérienne Alitalia par un groupe d'investisseurs italiens.
"J'ai eu la confirmation du retrait de l'offre, la situation est dramatique, nous pourrions être au bord du précipice", a déclaré Silvio Berlusconi devant des journalistes.
"Il est évident qu'il y a de grosses responsabilités, surtout de la part de la confédération CGIL et des syndicats de pilotes", a ajouté le chef du gouvernement.
Le plan de relance refusé
La CGIL (gauche), principale confédération syndicale italienne, et cinq syndicats catégoriels d'Alitalia, avaient refusé le plan de relance proposé par les investisseurs italiens et demandé la poursuite des négociations en dépit de l'ultimatum de ces derniers, expirant ce jeudi à 14h00.
Les investisseurs italiens, rassemblées au sein de la Compagnie aérienne italienne (Cai), ont officiellement retiré leur offre de reprise d'Alitalia, entraînant inéluctablement la compagnie vers la faillite.
Le retrait de la Cai représente un revers pour Silvio Berlusconi qui s'était engagé à trouver des repreneurs italiens après l'échec de la tentative d'Air France-KLM, au printemps dernier, de racheter Alitalia.
Frodon- Nounou d'enfer
-
Nombre de messages : 43899
Age : 48
Localisation : Nîmes
Date d'inscription : 05/02/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
Race: Halfelin
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|