Le clip de rap qui met en rogne les policiers
Le clip de rap qui met en rogne les policiers
Un quartier sensible de Strasbourg. Assis sur un muret devant un commissariat trois jeunes hommes discutent tranquillement. Un policier les interpelle leur faisant signe d'aller plus loin. Le ton monte. Une grosse cylindrée noire surgit du coin de la rue. Un homme en sort. Tous les quatre kidnappent le fonctionnaire. Il est balancé dans le coffre sans ménagement. Silence, deux notes de musique, trois-quatre scratch. Et un grand gaillard à la casquette vissée sur le crâne se lance dans un rap aux paroles sans ménagement : "Rien à foutre, impulsif j'ai de la haine. De la haine sortie tout droit des HLM. J'ai l'instinct criminel. (...) en cas d'embrouille, aucune trouille, je saigne un flic, ça finira dans un cercueil..."
Ce clip signé d'un groupe strasbourgeois appelé DAR, pour "Dangereux armés redoutables", a été mis en ligne sur un site de partage de vidéos. Et ce clip ne plaît pas mais alors pas du tout aux policiers, pour le moins malmenés dans l'histoire. Alors, l'un de leur syndicat, l'Unsa a pris sa plume mardi matin pour demander à la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie que des "poursuites judiciaires soient engagées à l'encontre" des auteurs et que la vidéo soit retirée du site. Postée il y a une semaine, elle était toujours visible sur Dailymotion mardi à 20 heures.
"Cette chanson est totalement outrageante pour notre profession, s'insurge Henri Martini, secrétaire général de l'Unsa-police, syndicat majoritaire des gardiens de la paix. Et au-delà de ça, cette chanson n'est faite que d'injures et d'incitation à la haine et à la violence". Moult fois, torse nu et biscotos qu'il faut ou tee-shirt bling-bling sur le dos, les figurants du clip brandissent des armes du genre du fusil à pompe quand ce n'est pas un majeur dressé bien haut. Ils se déplacent sur des petites motos ou en gros véhicules allemands, et tiennent en laisse des rottweilers ou pitbull quand ce n'est pas... une fille. La jeune femme est plutôt docile, se déplaçant sagement à quatre pattes. Une brave fille à qui on donne une sucette à lécher. Pas rancunière, la donzelle se dandine ensuite avec ces messieurs qui martèlent le slogan de la chanson "Dangereux, armés, redoutables, impulsifs, gros insociables, la justice nous a reconnus coupables. Libérés, on met nos couilles sur la table". Toutes les paroles sont du même acabit, neuf minutes durant. Avec ce clip, leur carrière musicale semble aussi un peu sur la sellette. Une enquête a été ouverte à Strasbourg pour identifier les auteurs de la vidéo.
Ce clip signé d'un groupe strasbourgeois appelé DAR, pour "Dangereux armés redoutables", a été mis en ligne sur un site de partage de vidéos. Et ce clip ne plaît pas mais alors pas du tout aux policiers, pour le moins malmenés dans l'histoire. Alors, l'un de leur syndicat, l'Unsa a pris sa plume mardi matin pour demander à la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie que des "poursuites judiciaires soient engagées à l'encontre" des auteurs et que la vidéo soit retirée du site. Postée il y a une semaine, elle était toujours visible sur Dailymotion mardi à 20 heures.
"Cette chanson est totalement outrageante pour notre profession, s'insurge Henri Martini, secrétaire général de l'Unsa-police, syndicat majoritaire des gardiens de la paix. Et au-delà de ça, cette chanson n'est faite que d'injures et d'incitation à la haine et à la violence". Moult fois, torse nu et biscotos qu'il faut ou tee-shirt bling-bling sur le dos, les figurants du clip brandissent des armes du genre du fusil à pompe quand ce n'est pas un majeur dressé bien haut. Ils se déplacent sur des petites motos ou en gros véhicules allemands, et tiennent en laisse des rottweilers ou pitbull quand ce n'est pas... une fille. La jeune femme est plutôt docile, se déplaçant sagement à quatre pattes. Une brave fille à qui on donne une sucette à lécher. Pas rancunière, la donzelle se dandine ensuite avec ces messieurs qui martèlent le slogan de la chanson "Dangereux, armés, redoutables, impulsifs, gros insociables, la justice nous a reconnus coupables. Libérés, on met nos couilles sur la table". Toutes les paroles sont du même acabit, neuf minutes durant. Avec ce clip, leur carrière musicale semble aussi un peu sur la sellette. Une enquête a été ouverte à Strasbourg pour identifier les auteurs de la vidéo.
Soso- Bras droit du Chef invisible
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