Le monde entier au chevet du climat lundi
Le monde entier au chevet du climat lundi
La communauté internationale se retrouve lundi à Poznan (Pologne) pour son rendez-vous annuel sur le climat
Réunis du 1er au 12 décembre, les participants tenteront de jeter les bases d'un futur accord capable de juguler la hausse du thermomètre global d'ici à la fin du siècle.
"Il nous faut vraiment changer de vitesse, passer du débat à une phase de négociation", insiste le plus haut responsable du climat à l'ONU, Yvo de Boer.
Sécheresses, inondations, migrations massives, extinctions d'espèces, propagation de maladies..., les scientifiques promettent les sept plaies climatiques et pire encore si les diplomates se noient dans des négociations irrésolues.
Les Etats-Unis "s'apprêtent à rejoindre la communauté mondiale"
En dépit du contexte mondial de crise, le rendez-vous polonais s'ouvre avec une bonne nouvelle: les Etats-Unis seront pour la dernière fois représentés par l'équipe Bush et le président élu Barack Obama s'est déjà engagé à ramener les émissions de gaz à effet de serre (GES) des Etats-Unis à leur niveau de 1990 d'ici 2020. Le président élu sera représenté sur place.
"Le président élu Obama a demandé à plusieurs sénateurs d'être ses yeux et ses oreilles à la conférence", a déclaré Yvo de Boer, patron de la Convention des Nations unies sur les changements climatiques.
"C'est très excitant: après huit ans d'obstruction et de déni, les Etats-Unis s'apprêtent à rejoindre la communauté mondiale", s'est réjoui cette semaine le sénateur démocrate John Kerry, adversaire malheureux de George Bush en 2004.
"Un véritable changement de donne internationale", appuie Jean-Louis Borloo, ministre français de l'Ecologie, dont le pays préside l'Europe jusqu'à fin décembre.
Un mauvais calendrier
La mauvaise nouvelle, c'est le carambolage de calendrier qui effrite le leadership de l'Europe sur un théâtre où elle était une pièce maîtresse: les 27 doivent s'accorder sur le paquet climat-énergie, source de profondes divisions, lors du sommet européen des 11 et 12 décembre. Aux dates mêmes où les ministres de l'environnement (150 sont attendus selon l'ONU) clôtureront la conférence de Poznan.
"Ça tombe vraiment mal", déplore un diplomate occidental. "L'Europe ne fait pas là démonstration de leadership" ajoute-t-il.
En optant unilatéralement pour une réduction de 20% de ses GES en 2020 (par rapport à 1990), voire 30% si d'autres la suivent, l'UE entendait donner l'exemple à l'heure où pays développés et pays en développement doivent présenter une "vision partagée" de l'avenir, avec des engagements pour 2020 et 2050.
Cette "vision partagée" sera l'objet d'une table-ronde ministérielle le 11 à Poznan, l'un des moments forts de la conférence.
A ce jour, seuls les pays industrialisés qui ont ratifié le Protocole de Kyoto sont soumis à des contraintes de réduction de leurs émissions polluantes sur la période 2008-2012.
Réunis du 1er au 12 décembre, les participants tenteront de jeter les bases d'un futur accord capable de juguler la hausse du thermomètre global d'ici à la fin du siècle.
"Il nous faut vraiment changer de vitesse, passer du débat à une phase de négociation", insiste le plus haut responsable du climat à l'ONU, Yvo de Boer.
Sécheresses, inondations, migrations massives, extinctions d'espèces, propagation de maladies..., les scientifiques promettent les sept plaies climatiques et pire encore si les diplomates se noient dans des négociations irrésolues.
Les Etats-Unis "s'apprêtent à rejoindre la communauté mondiale"
En dépit du contexte mondial de crise, le rendez-vous polonais s'ouvre avec une bonne nouvelle: les Etats-Unis seront pour la dernière fois représentés par l'équipe Bush et le président élu Barack Obama s'est déjà engagé à ramener les émissions de gaz à effet de serre (GES) des Etats-Unis à leur niveau de 1990 d'ici 2020. Le président élu sera représenté sur place.
"Le président élu Obama a demandé à plusieurs sénateurs d'être ses yeux et ses oreilles à la conférence", a déclaré Yvo de Boer, patron de la Convention des Nations unies sur les changements climatiques.
"C'est très excitant: après huit ans d'obstruction et de déni, les Etats-Unis s'apprêtent à rejoindre la communauté mondiale", s'est réjoui cette semaine le sénateur démocrate John Kerry, adversaire malheureux de George Bush en 2004.
"Un véritable changement de donne internationale", appuie Jean-Louis Borloo, ministre français de l'Ecologie, dont le pays préside l'Europe jusqu'à fin décembre.
Un mauvais calendrier
La mauvaise nouvelle, c'est le carambolage de calendrier qui effrite le leadership de l'Europe sur un théâtre où elle était une pièce maîtresse: les 27 doivent s'accorder sur le paquet climat-énergie, source de profondes divisions, lors du sommet européen des 11 et 12 décembre. Aux dates mêmes où les ministres de l'environnement (150 sont attendus selon l'ONU) clôtureront la conférence de Poznan.
"Ça tombe vraiment mal", déplore un diplomate occidental. "L'Europe ne fait pas là démonstration de leadership" ajoute-t-il.
En optant unilatéralement pour une réduction de 20% de ses GES en 2020 (par rapport à 1990), voire 30% si d'autres la suivent, l'UE entendait donner l'exemple à l'heure où pays développés et pays en développement doivent présenter une "vision partagée" de l'avenir, avec des engagements pour 2020 et 2050.
Cette "vision partagée" sera l'objet d'une table-ronde ministérielle le 11 à Poznan, l'un des moments forts de la conférence.
A ce jour, seuls les pays industrialisés qui ont ratifié le Protocole de Kyoto sont soumis à des contraintes de réduction de leurs émissions polluantes sur la période 2008-2012.
Frodon- Nounou d'enfer
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Date d'inscription : 05/02/2007
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