Deezer, c'est quoi ce bordel?
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Deezer, c'est quoi ce bordel?
Quand Deezer a débarqué en 2007, tous les internautes amateurs de musique ont cru au miracle. Le déjà célèbre site de partage de musique arrivait à point nommé pour s'engouffrer dans la brèche béante laissée par le sublime Pandora, prié de plier ses gaules et de ne plus émettre hors USA en raison du coût astronomique des droits de diffusion.
Mais surtout, dans une période où les majors du disque ne savaient plus quoi inventer pour protéger leur pré carré et sauver des meubles moisis par des années de profits faciles, Deezer offrait enfin une alternative simple et proclamée légale au téléchargement illicite: pourvoir écouter de la musique, beaucoup de musique, toute les musiques facilement, mais surtout impulsivement, sans avoir à se préoccuper de télécharger tel lecteur compatible, sans avoir à se compliquer la vie avec de stupides DRM.
Bref, aussi facilement qu'en poussant un bouton pour mettre NRJ. En bien mieux, évidemment.
Deezer, comme Pandora, avait compris un truc tout simple: en cette ère de dématérialisation, l'internaute ne cherche pas à tout prix à être propriétaire de sa musique, il souhaite juste pouvoir écouter ce qu'il veut, quand il veut et où il veut. Les sites de streaming qui, comme Deezer, sont fondés sur un programme informatique qui s'adapte à vos goûts et deviennent de fait des radios intelligentes (en langage Deezer on dit "smartradios") possèdent le ticket gagnant du modèle de diffusion d'aujourd'hui et de demain.
Seulement voilà : toutes les belles histoires semblent devoir se terminer un jour, et, au fil de ses fréquentes mises à jour, Deezer donne l'impression d'emprunter un mauvais chemin, comme si la logique d'airain du marché, dictée par ces foutues majors, avait sifflé la fin de la récré et repris la main sur l'enfant terrible de la musique légale.
Plusieurs indices sont là pour le prouver, et au premier rang de ceux-ci, le fait que depuis quelques temps il ne soit plus possible de lancer une lecture en continu de plusieurs titres d'affilée après avoir fait une recherche sur un artiste. La méthode est pernicieuse : tout d'abord, la lecture s'est arrêtée après le premier titre de la liste. Puis, c'est tout récent, et c'est horrible, lorsque vous lancez la lecture d'un titre parmi une liste de plusieurs dizaines du même artiste, le morceau suivant n'est pas celui de cet artiste (que vous avez pourtant cherché et choisi), mais celle d'un autre. Le problème c'est que "l'autre" n'a souvent rien à voir avec le premier, et je vous garantis quelques surprises gratinées qui vous feront certainement dresser les cheveux sur la tête. Dernier exemple en date : je lance Amy Mac Donald, et le morceau suivant est un truc infâme (probablement tiré de la Starac ou d'une comédie musicale franchouillarde à la con) du nom de Stanislas. Vous voyez un peu le choc (des cultures) ?
Franchement, ça craint du boudin, et en temps que fan et supporter de la première heure de Deezer j'ai la vague sensation d'être pris pour un con, et surtout qu'il y a derrière tout ça une manipulation sournoise qui cherche à me faire aller là où je ne souhaite pas aller. Me faire découvrir d'autres artistes? Si c'est pour me taper Stanislas ou une autre daube dans le même genre, non merci, ou alors faudra revoir sérieusement votre algo, les gars! M'inciter à créer une playlist ? Mais alors, ou est la spontanéité du modèle Deezer, qui en faisait toute la saveur ? Me pousser à lancer des albums ? Ah oui, la bonne blague, encore faudrait-il que le moteur de recherche, calamiteux (et de pire en pire chaque jour) de Deezer me permette de trouver un album. Amusez-vous à saisir "Physical Graffiti" et cochez "Album". Regardez les résultats proposés, et rigolez un bon coup, ça vous détendra.
Bon, Deezer, je vais te dire : je t'aimais beaucoup, je t'aime encore, et je t'accorde le bénéfice du doute car c'est Noël, mais fais gaffe : tu files du mauvais coton, et si tu continues comme ça tu risques fort de perdre tout ce qui faisait ton charme. Et avec, tous tes fans...
Mais surtout, dans une période où les majors du disque ne savaient plus quoi inventer pour protéger leur pré carré et sauver des meubles moisis par des années de profits faciles, Deezer offrait enfin une alternative simple et proclamée légale au téléchargement illicite: pourvoir écouter de la musique, beaucoup de musique, toute les musiques facilement, mais surtout impulsivement, sans avoir à se préoccuper de télécharger tel lecteur compatible, sans avoir à se compliquer la vie avec de stupides DRM.
Bref, aussi facilement qu'en poussant un bouton pour mettre NRJ. En bien mieux, évidemment.
Deezer, comme Pandora, avait compris un truc tout simple: en cette ère de dématérialisation, l'internaute ne cherche pas à tout prix à être propriétaire de sa musique, il souhaite juste pouvoir écouter ce qu'il veut, quand il veut et où il veut. Les sites de streaming qui, comme Deezer, sont fondés sur un programme informatique qui s'adapte à vos goûts et deviennent de fait des radios intelligentes (en langage Deezer on dit "smartradios") possèdent le ticket gagnant du modèle de diffusion d'aujourd'hui et de demain.
Seulement voilà : toutes les belles histoires semblent devoir se terminer un jour, et, au fil de ses fréquentes mises à jour, Deezer donne l'impression d'emprunter un mauvais chemin, comme si la logique d'airain du marché, dictée par ces foutues majors, avait sifflé la fin de la récré et repris la main sur l'enfant terrible de la musique légale.
Plusieurs indices sont là pour le prouver, et au premier rang de ceux-ci, le fait que depuis quelques temps il ne soit plus possible de lancer une lecture en continu de plusieurs titres d'affilée après avoir fait une recherche sur un artiste. La méthode est pernicieuse : tout d'abord, la lecture s'est arrêtée après le premier titre de la liste. Puis, c'est tout récent, et c'est horrible, lorsque vous lancez la lecture d'un titre parmi une liste de plusieurs dizaines du même artiste, le morceau suivant n'est pas celui de cet artiste (que vous avez pourtant cherché et choisi), mais celle d'un autre. Le problème c'est que "l'autre" n'a souvent rien à voir avec le premier, et je vous garantis quelques surprises gratinées qui vous feront certainement dresser les cheveux sur la tête. Dernier exemple en date : je lance Amy Mac Donald, et le morceau suivant est un truc infâme (probablement tiré de la Starac ou d'une comédie musicale franchouillarde à la con) du nom de Stanislas. Vous voyez un peu le choc (des cultures) ?
Franchement, ça craint du boudin, et en temps que fan et supporter de la première heure de Deezer j'ai la vague sensation d'être pris pour un con, et surtout qu'il y a derrière tout ça une manipulation sournoise qui cherche à me faire aller là où je ne souhaite pas aller. Me faire découvrir d'autres artistes? Si c'est pour me taper Stanislas ou une autre daube dans le même genre, non merci, ou alors faudra revoir sérieusement votre algo, les gars! M'inciter à créer une playlist ? Mais alors, ou est la spontanéité du modèle Deezer, qui en faisait toute la saveur ? Me pousser à lancer des albums ? Ah oui, la bonne blague, encore faudrait-il que le moteur de recherche, calamiteux (et de pire en pire chaque jour) de Deezer me permette de trouver un album. Amusez-vous à saisir "Physical Graffiti" et cochez "Album". Regardez les résultats proposés, et rigolez un bon coup, ça vous détendra.
Bon, Deezer, je vais te dire : je t'aimais beaucoup, je t'aime encore, et je t'accorde le bénéfice du doute car c'est Noël, mais fais gaffe : tu files du mauvais coton, et si tu continues comme ça tu risques fort de perdre tout ce qui faisait ton charme. Et avec, tous tes fans...
Soso- Bras droit du Chef invisible
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Nombre de messages : 75253
Age : 52
Localisation : Rueil-Malmaison
Date d'inscription : 12/01/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage:
Classe:
Race:
Re: Deezer, c'est quoi ce bordel?
Je pourrais plus me passer de ce site.. !
Ce qui m'énerve le plus actuellement c'est la pub qu'ils ont rajouté au lancement de la premiere chanson..
Ce qui m'énerve le plus actuellement c'est la pub qu'ils ont rajouté au lancement de la premiere chanson..
Foldingo- la fofolle déjantée attention danger
-
Nombre de messages : 2722
Age : 42
Localisation : BZH
Date d'inscription : 12/09/2008
Re: Deezer, c'est quoi ce bordel?
yep j'adore aussi, je me suis fait plusieurs playlist et suivant mes humeurs je choisis celle que je veut écouter! c'est super tu peux avoir ce que tu veux (ou presque) sans acheter ou télécharger!
Invité- Invité
Re: Deezer, c'est quoi ce bordel?
ha mais moi le createur de deezer jlui fais un gosse qd il veut !!!
c mon héros quoi !!!
par contre, le nouveau lecteur, jle trouve moche, pis maintenant on a pas le morceau d'avant et d'apres, jtrouve ça dommage
mais sinon, rien à redire, j'adore, j'ai retrouvé pleins de chansons que j'adorais y'a longtemps, j'ai decouvert "pleins" d'artistes
chuis fan
c mon héros quoi !!!
par contre, le nouveau lecteur, jle trouve moche, pis maintenant on a pas le morceau d'avant et d'apres, jtrouve ça dommage
mais sinon, rien à redire, j'adore, j'ai retrouvé pleins de chansons que j'adorais y'a longtemps, j'ai decouvert "pleins" d'artistes
chuis fan
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