Crise belge : le roi poursuit ses consultations
Crise belge : le roi poursuit ses consultations
Le roi Albert II a poursuivi dimanche ses consultations, deux jours après la démission du Premier ministre Yves Leterme
La Belgique vit sa troisième crise majeure en un an: le gouvernement a démissionné après avoir été accusé de pressions sur la justice dans le cadre du sauvetage de la banque Fortis.
Depuis vendredi le roi reçoit les responsables des partis de la majorité (libéraux et chrétiens démocrates flamands et libéraux, socialistes et centristes francophones).
La plupart des responsables politiques ont appelé à éviter une vacance politique, dans le contexte de crise économique.
Le chef du parti libéral francophone belge Didier Reynders a écarté la possibilité de prendre lui-même la tête du gouvernement en raison de l'hostilité des socialistes, et le Premier ministre démissionnaire Yves Leterme n'est pas candidat à sa propre succession, a indiqué son porte-parole.
Du coup, les noms qui revenaient le plus souvent pour lui succéder étaient ceux de chrétiens-démocrates flamands comme lui, ce qui permettrait de conserver l'équilibre actuel au sein de la majorité: Herman Van Rompuy, président de la Chambre des députés, et l'ex-Premier ministre Jean-Luc Dehaene, deux vétérans de la politique belge. Le nom de l'ex-Premier ministre libéral flamand Guy Verhofstadt était aussi fréquemment mentionné. Au nombre des autres successeurs potentiels mentionnés par les médias belges figurent aussi Marianne Thyssen elle-même et l'ancien chef du gouvernement Jean-Luc Dehaene, qui a été nommé en octobre président du groupe franco-belge de services financiers Dexia.
Rappel des faits
Des conseillers du Premier ministre Yves Leterme sont accusés d'avoir fait directement pression sur des magistrats pour qu'il valide le démantèlement du groupe financier Fortis, décidé par le gouvernement pour lui éviter la faillite alors qu'il était ébranlé par la crise financière mondiale.
Le président de la cour de Cassation a affirmé avoir des "indications importantes" sur de tels agissements mais "pas de preuve juridique".
Yves Leterme, un parcours semé d'embûches
Yves Leterme, 48 ans, avait déjà présenté sa démission en juillet, quatre mois après son arrivée au pouvoir mais le souverain l'avait alors rejetée. Albert II avait alors invoqué l'impossibilité de faire adopter des mesures qui auraient donné plus de pouvoirs aux régions de Flandre et de Wallonie, dont l'opposition politique constitue le noeud de la crise politique qui a privé le pays de gouvernement stable pendant neuf mois.
Selon des experts, la prochaine étape de cette nouvelle crise politique pourrait être un remaniement ministériel avec un cabinet sans Leterme. Une autre option pourrait être des élections anticipées, une perspective que peu de partis souhaitent voir se produire en raison de la crise économique et de l'affaire Fortis qui hantera l'esprit des électeurs.
La Belgique vit sa troisième crise majeure en un an: le gouvernement a démissionné après avoir été accusé de pressions sur la justice dans le cadre du sauvetage de la banque Fortis.
Depuis vendredi le roi reçoit les responsables des partis de la majorité (libéraux et chrétiens démocrates flamands et libéraux, socialistes et centristes francophones).
La plupart des responsables politiques ont appelé à éviter une vacance politique, dans le contexte de crise économique.
Le chef du parti libéral francophone belge Didier Reynders a écarté la possibilité de prendre lui-même la tête du gouvernement en raison de l'hostilité des socialistes, et le Premier ministre démissionnaire Yves Leterme n'est pas candidat à sa propre succession, a indiqué son porte-parole.
Du coup, les noms qui revenaient le plus souvent pour lui succéder étaient ceux de chrétiens-démocrates flamands comme lui, ce qui permettrait de conserver l'équilibre actuel au sein de la majorité: Herman Van Rompuy, président de la Chambre des députés, et l'ex-Premier ministre Jean-Luc Dehaene, deux vétérans de la politique belge. Le nom de l'ex-Premier ministre libéral flamand Guy Verhofstadt était aussi fréquemment mentionné. Au nombre des autres successeurs potentiels mentionnés par les médias belges figurent aussi Marianne Thyssen elle-même et l'ancien chef du gouvernement Jean-Luc Dehaene, qui a été nommé en octobre président du groupe franco-belge de services financiers Dexia.
Rappel des faits
Des conseillers du Premier ministre Yves Leterme sont accusés d'avoir fait directement pression sur des magistrats pour qu'il valide le démantèlement du groupe financier Fortis, décidé par le gouvernement pour lui éviter la faillite alors qu'il était ébranlé par la crise financière mondiale.
Le président de la cour de Cassation a affirmé avoir des "indications importantes" sur de tels agissements mais "pas de preuve juridique".
Yves Leterme, un parcours semé d'embûches
Yves Leterme, 48 ans, avait déjà présenté sa démission en juillet, quatre mois après son arrivée au pouvoir mais le souverain l'avait alors rejetée. Albert II avait alors invoqué l'impossibilité de faire adopter des mesures qui auraient donné plus de pouvoirs aux régions de Flandre et de Wallonie, dont l'opposition politique constitue le noeud de la crise politique qui a privé le pays de gouvernement stable pendant neuf mois.
Selon des experts, la prochaine étape de cette nouvelle crise politique pourrait être un remaniement ministériel avec un cabinet sans Leterme. Une autre option pourrait être des élections anticipées, une perspective que peu de partis souhaitent voir se produire en raison de la crise économique et de l'affaire Fortis qui hantera l'esprit des électeurs.
Frodon- Nounou d'enfer
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Date d'inscription : 05/02/2007
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