Gaza - L'offensive terrestre est-elle proche ?
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Gaza - L'offensive terrestre est-elle proche ?
Une semaine jour pour jour après le début du conflit, l'aviation israélienne continue samedi à pilonner la bande de Gaza. Le Premier ministre israélien Ehud Olmert, les ministres des Affaires étrangères Tzipi Livni et de la Défense Ehud Barak ont tenu vendredi des consultations à Tel-Aviv sur la suite à donner à l'offensive à Gaza, où une opération terrestre semble de plus en plus imminente.
S'agit-il d'un premier indice qu'une telle opération est proche ? Difficile de l'affirmer, mais samedi matin, la branche armée du mouvement islamiste palestinien a affirmé avoir repoussé une incursion menée par des membres des forces spéciales israéliennes qui tentaient de franchir la frontière avec la bande de Gaza. Les combattants du Hamas ont tiré six salves de mortiers contre les Israéliens qui ont répliqué à l'arme légère avant de battre en retraite, selon le Hamas. L'armée israélienne n'a pas confirmé qu'une telle opération avait eu lieu.
"La colère de Dieu tombera sur vous"
L'Egypte, rare pays de la région à reconnaître l'Etat hébreu, a solennellement demandé à Israël de renoncer à poursuivre son offensive sur terre. A Washington, George W. Bush a lui exhorté tous ceux qui le peuvent à faire pression sur le Hamas pour que l'organisation cesse ses tirs sur Israël et permette un cessez-le-feu qui "signifie quelque chose". Les Etats-Unis ont demandé au Hamas, qu'ils considèrent comme une organisation terroriste, de faire le premier pas en cessant ses tirs de roquettes sur le sud de l'Etat juif. Mais l'administration américaine a dit laisser son allié israélien libre de décider de lancer ou non une offensive terrestre. La seule restriction qu'elle ait exprimée publiquement, c'est qu'Israël veille à éviter les victimes civiles.
Dans une rare intervention depuis le début du conflit, le chef en exil du Hamas Khaled Mechaal a lui assuré sur Al-Jazira, que son mouvement "ne capitulerait pas". "Si vous commettez la stupidité de lancer une offensive terrestre, un destin sombre vous attendra à Gaza. Ce sera là votre malédiction, la colère de Dieu tombera sur vous", a ajouté Khaled Mechaal, qui vit en exil à Damas. En deux jours, le Hamas a perdu deux chefs de haut rang. Vendredi, la mort du premier avait provoqué une "journée de colère" à Gaza, en Cisjordanie, à Jérusalem et dans plusieurs pays arabes. Samedi matin, le mouvement islamiste a annoncé la mort du deuxième, d'Abou Zakaria al Djamal, lors d'un bombardement israélien.
S'agit-il d'un premier indice qu'une telle opération est proche ? Difficile de l'affirmer, mais samedi matin, la branche armée du mouvement islamiste palestinien a affirmé avoir repoussé une incursion menée par des membres des forces spéciales israéliennes qui tentaient de franchir la frontière avec la bande de Gaza. Les combattants du Hamas ont tiré six salves de mortiers contre les Israéliens qui ont répliqué à l'arme légère avant de battre en retraite, selon le Hamas. L'armée israélienne n'a pas confirmé qu'une telle opération avait eu lieu.
"La colère de Dieu tombera sur vous"
L'Egypte, rare pays de la région à reconnaître l'Etat hébreu, a solennellement demandé à Israël de renoncer à poursuivre son offensive sur terre. A Washington, George W. Bush a lui exhorté tous ceux qui le peuvent à faire pression sur le Hamas pour que l'organisation cesse ses tirs sur Israël et permette un cessez-le-feu qui "signifie quelque chose". Les Etats-Unis ont demandé au Hamas, qu'ils considèrent comme une organisation terroriste, de faire le premier pas en cessant ses tirs de roquettes sur le sud de l'Etat juif. Mais l'administration américaine a dit laisser son allié israélien libre de décider de lancer ou non une offensive terrestre. La seule restriction qu'elle ait exprimée publiquement, c'est qu'Israël veille à éviter les victimes civiles.
Dans une rare intervention depuis le début du conflit, le chef en exil du Hamas Khaled Mechaal a lui assuré sur Al-Jazira, que son mouvement "ne capitulerait pas". "Si vous commettez la stupidité de lancer une offensive terrestre, un destin sombre vous attendra à Gaza. Ce sera là votre malédiction, la colère de Dieu tombera sur vous", a ajouté Khaled Mechaal, qui vit en exil à Damas. En deux jours, le Hamas a perdu deux chefs de haut rang. Vendredi, la mort du premier avait provoqué une "journée de colère" à Gaza, en Cisjordanie, à Jérusalem et dans plusieurs pays arabes. Samedi matin, le mouvement islamiste a annoncé la mort du deuxième, d'Abou Zakaria al Djamal, lors d'un bombardement israélien.
Soso- Bras droit du Chef invisible
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Re: Gaza - L'offensive terrestre est-elle proche ?
Offensive israélienne terrestre contre Gaza
L'armée israélienne aurait coupé en deux la bande de Gaza au cours de son opération terrestre, selon le journal Haaretz
Après une semaine de bombardements, les forces terrestres israéliennes ont pénétré en territoire palestinien samedi soir.
En une semaine, les raids aériens israéliens contre la bande de Gaza ont tué au moins 460 Palestiniens, selon des sources médicales palestiniennes (pour une population d'1,5 million d'habitants).
Sur le terrain
Un enfant palestinien a été tué et 11 autres ont été blessés samedi soir par un tir d'obus de char israélien dans la ville de Gaza, devenant les premières victimes de l'offensive terrestre, selon des témoins et des sources médicales. Dimanche matin, un obus de char israélien a tué douze personnes (essentiellement des civils) selon des témoins cités par l'agence Reuters.
Des blindés et des unités d'infanterie ont été signalés dans le secteur de l'ancienne colonie de peuplement de Netzarim, évacué lors du désengagement de la bande de Gaza durant l'été 2005, à trois kilomètres au sud de la ville de Gaza, la principale agglomération du territoire. Difficile cependant de savoir ce qu'il se passe dans la bande de Gaza, Israël ayant interdit aux journalistes de se rendre dans le territoire palestinien. Selon le site du journal israélien Haaretz, l'armée israélienne aurait coupé la bande de Gaza, isolant une partie du territoire palestinien.
D'autres témoins ont précisé avoir entendu des explosions et des tirs de chars au nord du camp de réfugiés de Jabaliya, à l'endroit où les troupes israéliennes, à la faveur de l'obscurité, ont pénétré de plusieurs centaines de mètres à l'intérieur du territoire palestinien, appuyées par des hélicoptères Apache. Les combattants palestiniens ont répliqué par des tirs de mortier, selon les mêmes sources.
Dans un premier bilan officiel israélien, un porte-parole militaire a déclaré que 30 soldats israéliens avaient été blessés dans l'offensive terrestre, dont deux grièvement. L'armée affirme aussi avoir "tué ou blessé plusieurs dizaines" de "combattants palestiniens", alors que le Hamas ne précise pas ses pertes. De nombreux combattants palestiniens ont été blessés, selon des sources médicales palestiniennes, mais les affrontements ont empêché les ambulances d'arriver jusqu'à eux.
L'armée israélienne a annoncé que l'offensive terrestre durerait de "nombreux jours", la présidence du Conseil affirmant qu'elle visait à "prendre le contrôle" des secteurs de Gaza d'où sont tirées les roquettes contre Israël.
Les Etats-Unis bloquent une résolution à l'Onu
Le Conseil de sécurité de l'Onu n'a pas réussi à se mettre d'accord sur un texte appelant à un arrêt des combats, a déclaré son président, l'ambassadeur de France, Jean-Maurice Ripert, à l'issue de quatre heure de discussions en raison de l'intransigeance des Etats-Unis qui continue à faire porter aux Palestiniens la responsabilité de la situation.
L'Union européenne se divise
Côté européen, la France a condamné l'offensive terrestre israélienne contre Gaza, selon un communiqué du ministère publié samedi soir, avant la tournée lundi de Nicolas Sarkozy au Proche-Orient. La nouvelle présidence tchèque de l'Union européenne a, elle, qualifié samedi l'opération terrestre d'Israël dans la bande de Gaza d'action "défensive, pas offensive". Mais un peu plus tard, par la voix du ministre tchèque des Affaires étrangères, M. Schwarzenberg, la présidence de l'UE jugeait qu'Israël n'avait pas le droit d'engager des actions militaires qui "affectent largement les civils". M. Schwarzenberg doit se rendre dimanche dans la région à la tête d'une délégation de l'UE.
La crise humanitaire s'aggrave tous les jours à Gaza, où la situation est "épouvantable" selon les ONG
A Gaza , les eaux usées baignent les rues, le prix du pain a triplé en une semaine, les médecins craignent d'opérer faute d'être sûr de disposer d'anesthésique ou d'électricité. Sous les bombardements israéliens quotidiens, la situation devient chaque jour plus critique. La population terrorisée sous les bombardements incessants, manque de tout.
"La situation dans la bande de Gaza tient de l'urgence critique désormais", avait déclaré vendredi à l'AFP le coordinateur humanitaire de l'ONU pour les territoires palestiniens Max Gaylard (avant l'intervention terrestre israélienne). "Les écoles sont fermées, la population reste cloîtrée à domicile, Gaza subit une crise alimentaire (...) les hôpitaux et les cliniques sont absolument débordées", a-t-il décrit, "il y a probablement une frappe aérienne toutes les 20 minutes en moyenne, et ça s'intensifie probablement la nuit". La plupart des maisons ne disposent plus d'eau courante qu'une heure ou deux tous les cinq jours. L'électricité est encore plus rare, la seule centrale de Gaza ne disposant plus de carburant. Selon les agences de l'ONU, il n'y a plus de nourriture sur les marchés.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) de l'ONU estime que 80% de la population dépend désormais des dons de nourriture et les chiffres augmentent tous les jours, à mesure qu'empirent les pénuries de farine, de riz, de sucre, de lait, de conserves et de viande. "La situation actuelle à Gaza est épouvantable", a déclaré la représentante du PAM pour Gaza , Christine van Nieuwenhuyse, dans un communiqué.
Un employé de l'ONG Oxfam, Mohamed Ali, a expliqué à l'AFP que "beaucoup de gens ne mangent pas tous les jours", et que certains payent jusqu'à 25 shekels (six dollars) pour un pain.
L'armée israélienne aurait coupé en deux la bande de Gaza au cours de son opération terrestre, selon le journal Haaretz
Après une semaine de bombardements, les forces terrestres israéliennes ont pénétré en territoire palestinien samedi soir.
En une semaine, les raids aériens israéliens contre la bande de Gaza ont tué au moins 460 Palestiniens, selon des sources médicales palestiniennes (pour une population d'1,5 million d'habitants).
Sur le terrain
Un enfant palestinien a été tué et 11 autres ont été blessés samedi soir par un tir d'obus de char israélien dans la ville de Gaza, devenant les premières victimes de l'offensive terrestre, selon des témoins et des sources médicales. Dimanche matin, un obus de char israélien a tué douze personnes (essentiellement des civils) selon des témoins cités par l'agence Reuters.
Des blindés et des unités d'infanterie ont été signalés dans le secteur de l'ancienne colonie de peuplement de Netzarim, évacué lors du désengagement de la bande de Gaza durant l'été 2005, à trois kilomètres au sud de la ville de Gaza, la principale agglomération du territoire. Difficile cependant de savoir ce qu'il se passe dans la bande de Gaza, Israël ayant interdit aux journalistes de se rendre dans le territoire palestinien. Selon le site du journal israélien Haaretz, l'armée israélienne aurait coupé la bande de Gaza, isolant une partie du territoire palestinien.
D'autres témoins ont précisé avoir entendu des explosions et des tirs de chars au nord du camp de réfugiés de Jabaliya, à l'endroit où les troupes israéliennes, à la faveur de l'obscurité, ont pénétré de plusieurs centaines de mètres à l'intérieur du territoire palestinien, appuyées par des hélicoptères Apache. Les combattants palestiniens ont répliqué par des tirs de mortier, selon les mêmes sources.
Dans un premier bilan officiel israélien, un porte-parole militaire a déclaré que 30 soldats israéliens avaient été blessés dans l'offensive terrestre, dont deux grièvement. L'armée affirme aussi avoir "tué ou blessé plusieurs dizaines" de "combattants palestiniens", alors que le Hamas ne précise pas ses pertes. De nombreux combattants palestiniens ont été blessés, selon des sources médicales palestiniennes, mais les affrontements ont empêché les ambulances d'arriver jusqu'à eux.
L'armée israélienne a annoncé que l'offensive terrestre durerait de "nombreux jours", la présidence du Conseil affirmant qu'elle visait à "prendre le contrôle" des secteurs de Gaza d'où sont tirées les roquettes contre Israël.
Les Etats-Unis bloquent une résolution à l'Onu
Le Conseil de sécurité de l'Onu n'a pas réussi à se mettre d'accord sur un texte appelant à un arrêt des combats, a déclaré son président, l'ambassadeur de France, Jean-Maurice Ripert, à l'issue de quatre heure de discussions en raison de l'intransigeance des Etats-Unis qui continue à faire porter aux Palestiniens la responsabilité de la situation.
L'Union européenne se divise
Côté européen, la France a condamné l'offensive terrestre israélienne contre Gaza, selon un communiqué du ministère publié samedi soir, avant la tournée lundi de Nicolas Sarkozy au Proche-Orient. La nouvelle présidence tchèque de l'Union européenne a, elle, qualifié samedi l'opération terrestre d'Israël dans la bande de Gaza d'action "défensive, pas offensive". Mais un peu plus tard, par la voix du ministre tchèque des Affaires étrangères, M. Schwarzenberg, la présidence de l'UE jugeait qu'Israël n'avait pas le droit d'engager des actions militaires qui "affectent largement les civils". M. Schwarzenberg doit se rendre dimanche dans la région à la tête d'une délégation de l'UE.
La crise humanitaire s'aggrave tous les jours à Gaza, où la situation est "épouvantable" selon les ONG
A Gaza , les eaux usées baignent les rues, le prix du pain a triplé en une semaine, les médecins craignent d'opérer faute d'être sûr de disposer d'anesthésique ou d'électricité. Sous les bombardements israéliens quotidiens, la situation devient chaque jour plus critique. La population terrorisée sous les bombardements incessants, manque de tout.
"La situation dans la bande de Gaza tient de l'urgence critique désormais", avait déclaré vendredi à l'AFP le coordinateur humanitaire de l'ONU pour les territoires palestiniens Max Gaylard (avant l'intervention terrestre israélienne). "Les écoles sont fermées, la population reste cloîtrée à domicile, Gaza subit une crise alimentaire (...) les hôpitaux et les cliniques sont absolument débordées", a-t-il décrit, "il y a probablement une frappe aérienne toutes les 20 minutes en moyenne, et ça s'intensifie probablement la nuit". La plupart des maisons ne disposent plus d'eau courante qu'une heure ou deux tous les cinq jours. L'électricité est encore plus rare, la seule centrale de Gaza ne disposant plus de carburant. Selon les agences de l'ONU, il n'y a plus de nourriture sur les marchés.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) de l'ONU estime que 80% de la population dépend désormais des dons de nourriture et les chiffres augmentent tous les jours, à mesure qu'empirent les pénuries de farine, de riz, de sucre, de lait, de conserves et de viande. "La situation actuelle à Gaza est épouvantable", a déclaré la représentante du PAM pour Gaza , Christine van Nieuwenhuyse, dans un communiqué.
Un employé de l'ONG Oxfam, Mohamed Ali, a expliqué à l'AFP que "beaucoup de gens ne mangent pas tous les jours", et que certains payent jusqu'à 25 shekels (six dollars) pour un pain.
Frodon- Nounou d'enfer
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