Le chef de l'opposition malgache protégé par l'Onu
Le chef de l'opposition malgache protégé par l'Onu
L'opposant malgache Andry Rajoelina, en conflit avec le président Marc Ravolomanana, est placé sous protection de l'Onua
C'est de qu'ont annoncé lundi les Nations Unies à propos du maire destitué d'Antanarivo qui vivait depuis plusieurs jours "caché en lieu sûr" après une tentative d'arrestation le visant jeudi soir.
L'armée malgache manifeste à son tour une méfiance à l'égard du chef de l'Etat. Une mutinerie s'est produite dimanche dans un camp militaire.
Dimanche, des soldats mutins avaient bloqué les accès à un camp militaire en banlieue de la capitale malgache, considéré comme le "poumon de l'armée malgache". Ils dénoncent la "répression" contre les civils. Le colonel Rakotonandrasana a appelé lundi les forces de l'ordre du pays à rejoindre son mouvement, niant l'existence d'une mutinerie. D'après lui, de nombreux officiers de l'armée l'ont déjà rejoint.
"Nous ne voulons pas intervenir contre les manifestants, mais nous réagissons face aux pillages", a déclaré sous couvert d'anonymat l'un des militaires.
Lundi matin, une cinquantaine de militaires sont sortis du camp CAPSAT pour intervenir contre des pilleurs qui s'étaient attaqués à un supermarché, situé à environ 1 km dans le quartier Tanjombato, a constaté sur place l'AFP.Des tirs de sommation ont ensuite dispersé les pilleurs, selon l'agence.
Un rassemblement de l'opposition ayant réuni moins de 5.000 personnes s'est déroulé lundi sans heurts sur la place du 13-Mai, dans le centre de la capitale.
Le leader de l'opposition et maire destitué d'Antananarivo, Andry Rajoelina, ne s'est pas présenté sur le podium où se sont succédés plusieurs autres opposants. Le rassemblement s'est ensuite dispersé dans le calme.
Selon un communiqué de l'Onu lundi, M. Andry Rajoelina a exprimé à plusieurs représentants de la communauté internationale ses inquiétudes sur sa sécurité".
Dans un communiqué, le repésentant de l'Onu dans la médiation malgache, Tiébile Dramé, explique que "le président de la République (Marc Ravalomnana) promet de garantir la sécurité de M. Andry Rajoelina et de ses collaborateurs".
"Le président de la République a dit qu'ils pouvaient se déplacer librement et qu'ils ne feront pas l'objet d'arrestation", ajoute le communiqué transmis à la presse.
C'est de qu'ont annoncé lundi les Nations Unies à propos du maire destitué d'Antanarivo qui vivait depuis plusieurs jours "caché en lieu sûr" après une tentative d'arrestation le visant jeudi soir.
L'armée malgache manifeste à son tour une méfiance à l'égard du chef de l'Etat. Une mutinerie s'est produite dimanche dans un camp militaire.
Dimanche, des soldats mutins avaient bloqué les accès à un camp militaire en banlieue de la capitale malgache, considéré comme le "poumon de l'armée malgache". Ils dénoncent la "répression" contre les civils. Le colonel Rakotonandrasana a appelé lundi les forces de l'ordre du pays à rejoindre son mouvement, niant l'existence d'une mutinerie. D'après lui, de nombreux officiers de l'armée l'ont déjà rejoint.
"Nous ne voulons pas intervenir contre les manifestants, mais nous réagissons face aux pillages", a déclaré sous couvert d'anonymat l'un des militaires.
Lundi matin, une cinquantaine de militaires sont sortis du camp CAPSAT pour intervenir contre des pilleurs qui s'étaient attaqués à un supermarché, situé à environ 1 km dans le quartier Tanjombato, a constaté sur place l'AFP.Des tirs de sommation ont ensuite dispersé les pilleurs, selon l'agence.
Un rassemblement de l'opposition ayant réuni moins de 5.000 personnes s'est déroulé lundi sans heurts sur la place du 13-Mai, dans le centre de la capitale.
Le leader de l'opposition et maire destitué d'Antananarivo, Andry Rajoelina, ne s'est pas présenté sur le podium où se sont succédés plusieurs autres opposants. Le rassemblement s'est ensuite dispersé dans le calme.
Selon un communiqué de l'Onu lundi, M. Andry Rajoelina a exprimé à plusieurs représentants de la communauté internationale ses inquiétudes sur sa sécurité".
Dans un communiqué, le repésentant de l'Onu dans la médiation malgache, Tiébile Dramé, explique que "le président de la République (Marc Ravalomnana) promet de garantir la sécurité de M. Andry Rajoelina et de ses collaborateurs".
"Le président de la République a dit qu'ils pouvaient se déplacer librement et qu'ils ne feront pas l'objet d'arrestation", ajoute le communiqué transmis à la presse.
Frodon- Nounou d'enfer
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