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Critiques presse du film COCO (Gad Elmaleh).

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Critiques presse du film COCO (Gad Elmaleh). Empty Critiques presse du film COCO (Gad Elmaleh).

Message par Soso Mer 18 Mar 2009 - 15:52

Promo télévisuellec intensive ces derniers jours pour le film Coco, avec Gad Elmaleh. Une comédie qu'il réalise par ailleurs et qui est dans les salles dès ce mercredi.



Voici quelques critiques presse. Assez fraîches dans l'ensemble...



LE PARISIEN (paru le 14/03).

"Comédie excessive sur un personnage caricatural, COCO démarre sur les chapeaux de roue avec un Gad Elmaleh nerveux et formidable dans l'outrance, des répliques primises à devenir cultes et des situations comiques assez réussies. Mais le scénario trouve ensuite ses limites (...). La comédie s'enlise dans les jeux de mots vaseux et des gags approximatifs. Et l'on ne rit qu'à dose homéopathique. Dommage".



LE MONDE.

"(...) le réalisateur n'a pas su traduire en langage cinématographique l'univers du spectacle dans lequel il excelle. Le résultat est un scénario qui manque singulièrement de substance, une absence de consistance des personnages secondaires réduits à des rôles de faire-valoir, une fidélité trop grande au texte et aux bons mots du one-man-show. Les sirènes cinématographiques sont si tentantes pour les humoristes et les producteurs, qu'on oublie trop souvent qu'elles leur sont rarement clémentes".



NICE MATIN

"Gad Elmaleh se plante (...).Le scénario d'une constante transparence est habité par des caricatures de personnages stéréotypés qui n'ont rien à défendre (...). Omniprésent à l'écran, jusqu'à l'autoplaisance, Gad s'enferme toujours dans un même registre monotone de gesticulatuions exaspérantes à la longue. Quant à l'humour, pas la peine d'y compter. L'ennui nous gagne plus surement que le rire".



LE JDD (Carlos Gomez)

"Inspiré par un de ses personnages de scène, Gad Elmaleh s'improvise réalisateur-acteur le temps d'une comédie à son image: bouillonnante et plutôt sympathique, mais harassante aussi parfois, à vouloir faire feu de tout gag. Question cinéma pur, on reste bien en dessous du niveau de la mer (Rouge, forcément) qui ne risque pas de s'écarter au passage de la critique pure et dure et du public le plus exigeant, qui abhorre ce genre de comédie avant même de l'avoir vue. Le grand public, lui, devrait faire un petit triomphe à Gad et à son film, véhicule de bonne humeur(...) "



PREMIERE (Jean-Baptiste Drouet)

"(...)au terme d’une heure de vaines gesticulations sur fond de gags pesants, l’irrésistible personnage – issu du spectacle La Vie normale – s’enlise dans son fric comme Picsou dans ses monceaux d’or. Coco Elmaleh peine... Car, alors que sur scène, il peut délirer face à un public conquis, il oublie que le cinéma comique requiert une vraie narration, progressive, structurée, écrite et impeccablement rythmée(...)"



VSD

"L'accumulation de gags masque mal la vacuité d'un scénario phagocyté par un personnage principal aux aspérités malheureusement peu exploitées".



PARIS MATCH (Alain Spira).

"(...)On se demande comment Gad Elmaleh ne s’est pas rendu compte que pour étirer ce qui n’était au départ qu’un sketch à la taille d’un écran de cinéma, il fallait de la matière, une véritable histoire. On ne fait pas du XL avec du small. Une intrigue bien pensée, comme dans « La vérité si je mens ! » de Thomas Gilou, était essentielle pour servir de trame à l’humour et à la tchatche séfarades.

Entouré de seconds rôles mal dessinés, Gad tire sur la grosse mais fragile ficelle de son personnage. Et elle casse très vite, laissant l’acteur tout seul avec ses grimaces outrées et ses gags vides. Pis, le comique n’arrive pas à rendre son héros sympathique(...)".



TELERAMA.

"(...)Gad Elmaleh réussit un tour de force : rendre cette exubérante caricature crédible et touchante, lui insuffler une anxiété viscérale. Et puis ? Et puis rien. Bâti autour de ce dévorant personnage, le film se résume à un décor fantomatique. Presque pas d'histoire, une équipe d'acteurs certes attachants, mais réduits à des silhouettes de sitcom, trois pirouettes et puis s'en vont. Les gags, même portés par Gad Elmaleh lui-même, pâtissent de ce déséquilibre(...)".
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