Plusieurs morts dans un tremblement de terre dans les Abruzzes

La terre a tremblé dans les Abruzzes, au centre de l'Italie, dans la nuit de dimanche 5 à lundi 6 avril. Six personnes sont mortes à L'Aquila et Fossa et huit autres sont portées disparues à San Demetrio dei Vestini dans la même région, selon Ansa. Lire la suite l'article

La terre a fortement tremblé peu après 3 heures 30 dans tout le centre de l'Italie et des édifices se sont effondrés dans le centre historique de la ville de L'Aquila, faisant craindre que le nombre des victimes puisse augmenter, selon l'agence Ansa.

Une résidence pour étudiants de L'Aquila (60 000 habitants) s'est partiellement effondrée. Dans la même ville, de nombreuses maisons se sont lézardées et des habitations se sont effondrées.

La population de L'Aquila et de nombreuses petites villes de cette région montagneuse du centre de l'Italie est descendue dans les rues, ont précisé les carabiniers de la capitale des Abruzzes à l'agence Ansa.

Selon un communiqué de la protection civile italienne, l'épicentre du séisme d'une magnitude de 5,8 se trouvait à 5 kilomètres de profondeur sous L'Aquila.

Un séisme fait 27 morts dans les Abbruzzes

Le tremblement de terre a causé la mort d'au moins 27 personnes dans le centre de l'Italie, selon un dernier bilan
Ce séisme, d'une puissance de 5,8 sur l'échelle ouverte de Richter, est le plus fort depuis des années dans la péninsule. L'épicentre se situe à L'Aquila, une ville de 60.000 habitants.

La catastrophe, survenue tôt ce matin, a fait aussi de nombreux blessés et des milliers de sans-abri, selon les carabiniers et la protection civile.

Les hôpitaux de l'Aquila ont signalé la mort d'au moins 5 enfants dans l'écroulement de leurs habitations à L'Aquila.

Plus de dix mille maisons ou édifices ont souffert de la secousse, selon une première estimation des pompiers. Des milliers de personnes sont descendues dans les rues ou se sont rassemblées dans les stades de la région par peur des répliques de cette secousse de magnitude de 5,8 qui a secoué le centre de l'Italie et a été ressentie à Rome.

La terre a fortement tremblé peu après 3h30 locales (1h30 GMT) et plusieurs édifices se sont effondrés dans le centre historique de L'Aquila. Une résidence pour étudiants de la ville s'est partiellement effondrée et de nombreuses maisons se sont lézardées. Quelques habitations se sont également effondrées.

Selon la protection civile italienne, l'épicentre du séisme se trouvait à 5 km de profondeur sous L'Aquila.

L'ensemble du territoire italien, qui s'étend sur plusieurs plaques tectoniques, est fortement exposé aux risques de tremblements de terre. Vingt millions d'Italiens sont "potentiellement exposés au risque sismique", selon les calculs de la protection civile.

La tragédie

C'est le pire tremblement de terre dans la Péninsule depuis plus de 10 ans. Bilan provisoire : "au moins 100 morts", 1.500 blessés et plus de 50.000 sans abri. Le nombre de victimes du violent séisme, qui secoué tôt lundi la province montagneuse des Abruzzes, dans le centre de l'Italie ne cesse de s'alourdir. D'une magnitude de 6,3 sur Richter, la secousse a frappé la région de L'Aquila, une ville de 68.000 habitants en pleine nuit.

Les images en boucle des télévisions montrent des toits effondrés, des routes jonchées de pierre tombées de la montagne. Au total, plus de dix mille maisons et édifices ont été endommagés. Beaucoup des habitants de cette ville à l'architecture médiévale du XIIIe siècle, bourgeoise et commerçante, avaient quitté les lieux rapidement craignant des répliques. Une partie d'un hôpital de la ville a du être évacuée car elle menaçait de s'effondrer en cas de réplique.

Les prières du pape

Les secours sont évidemment à pied d'œuvre. Une course contre la montre s'est engagée pour sauver les personnes sous les décombres. Equipes de sauveteurs avec des chiens et des engins lourds, construction d'un village de tente pouvant abriter jusqu'à 20.000 personnes, des hommes et pompiers en renfort...

Dans la matinée, le Premier ministre Silvio Berlusconi a décrété l'urgence nationale. Le numéro 1 du gouvernement a par ailleurs renoncé son déplacement en Russie. Selon le chef de la protection civile Guido Bertolaso, coordonnateur des secours, il faudra "beaucoup de temps" pour faire disparaître les traces de cette catastrophe.

Tandis que le pape Benoît XVI prie "pour les victimes", de nombreux pays ont immédiatement offert de l'aide à l'Italie. Pour l'instant, "nous n'en avons pas besoin", a affirmé le responsable de la protection civile. Les présidents américain et russe ont présenté leurs condoléances aux victimes. Nicolas Sarkozy a assuré Silvio Berlusconi de sa "profonde sympathie", et le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, lui a "adressé ses condoléances".

20 millions d'Italiens concernés

La secousse a été ressentie dans tout le centre de l'Italie, de l'Adriatique à la mer Thyrénienne, et notamment dans la capitale où elle a réveillé de nombreux romains. C'est le séisme le plus meurtrier en Italie depuis celui qui avait fait 2.735 morts en 1980 en Campanie, dans le sud du pays.

L'ensemble du territoire italien, qui s'étend sur plusieurs plaques tectoniques, est fortement exposé aux risques de tremblements de terre. Vingt millions d'Italiens sont "potentiellement exposés au risque sismique", selon la protection civile.

Le bilan du séisme atteint les 207 morts
Le séisme qui a frappé L'Aquila lundi matin a fait 207 morts, 15 disparus et 178 blessés, a annoncé Silvio Berlusconi
Le tremblement de terre a ravagé L'Aquila, ville de 60.000 habitants et capitale des Abruzzes. Au moins 50.000 se retrouvent sans-abri. D'une puissance de 5,8 sur l'échelle ouverte de Richter, c'est le plus fort qu'ait connu l'Italie en plus de 10 ans.

Une jeune touriste française a péri dans le séisme, a annoncé mardi le quai d'Orsay.

Les secours s'activent alors qu'une quinzaine de personnes demeurent portées disparues et que la terre continue de trembler dans la région, une secousse de 4,7 sur l'échelle de Richter ayant été enregistrée mardi matin. Au moins 280 répliques ont été enregistrées dans les premières 24 heures qui ont suivi le séisme.

Une étudiante italienne de 24 ans a été sortie vivante dans la nuit de lundi à mardi des décombres du violent séisme qui a frappé L'Aquila, après y avoir été bloquée 23 heures, a rapporté l'agence Ansa. Un étudiant grec de 28 ans a eu moins de chance, son corps sans vie ayant été retiré des ruines d'une maison détruite à L'Aquila.

Des équipes de sauveteurs avec des chiens et des engins lourds ont travaillé toute la journée de lundi dans les ruines pour tenter de retrouver des survivants, tandis qu'un orage s'est abattu dans la région en début de soirée. Ils ont réussi à sortir environ 100 personnes vivantes des décombres.

Les images en boucle des télévisions ont montré des toits effondrés, des routes jonchées de pierres tombées de la montagne. Quant au nombre de sans-abri, il pourrait atteindre au total 70.000, selon une source gouvernementale. 26 villes et villages de cette région montagneuse ont été sérieusement endommagés.

Lundi soir, un étrange silence planait sur L'Aquila qui avait l'allure d'une ville fantôme, a constaté une journaliste de l'AFP. "Une partie des habitants sont partis de leur propre gré, et d'autres y ont été incités par les autorités car de nombreux édifices sont devenus dangereux (...) la majorité du centre historique est à présent vide de ses habitants", a expliqué à l'AFP un responsable de la sécurité civile.

Le plus grand nombre de victimes a été enregistré à L'Aquila, mais 24 morts ont été signalés dans la seule petite localité d'Onna, à une dizaine de kilomètres de la capitale régionale, selon Ansa.

Une dizaine de casernes, stades ou gymnases ont été aménagés en centres d'accueil pour les habitants qui n'ont nulle part où aller. Nombreux étaient ceux qui s'y rendaient, couvertures à la main ou traînant quelques affaires entassées dans une valise.

Le chef du gouvernement Silvio Berlusconi a décrété lundi matin l'état d'urgence. Il a annulé un voyage à Moscou afin de se rendre à L'Aquila et annoncé qu'un village de tentes pouvant abriter 16.000 à 20.000 personnes était en cours d'installation. De nombreux pays ont immédiatement offert de l'aide à l'Italie, a indiqué Agostino Miozzo, l'un des chefs de la protection civile italienne. Mais pour l'instant, "nous n'en avons pas besoin", a-t-il précisé.

La terre a fortement tremblé peu après 3h30 locales (1h30 GMT) et plusieurs édifices se sont effondrés dans le centre historique de L'Aquila. Une résidence pour étudiants s'est partiellement effondrée et de nombreuses maisons se sont lézardées, ainsi que la nef d'une église. Un hôpital a dû être évacué car il menaçait de s'effondrer en cas de répliques. Le centre historique a particulièrement souffert: plusieurs églises et un château du XVIe siècle ont été endommagés.

Selon la protection civile italienne, l'épicentre du séisme se trouvait à 5 km de profondeur sous L'Aquila.

L'ensemble du territoire italien, qui s'étend sur plusieurs plaques tectoniques, est fortement exposé aux risques de tremblements de terre. Vingt millions d'Italiens sont "potentiellement exposés au risque sismique", selon les calculs de la protection civile.

Ce dernier séisme est le plus meurtrier en Italie depuis celui de novembre 1980, qui avait fait 2.735 morts en Campanie (sud).


Des monuments endommagés
Plusieurs églises et édifices du patrimoine italien ont été endommagés par le séisme de L'Aquila. Cette ville, fondée au XIIIe siècle et située à une centaine de kilomètres au nord-est de Rome, est une des plus grands ensembles d'urbanisme du Moyen-Age en Italie.

Un mur de la nef de la basilique de Santa Maria di Collemaggio, un des plus remarquables édifices de la région s'est effondré. L'église à la façade rose et blanche, mélange d'art roman et gothique, avait accueilli le couronnement du pape Célestin V en 1294.

Les églises Santo Agostino et del Suffragio, toutes deux du XVIIIe, se sont partiellement effondrées. Le clocher de la basilique San Bernardino, de style Renaissance, s'est effondré.

L'imposant château du XVe, qui abrite le musée national des Abruzzes, a aussi subi quelques dégâts.

A Rome, les Thermes de Caracalla, imposant complexe du IIIe siècle de notre ère, ont subi "quelques dommages pas encore évalués précisément", selon Angelo Bottini, responsable des biens archéologiques de la capitale. Des dégâts sans doute visibles pour les spécialistes seulement: le site est resté ouvert au public le jour même du séisme.

Les ruines de bains, s'installations sportives et de bibliothèques, qui s'étendent sur 11 hectares, sont parmi les mieux conservées de la Rome antique.

Nouvelle violente secousse

Les immeubles ont tremblé plusieurs secondes provoquant des scènes de panique. Une nouvelle réplique a eu lieu mardi soir dans le centre de l'Italie, touché la veille par un violent séisme qui a fait plus de 200 morts. Cette dernière secousse, de 5,6 degrés de magnitude, a été ressentie dans la zone centrale, y compris à Rome. C'est la plus puissante depuis la secousse de lundi.

Le bilan provisoire du tremblement de terre de lundi, qui a frappé les Abruzzes est de 228 morts. Il y a par ailleurs "un peu plus de millier" de blessés et 17.000 sans-abri. Silvio Berlusconi précise que 100 blessés sont dans un état grave et que 150 personnes ont été retirées vivantes des décombres depuis lundi. Quinze personnes sont également portées disparues. Parmi les petits miracles de ce drame, le cas d'une femme de 98 ans dégagée 30 heures après le séisme. Et celui de cette jeune fille sortie vivante des décombres mardi soir, 42 heures après le tremblement de terre, dans le centre de L'Aquila.

"Nous sommes un peuple fier"
Alors que les secouristes continuaient de sortir des cadavres des décombres, le Premier ministre italien a annoncé que 20 camps de tentes équipés de 16 cuisines de campagne allaient être installés d'ici mardi soir pour accueillir "14.500 personnes". Les opérations de secours, auxquelles participent plus de 7.000 pompiers, militaires et policiers, prendront fin dans "48 heures, quand nous aurons la certitude" qu'il n'y a plus personne sous les décombres, a-t-il annoncé.

Vêtu de noir et l'air fatigué, le Cavaliere a affirmé qu'il se rendrait quotidiennement à L'Aquila car c'était son "devoir" et a rejeté de nouveau les offres d'aide étrangère, car "nous sommes un peuple fier et qui a les moyens". Il a toutefois fait une exception pour les Etats-Unis, affirmant qu'il accepterait volontiers l'aide de Washington pour la reconstruction du patrimoine culturel.

"On travaille avec l'adrénaline"
Beaucoup de quartiers de L'Aquila n'ont plus l'électricité ni l'eau, et les services de secours n'ont pas encore eu la possibilité d'installer partout des WC chimiques. Les fêtes de Pâques ont été annulées. "On est un peu fatigués, mais encore très actifs. L'évènement est choquant, pesant, dramatique. La route est encore longue. On travaille avec l'adrénaline", confie Fabrizio Curcio, directeur à la Protection civile, l'organisme qui coordonne l'ensemble des secours.

Quelque 280 répliques ont eu lieu depuis le séisme qui s'est produit lundi dans la nuit avec une magnitude de moment de 6,2. Plus de 10.000 maisons et édifices ont été endommagés dans cette zone riche en monuments baroques, dont plusieurs églises et un château du XVe siècle. Selon une première estimation gouvernementale, 1,3 milliard d'euros seront nécessaires pour la reconstruction des édifices et des maisons. Avant celui de lundi, le séisme récent le plus meurtrier en Italie s'était produit le 23 novembre 1980 et avait fait 2.916 morts et 20.000 blessés dans la région de Naples. Toutes les manifestations sportives de mercredi à dimanche débuteront avec une minute de silence en hommage aux victimes.


Une jeune Française tuée
Une jeune touriste française est morte dans le séisme, a annoncé mardi le porte-parole du quai d'Orsay. Il a également mentionné "deux blessés français dont la vie n'est pas en danger". Il a rappelé le numéro de téléphone - 01 45 55 80 00 - pour les familles de ressortissants français actuellement présents en Italie.

Séisme en Italie: une jeune fille sortie vivante après 42 heures
La jeune fille s'appelle Eleonora et est âgée de 21 ans. Elle était en pyjama et consciente quand les secouristes l'ont tirée des décombres d'un immeuble proche du centre historique de L'Aquila, selon l'agence Ansa et la télévision Sky TG-24.