Présidentielle: les Algériens appelés aux urnes
Présidentielle: les Algériens appelés aux urnes
Les Algériens sont appelés à voter jeudi pour départager les six candidats à l'élection présidentielle
Le président sortant Abdelaziz Bouteflika, qui devrait obtenir un troisième mandat, vise une "majorité écrasante" avec une participation conséquente. "Votez, votez même contre moi, mais votez", fut son message durant sa campagne électorale marathon à travers 38 wilayate (départements).
M. Bouteflika avait été élu en 1999 et réélu en 2004.
"Un président qui n'est pas élu à une majorité écrasante n'est pas un président", avait-il lancé dès l'annonce de sa candidature.
Le spectre d'une forte abstention hante aussi ses cinq adversaires qui, malgré des moyens financiers qu'ils jugent "dérisoires", n'ont cessé d'appeler les Algériens à voter, promettant de mettre fin à la corruption, au clientélisme, à l'injustice sociale et à l'inégalité dans la répartition des richesses.
Face à eux, M. Bouteflika a eu beau jeu de mettre en avant ses dix ans passés à la tête de l'Etat, promettant la "stabilité et la continuité" avec un nouveau plan de développement de 150 milliards de dollars sur cinq ans, trois millions d'emplois et la construction d'un million de nouveaux logements.
Le ministre de l'Intérieur a affirmé, pour contrer toute accusation d'éventuelles fraudes, que "le système électoral garantissant la transparence et le respect des résultats du vote (était) assuré".
Il a souligné la présence en Algérie d'observateurs de l'Union africaine, de l'Organisation de la conférence islamique, de la Ligue arabe. L'ONU a pour sa part envoyé une "mission de suivi", chargée de faire un rapport au secrétaire général, Ban Ki-moon.
Eventuelle amnistie d'islamistes
Un dispositif "adapté" a été mis en place pour assurer la sécurité des électeurs durant le scrutin, a ajouté M. Zerhouni, interrogé sur la lutte contre les islamistes armés d'Al-Qaïda au Maghreb islamIque (Aqmi), toujours actifs dans certaines régions.
Les forces de sécurité ont "ces derniers mois abattu 10 importants chefs terroristes, capturé huit autres, alors que six se sont rendus", a-t-il dit. M. Bouteflika a évoqué durant sa campagne un référendum sur une éventuelle amnistie générale en faveur des islamistes qui se "rendraient définitivement". Une initiative qui vise à conforter sa politique de réconciliation nationale, qui a déjà entraîné la reddition de plusieurs milliers de ces djihadistes depuis 1999.
L'Express censuré en Algérie
Le directeur de la rédaction de L'Express, Christophe Barbier, a qualifié de "censure inacceptable" la décision des autorités algériennes d'interdire sur leur sol le dernier numéro de l'hebdomadaire français (celui du 2 au 8 avril) dans lequel est notamment publié un article sur le président Bouteflika.
Sur lexpress.fr Christophe Barbier pose la question : "Comment cet article peut-il gêner une présidence qui souhaite tenir des élections dans les pures règles de la démocratie, qui nous assure que tout est réuni, que tout a été organisé pour qu'il y ait assez de candidats, une forte participation et que tout cela soit un modèle de démocratie ?"
"Heureusement l'article est disponible sur internet et tous les lecteurs à commencer par les lecteurs algériens qu'ils vivent en France ou en Algérie pourront prendre connaissance, pourront voter en connaissance de cause", ajoute-t-il.
Le président sortant Abdelaziz Bouteflika, qui devrait obtenir un troisième mandat, vise une "majorité écrasante" avec une participation conséquente. "Votez, votez même contre moi, mais votez", fut son message durant sa campagne électorale marathon à travers 38 wilayate (départements).
M. Bouteflika avait été élu en 1999 et réélu en 2004.
"Un président qui n'est pas élu à une majorité écrasante n'est pas un président", avait-il lancé dès l'annonce de sa candidature.
Le spectre d'une forte abstention hante aussi ses cinq adversaires qui, malgré des moyens financiers qu'ils jugent "dérisoires", n'ont cessé d'appeler les Algériens à voter, promettant de mettre fin à la corruption, au clientélisme, à l'injustice sociale et à l'inégalité dans la répartition des richesses.
Face à eux, M. Bouteflika a eu beau jeu de mettre en avant ses dix ans passés à la tête de l'Etat, promettant la "stabilité et la continuité" avec un nouveau plan de développement de 150 milliards de dollars sur cinq ans, trois millions d'emplois et la construction d'un million de nouveaux logements.
Le ministre de l'Intérieur a affirmé, pour contrer toute accusation d'éventuelles fraudes, que "le système électoral garantissant la transparence et le respect des résultats du vote (était) assuré".
Il a souligné la présence en Algérie d'observateurs de l'Union africaine, de l'Organisation de la conférence islamique, de la Ligue arabe. L'ONU a pour sa part envoyé une "mission de suivi", chargée de faire un rapport au secrétaire général, Ban Ki-moon.
Eventuelle amnistie d'islamistes
Un dispositif "adapté" a été mis en place pour assurer la sécurité des électeurs durant le scrutin, a ajouté M. Zerhouni, interrogé sur la lutte contre les islamistes armés d'Al-Qaïda au Maghreb islamIque (Aqmi), toujours actifs dans certaines régions.
Les forces de sécurité ont "ces derniers mois abattu 10 importants chefs terroristes, capturé huit autres, alors que six se sont rendus", a-t-il dit. M. Bouteflika a évoqué durant sa campagne un référendum sur une éventuelle amnistie générale en faveur des islamistes qui se "rendraient définitivement". Une initiative qui vise à conforter sa politique de réconciliation nationale, qui a déjà entraîné la reddition de plusieurs milliers de ces djihadistes depuis 1999.
L'Express censuré en Algérie
Le directeur de la rédaction de L'Express, Christophe Barbier, a qualifié de "censure inacceptable" la décision des autorités algériennes d'interdire sur leur sol le dernier numéro de l'hebdomadaire français (celui du 2 au 8 avril) dans lequel est notamment publié un article sur le président Bouteflika.
Sur lexpress.fr Christophe Barbier pose la question : "Comment cet article peut-il gêner une présidence qui souhaite tenir des élections dans les pures règles de la démocratie, qui nous assure que tout est réuni, que tout a été organisé pour qu'il y ait assez de candidats, une forte participation et que tout cela soit un modèle de démocratie ?"
"Heureusement l'article est disponible sur internet et tous les lecteurs à commencer par les lecteurs algériens qu'ils vivent en France ou en Algérie pourront prendre connaissance, pourront voter en connaissance de cause", ajoute-t-il.
Frodon- Nounou d'enfer
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