Fin du Sommet des Amériques sans consensus
Fin du Sommet des Amériques sans consensus
Le sommet des Amériques s'est achevé dimanche sans consensus des 34 pays sur une déclaration finale
Si Barack Obama est apparu comme un partenaire constructif auprès de ses homologues sud-américains, son conseiller économique, M.Summers, a lancé sur NBC que la levée de l'embargo US sur Cuba n'était "pas pour demain".
Le président US a précisé dimanche que son administration étudierait les moyens de progresser sur le plan des relations avec Cuba.
Mais il a aussi insisté: il n'attend "pas seulement des mots, mais des actes" de Cuba mais aussi du Venezuela. Relevant les "signaux positifs" dans les relations de Washington avec deux Etats latino-américains, le président Obama a estimé qu'il s'agissait d'un "défi pour nous". Il a aussi admis que la politique menée pendant 50 ans par les Etats-Unis à l'égard de Cuba "n'avait pas pas marché", mais cependant qu'elle ne changerait pas dans un avenir proche. "Les questions relatives aux prisonniers politiques, à la liberté d'expression et la démocratie sont importantes, et ne sauraient être simplement mises de côté", a-t-il encore indiqué.
Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a déclaré que le sommet de Port of Spain avait jeté les bases possibles d'une ère nouvelle dans les échanges entre Etats-Unis et Amérique latine. Lula a notamment jugé l'heure propice à un dialogue entre le Venezuela et les Etats-Unis. Le président vénézuélien Hugo Chavez a saisi l'occasion pour affirmer qu'il entrevoyait "une volonté politique", de la part de son pays et des Etats-Unis, à travailler ensemble.
Le sommet organisé aux Caraïbes constituait la première grande rencontre entre les Latino-Américains et l'administration de Barack Obama. Le président américain a séduit ses homologues d'Amérique latine au sommet de Trinité-et-Tobago, mais la question cubaine a pesé dimanche sur la déclaration finale.
"La déclaration elle-même n'avait pas l'accord de l'ensemble des 34 pays", a déclaré le Premier ministre de Trinité-et-Tobago, Patrick Manning. "Plusieurs pays ont émis des réserves sur certains points". "Le document qui émerge est un document de compromis qui a obtenu l'accord de certains et pas celui d'autres", a précisé le Premier ministre. "Nous avons donc décidé de l'adopter, car en l'adoptant nous reconnaissons qu'il n'y avait pas d'unanimité".
Les gestes de bonne volonté en direction de Cuba se sont multipliés en marge du sommet. Le président américain a dit vendredi qu'il croyait à la possibilité de donner "une nouvelle direction" aux relations avec l'île. Raul Castro avait assuré la veille être ouvert "à un dialogue sur tout" avec Washington, "y compris les droits de l'Homme, la liberté de la presse, les prisonniers politiques". La secrétaire américaine d'Etat Hillary Clinton y avait vu une "ouverture" dont il fallait tenir compte.
Si Barack Obama est apparu comme un partenaire constructif auprès de ses homologues sud-américains, son conseiller économique, M.Summers, a lancé sur NBC que la levée de l'embargo US sur Cuba n'était "pas pour demain".
Le président US a précisé dimanche que son administration étudierait les moyens de progresser sur le plan des relations avec Cuba.
Mais il a aussi insisté: il n'attend "pas seulement des mots, mais des actes" de Cuba mais aussi du Venezuela. Relevant les "signaux positifs" dans les relations de Washington avec deux Etats latino-américains, le président Obama a estimé qu'il s'agissait d'un "défi pour nous". Il a aussi admis que la politique menée pendant 50 ans par les Etats-Unis à l'égard de Cuba "n'avait pas pas marché", mais cependant qu'elle ne changerait pas dans un avenir proche. "Les questions relatives aux prisonniers politiques, à la liberté d'expression et la démocratie sont importantes, et ne sauraient être simplement mises de côté", a-t-il encore indiqué.
Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a déclaré que le sommet de Port of Spain avait jeté les bases possibles d'une ère nouvelle dans les échanges entre Etats-Unis et Amérique latine. Lula a notamment jugé l'heure propice à un dialogue entre le Venezuela et les Etats-Unis. Le président vénézuélien Hugo Chavez a saisi l'occasion pour affirmer qu'il entrevoyait "une volonté politique", de la part de son pays et des Etats-Unis, à travailler ensemble.
Le sommet organisé aux Caraïbes constituait la première grande rencontre entre les Latino-Américains et l'administration de Barack Obama. Le président américain a séduit ses homologues d'Amérique latine au sommet de Trinité-et-Tobago, mais la question cubaine a pesé dimanche sur la déclaration finale.
"La déclaration elle-même n'avait pas l'accord de l'ensemble des 34 pays", a déclaré le Premier ministre de Trinité-et-Tobago, Patrick Manning. "Plusieurs pays ont émis des réserves sur certains points". "Le document qui émerge est un document de compromis qui a obtenu l'accord de certains et pas celui d'autres", a précisé le Premier ministre. "Nous avons donc décidé de l'adopter, car en l'adoptant nous reconnaissons qu'il n'y avait pas d'unanimité".
Les gestes de bonne volonté en direction de Cuba se sont multipliés en marge du sommet. Le président américain a dit vendredi qu'il croyait à la possibilité de donner "une nouvelle direction" aux relations avec l'île. Raul Castro avait assuré la veille être ouvert "à un dialogue sur tout" avec Washington, "y compris les droits de l'Homme, la liberté de la presse, les prisonniers politiques". La secrétaire américaine d'Etat Hillary Clinton y avait vu une "ouverture" dont il fallait tenir compte.
Frodon- Nounou d'enfer
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