Islande: Victoire "historique"de la gauche aux élections
Islande: Victoire "historique"de la gauche aux élections
Les sociaux-démocrates et le mouvement Gauche-verts ont remporté les élections législatives anticipées
Selon les résultats définitifs, la coalition de gauche remporte 34 sièges sur 63 au Parlement: 20 pour les sociaux-démocrates (29,8 % des voix), 14 pour les verts (21,7 %).
Le puissant Parti de l'indépendance (centre-droit), au pouvoir depuis 17 ans, n'obtient que 23,7 % des voix et 16 sièges, loin derrière son plus bas historique de 1987 (27 %).
En mai 2007, ce parti avait remporté le scrutin avec 36,6% des voix, contre 26,8 % aux sociaux-démocrates et 14,3% au mouvement Gauche-verts.
L'effondrement du secteur bancaire
Il est jugé responsable de l'effondrement du secteur bancaire, fragilisé par la crise du crédit, qui a mis l'île au bord de la faillite. La crise financière est intervenue après des années de prospérité et de développement agressif à l'étranger. L'ampleur des problèmes a conduit l'Islande à négocier un plan de renflouement de 10 milliards de dollars piloté par le FMI.
Les conservateurs avaient dû démissionner fin janvier après plusieurs mois de manifestations inédites. Face au chômage grandissant (10 % attendus cette année), une grave récession (environ 10 % de contraction du PIB estimée pour 2009) et une inflation qui a atteint 15,2 % en mars, des élections anticipées avaient été annoncées, comme l'exigeait la population. Depuis le départ de la droite, le pays était gouverné par une coalition provisoire des deux partis de gauche.
Divergences sur l'UE
Les deux formations ont indiqué qu'elles souhaitaient poursuivre cette alliance en cas de victoire, malgré leurs divergences sur la question de l'Union européenne. Avant les élections, la première ministre sociale-démocrate Johanna Sigurdadottir s'était dit convaincue de parvenir à un accord sur cette question avec ses alliés. A ses yeux, l'Islande devrait ouvrir le plus vite possible des discussions avec l'UE. Elle suggère qu'un référendum sur l'entrée dans l'Union européenne soit organisé dans la foulée. Johanna Sigurdadottir pense que l'adhésion pourrait se faire dans les 18 mois et que le pays pourrait adhérer à l'euro d'ici quatre ans.
Dans le même temps, le gouvernement sorti des urnes devra trouver rapidement les moyens de réduire les dépenses, augmenter les recettes et lutter contre la très forte inflation.
Selon les résultats définitifs, la coalition de gauche remporte 34 sièges sur 63 au Parlement: 20 pour les sociaux-démocrates (29,8 % des voix), 14 pour les verts (21,7 %).
Le puissant Parti de l'indépendance (centre-droit), au pouvoir depuis 17 ans, n'obtient que 23,7 % des voix et 16 sièges, loin derrière son plus bas historique de 1987 (27 %).
En mai 2007, ce parti avait remporté le scrutin avec 36,6% des voix, contre 26,8 % aux sociaux-démocrates et 14,3% au mouvement Gauche-verts.
L'effondrement du secteur bancaire
Il est jugé responsable de l'effondrement du secteur bancaire, fragilisé par la crise du crédit, qui a mis l'île au bord de la faillite. La crise financière est intervenue après des années de prospérité et de développement agressif à l'étranger. L'ampleur des problèmes a conduit l'Islande à négocier un plan de renflouement de 10 milliards de dollars piloté par le FMI.
Les conservateurs avaient dû démissionner fin janvier après plusieurs mois de manifestations inédites. Face au chômage grandissant (10 % attendus cette année), une grave récession (environ 10 % de contraction du PIB estimée pour 2009) et une inflation qui a atteint 15,2 % en mars, des élections anticipées avaient été annoncées, comme l'exigeait la population. Depuis le départ de la droite, le pays était gouverné par une coalition provisoire des deux partis de gauche.
Divergences sur l'UE
Les deux formations ont indiqué qu'elles souhaitaient poursuivre cette alliance en cas de victoire, malgré leurs divergences sur la question de l'Union européenne. Avant les élections, la première ministre sociale-démocrate Johanna Sigurdadottir s'était dit convaincue de parvenir à un accord sur cette question avec ses alliés. A ses yeux, l'Islande devrait ouvrir le plus vite possible des discussions avec l'UE. Elle suggère qu'un référendum sur l'entrée dans l'Union européenne soit organisé dans la foulée. Johanna Sigurdadottir pense que l'adhésion pourrait se faire dans les 18 mois et que le pays pourrait adhérer à l'euro d'ici quatre ans.
Dans le même temps, le gouvernement sorti des urnes devra trouver rapidement les moyens de réduire les dépenses, augmenter les recettes et lutter contre la très forte inflation.
Frodon- Nounou d'enfer
-
Nombre de messages : 43899
Age : 48
Localisation : Nîmes
Date d'inscription : 05/02/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
Race: Halfelin
Sujets similaires
» "Sabotages" : 8 arrestations dans "l'ultra-gauche"
» Amsterdam veut "assainir" son centre historique et
» Amsterdam veut "assainir" son centre historique et
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|