Le président hondurien renversé par des militaires
Le président hondurien renversé par des militaires
Un coup d'état militaire a chassé le président Manuel Zelaya du pouvoir et l'a forcé demander l'asile au Costa Rica
Le chef de l'Etat avait décidé d'organiser ce dimanche un vote sur la possibilité de se présenter à un second mandat, malgré l'opposition de l'armée, du Parlement et de la Cour suprême.
"Je suis au Costa Rica. J'ai été victime d'un enlèvement de la part de militaires honduriens. J'ai été trompé par l'élite militaire" a déclaré M. Zelaya.
A Tegucigalpa, la police a tiré des gaz lacrymogènes contre des manifestants favorables à Zelaya, dans le centre de la capitale, après l'arrestation du président par des militaires qui se sont présentés à l'aube à sa résidence pour l'emmener.
Le président américain Barack Obama a fait part de sa vive préoccupation face à l'arrestation et l'expulsion du président hondurien. La présidente argentine Cristina Kirchner a qualifié dimanche le coup d'Etat au Honduras de "retour à la barbarie" en Amérique latine. De son côté, le président Chavez a placé son armée en état d'alerte et a menacé d'intervenir si l'ambassade du Vezuela au Honduras était attaqué.
Selon un témoin interrogé par la chaîne de télévision Radiocadena Voces, quatre commandos d'environ 200 soldats se sont rendus au domicile de M. Zelaya aux alentours de 6h du matin (14h heure de Paris). Les militaires ont tiré "quatre coups de feu", puis sont repartis à bord de trois véhicules en direction de la base aérienne.
Le président hondurien Manuel Zelaya avait limogé il y a quelques jours le chef d'état-major des forces armées qui avait refusé de l'aider à organiser le référendum sur la modification du mandat présidentiel.
M. Zelaya (conservateur), élu président en janvier 2006, avait ensuite opéré un net virage à gauche après son élection et s'était rapproché des dirigeants de gauche antilibéraux de la région comme M. Morales ou le président vénézuélien Hugo Chavez.
Le président de Bolivie, Evo Morales, a dénoncé dimanche un "coup d'Etat" au Honduras, où son homologue et allié Manuel Zelaya a été arrêté à l'aube par des militaires, et a appelé la communauté internationale à condamner cette "aventure" antidémocratique.
Le chef de l'Etat avait décidé d'organiser ce dimanche un vote sur la possibilité de se présenter à un second mandat, malgré l'opposition de l'armée, du Parlement et de la Cour suprême.
"Je suis au Costa Rica. J'ai été victime d'un enlèvement de la part de militaires honduriens. J'ai été trompé par l'élite militaire" a déclaré M. Zelaya.
A Tegucigalpa, la police a tiré des gaz lacrymogènes contre des manifestants favorables à Zelaya, dans le centre de la capitale, après l'arrestation du président par des militaires qui se sont présentés à l'aube à sa résidence pour l'emmener.
Le président américain Barack Obama a fait part de sa vive préoccupation face à l'arrestation et l'expulsion du président hondurien. La présidente argentine Cristina Kirchner a qualifié dimanche le coup d'Etat au Honduras de "retour à la barbarie" en Amérique latine. De son côté, le président Chavez a placé son armée en état d'alerte et a menacé d'intervenir si l'ambassade du Vezuela au Honduras était attaqué.
Selon un témoin interrogé par la chaîne de télévision Radiocadena Voces, quatre commandos d'environ 200 soldats se sont rendus au domicile de M. Zelaya aux alentours de 6h du matin (14h heure de Paris). Les militaires ont tiré "quatre coups de feu", puis sont repartis à bord de trois véhicules en direction de la base aérienne.
Le président hondurien Manuel Zelaya avait limogé il y a quelques jours le chef d'état-major des forces armées qui avait refusé de l'aider à organiser le référendum sur la modification du mandat présidentiel.
M. Zelaya (conservateur), élu président en janvier 2006, avait ensuite opéré un net virage à gauche après son élection et s'était rapproché des dirigeants de gauche antilibéraux de la région comme M. Morales ou le président vénézuélien Hugo Chavez.
Le président de Bolivie, Evo Morales, a dénoncé dimanche un "coup d'Etat" au Honduras, où son homologue et allié Manuel Zelaya a été arrêté à l'aube par des militaires, et a appelé la communauté internationale à condamner cette "aventure" antidémocratique.
Frodon- Nounou d'enfer
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