Une humanitaire russe assassinée
Une humanitaire russe assassinée
Natalia Estemirova, une militante russe des droits de l'homme, a été assassinée mercredi en Russie
Militante de terrain, proche de la journaliste Anna Politkovskaïa assassinée en 2006, Natalia Estemirova dénonçait au quotidien les exactions commises en Tchétchénie.
Elle a été enlevée mercredi matin alors qu'elle sortait de chez elle, à Grozny (Tchétchénie) et a été retrouvée morte quelques heures plus tard dans un bois de l'Ingouchie voisine.
Selon une proche collaboratrice au sein de l'ONG russe Memorial, elle aurait été poussée mercredi matin à l'intérieur d'une voiture par plusieurs agresseurs au moment où elle se rendait au travail. Son corps crîblé de balles a été retrouvé quelques heures plus tard dans des bois des environs de la ville de Nazran, en Ingouchie voisine.
L'ONG des droits de l'Homme Human Rights Watch a souligné que Natalia Estemirova travaillait sur des dossiers extrêmement délicats de violations des droits en Tchétchénie, petite république du Caucase théâtre de deux conflits entre forces indépendantistes et armée russe après la chute de l'URSS.
Amnesty dénonce "une terrible tragédie"
"La terrible tragédie de l'assassinat de Natalia Estemirova (...) est une nouvelle tentative pour tenter de bâillonner la société civile en Russie, et qui illustre l'instabilité de la région", a estimé mercredi Irene Khan, secrétaire générale d'Amnesty International. "Les violations des droits de l'homme en Russie, et en particulier dans le Caucase du Nord, ne peuvent continuer d'être ignorées. Et ceux qui prennent la défense des droits de l'homme ont besoin de protection".
De son côté, le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) a exprimé mercredi sa "profonde tristesse" après l'assassinat de Natalia Estemirova, qui était partenaire du HCR en Tchétchénie.
Une militante infatigable des droits de l'Homme
Natalia Estemirova recensait les enlèvements, disparitions et meurtres commis en Tchétchénie, recevant les familles des victimes dans le bureau de Memorial à Grozny et les aidant face à une machine policière et judiciaire sourde à leurs appels.
Lundi encore, elle dénonçait la mort dans des circonstances troubles d'une jeune femme de 20 ans, Madina Iounoussova, soupçonnée d'être l'épouse d'un rebelle et dont le corps avait été remis à des proches début juillet avec l'ordre de l'inhumer "sans faire d'histoires".
Le 9 juillet, elle rendit publique une autre affaire qui fit grand bruit sur les sites internet et auprès des ONG spécialistes du Caucase russe : l'exécution sommaire d'un homme, devant les jeunes de son village, accusé d'être un rebelle.
Le président tchétchène pro-russe Ramzan Kadyrov l'avait personnellement démise de ses fonctions de présidente du Conseil civique de Grozny, un organe consultatif, parce qu'elle avait critiqué son ordre de porter le foulard islamique.
Interrogée sur le rôle du pouvoir local dans les dérives en Tchétchénie, elle renvoyait toutefois la responsabilité sur Moscou. "L'essentiel, c'est qui est au Kremlin. En matière de droits de l'Homme, Moscou reste l'exemple pour les dirigeants tchétchènes", commentait-elle le 19 avril sur la radio Echo de Moscou.
Après l'assassinat de la militante mercredi 15 juillet, le président tchétchène Ramzan Kadyrov a qualifié le meurtre d'"inhumain" et a promis de superviser personnellement l'enquête, a rapporté l'agence de presse russe Ria-Novosti.
Militante de terrain, proche de la journaliste Anna Politkovskaïa assassinée en 2006, Natalia Estemirova dénonçait au quotidien les exactions commises en Tchétchénie.
Elle a été enlevée mercredi matin alors qu'elle sortait de chez elle, à Grozny (Tchétchénie) et a été retrouvée morte quelques heures plus tard dans un bois de l'Ingouchie voisine.
Selon une proche collaboratrice au sein de l'ONG russe Memorial, elle aurait été poussée mercredi matin à l'intérieur d'une voiture par plusieurs agresseurs au moment où elle se rendait au travail. Son corps crîblé de balles a été retrouvé quelques heures plus tard dans des bois des environs de la ville de Nazran, en Ingouchie voisine.
L'ONG des droits de l'Homme Human Rights Watch a souligné que Natalia Estemirova travaillait sur des dossiers extrêmement délicats de violations des droits en Tchétchénie, petite république du Caucase théâtre de deux conflits entre forces indépendantistes et armée russe après la chute de l'URSS.
Amnesty dénonce "une terrible tragédie"
"La terrible tragédie de l'assassinat de Natalia Estemirova (...) est une nouvelle tentative pour tenter de bâillonner la société civile en Russie, et qui illustre l'instabilité de la région", a estimé mercredi Irene Khan, secrétaire générale d'Amnesty International. "Les violations des droits de l'homme en Russie, et en particulier dans le Caucase du Nord, ne peuvent continuer d'être ignorées. Et ceux qui prennent la défense des droits de l'homme ont besoin de protection".
De son côté, le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) a exprimé mercredi sa "profonde tristesse" après l'assassinat de Natalia Estemirova, qui était partenaire du HCR en Tchétchénie.
Une militante infatigable des droits de l'Homme
Natalia Estemirova recensait les enlèvements, disparitions et meurtres commis en Tchétchénie, recevant les familles des victimes dans le bureau de Memorial à Grozny et les aidant face à une machine policière et judiciaire sourde à leurs appels.
Lundi encore, elle dénonçait la mort dans des circonstances troubles d'une jeune femme de 20 ans, Madina Iounoussova, soupçonnée d'être l'épouse d'un rebelle et dont le corps avait été remis à des proches début juillet avec l'ordre de l'inhumer "sans faire d'histoires".
Le 9 juillet, elle rendit publique une autre affaire qui fit grand bruit sur les sites internet et auprès des ONG spécialistes du Caucase russe : l'exécution sommaire d'un homme, devant les jeunes de son village, accusé d'être un rebelle.
Le président tchétchène pro-russe Ramzan Kadyrov l'avait personnellement démise de ses fonctions de présidente du Conseil civique de Grozny, un organe consultatif, parce qu'elle avait critiqué son ordre de porter le foulard islamique.
Interrogée sur le rôle du pouvoir local dans les dérives en Tchétchénie, elle renvoyait toutefois la responsabilité sur Moscou. "L'essentiel, c'est qui est au Kremlin. En matière de droits de l'Homme, Moscou reste l'exemple pour les dirigeants tchétchènes", commentait-elle le 19 avril sur la radio Echo de Moscou.
Après l'assassinat de la militante mercredi 15 juillet, le président tchétchène Ramzan Kadyrov a qualifié le meurtre d'"inhumain" et a promis de superviser personnellement l'enquête, a rapporté l'agence de presse russe Ria-Novosti.
Frodon- Nounou d'enfer
-
Nombre de messages : 43899
Age : 48
Localisation : Nîmes
Date d'inscription : 05/02/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
Race: Halfelin
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|