L'Algérie interdit les prêts à la consommation
L'Algérie interdit les prêts à la consommation
Le gouvernement algérien a interdit aux banques d'accorder des prêts à la consommation aux particuliers
Bien que la mesure ait pour objectif de limiter les importations au moment où les recettes issues du pétrole et du gaz sont en chute libre, elle risque fort de déclencher la colère des consommateurs algériens.
Ces prêts leur sont en effet nécessaire pour acquérir des biens qui leur seraient autrement inaccessibles.
Autre risque de cette décision: elle pourrait constituer un message négatif adressé aux investisseurs étrangers quant à la volonté de réforme des autorités, souligne un alyste.
"C'est bien de réduire la facture de nos importations, nous ne pouvons continuer à importer chaque année à hauteur de 35 milliards de dollars. Mais la façon dont le gouvernement a procédé est négative", estime Lyes Kahouadji, de Strategica, une société algérienne de consultants contrôlée en partie par la Deutsche Bank.
"Cela envoie un message mitigé à nos partenaires étrangers en ce qui concerne notre souhait de mettre en place une véritable économie de marché. Et cela met en colère notre peuple, particulièrement les classes défavorisées", ajoute-t-il.
La directive du ministère des Finances, qui est entrée en vigueur le 29 juillet, ne concerne pas les prêts hypothécaires ni les prêts à la consommation en cours. Pour le quotidien El Watan, le gouvernement, inquiet de la poursuite des importations malgré la crise, a pris une mesure précipitée." Le gouvernement panique", écrit le journal.
Le ministère des Finances n'a donné aucune explication à sa décision mais, depuis plusieurs semaines, la radio nationale insistait sur le taux d'endettement alarmant des ménages, notamment des plus modestes.
L'Algérie touchée par la crise
Les prix du baril de pétrole sur le marché mondial sont passés de 160 dollars l'an dernier à 70 dollars aujourd'hui.
Selon des statistiques publiées le mois dernier par les douanes, les exportations algériennes ont atteint 20,7 milliards de dollars en valeur au premier semestre, en baisse de 46,5% par rapport à la même période de 2008.
L'excédent commercial est lui passé de 19,75 milliards pour les six premiers mois de l'an dernier à un milliard pour le premier semestre de cette année.
Bien que la mesure ait pour objectif de limiter les importations au moment où les recettes issues du pétrole et du gaz sont en chute libre, elle risque fort de déclencher la colère des consommateurs algériens.
Ces prêts leur sont en effet nécessaire pour acquérir des biens qui leur seraient autrement inaccessibles.
Autre risque de cette décision: elle pourrait constituer un message négatif adressé aux investisseurs étrangers quant à la volonté de réforme des autorités, souligne un alyste.
"C'est bien de réduire la facture de nos importations, nous ne pouvons continuer à importer chaque année à hauteur de 35 milliards de dollars. Mais la façon dont le gouvernement a procédé est négative", estime Lyes Kahouadji, de Strategica, une société algérienne de consultants contrôlée en partie par la Deutsche Bank.
"Cela envoie un message mitigé à nos partenaires étrangers en ce qui concerne notre souhait de mettre en place une véritable économie de marché. Et cela met en colère notre peuple, particulièrement les classes défavorisées", ajoute-t-il.
La directive du ministère des Finances, qui est entrée en vigueur le 29 juillet, ne concerne pas les prêts hypothécaires ni les prêts à la consommation en cours. Pour le quotidien El Watan, le gouvernement, inquiet de la poursuite des importations malgré la crise, a pris une mesure précipitée." Le gouvernement panique", écrit le journal.
Le ministère des Finances n'a donné aucune explication à sa décision mais, depuis plusieurs semaines, la radio nationale insistait sur le taux d'endettement alarmant des ménages, notamment des plus modestes.
L'Algérie touchée par la crise
Les prix du baril de pétrole sur le marché mondial sont passés de 160 dollars l'an dernier à 70 dollars aujourd'hui.
Selon des statistiques publiées le mois dernier par les douanes, les exportations algériennes ont atteint 20,7 milliards de dollars en valeur au premier semestre, en baisse de 46,5% par rapport à la même période de 2008.
L'excédent commercial est lui passé de 19,75 milliards pour les six premiers mois de l'an dernier à un milliard pour le premier semestre de cette année.
Frodon- Nounou d'enfer
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