Clotilde Reiss sur le banc des accusés à Téhéran
Clotilde Reiss sur le banc des accusés à Téhéran
La française Clotilde Reiss figure parmi les accusés jugés samedi à Téhéran
"Le procès du deuxième groupe des personnes accusées d'être impliquées dans les désordres post-électoraux s'est ouvert ce matin", selon l'agence de presse Fars.
C'est le second procès de personnalités, iraniennes pour la plupart, accusées d'avoir fomenté des troubles après l'élection présidentielle en juin.
Une centaine de personnes ont commencé à être jugées une semaine plus tôt à Téhéran, pour des faits passibles de la peine de mort. La procédure a été dénoncée par l'ancien président Mohammad Khatami et par l'opposant Mirhossein Moussavi.
Les audiences étaient interdites à tous les organes de presse hormis aux médias officiels.
Clotilde Reiss accusée d'espionnage pour avoir pris des photos de manifestations avec son portable
Universitaire de 23 ans, Clotilde Reiss est accusée d'espionnage pour avoir pris des photos de manifestations avec son portable à Ispahan, où elle était lectrice en français, et les avoir envoyées à un ami français à Téhéran.
"Nous continuons à demander la libération de Clotilde Reiss dont l'arrestation et la détention ne sont pas justifiées et nous allons poursuivre nos démarches pour obtenir cette libération", avait fait savoir le Quai d'Orsay.
"Le procès du deuxième groupe des personnes accusées d'être impliquées dans les désordres post-électoraux s'est ouvert ce matin", selon l'agence de presse Fars.
C'est le second procès de personnalités, iraniennes pour la plupart, accusées d'avoir fomenté des troubles après l'élection présidentielle en juin.
Une centaine de personnes ont commencé à être jugées une semaine plus tôt à Téhéran, pour des faits passibles de la peine de mort. La procédure a été dénoncée par l'ancien président Mohammad Khatami et par l'opposant Mirhossein Moussavi.
Les audiences étaient interdites à tous les organes de presse hormis aux médias officiels.
Clotilde Reiss accusée d'espionnage pour avoir pris des photos de manifestations avec son portable
Universitaire de 23 ans, Clotilde Reiss est accusée d'espionnage pour avoir pris des photos de manifestations avec son portable à Ispahan, où elle était lectrice en français, et les avoir envoyées à un ami français à Téhéran.
"Nous continuons à demander la libération de Clotilde Reiss dont l'arrestation et la détention ne sont pas justifiées et nous allons poursuivre nos démarches pour obtenir cette libération", avait fait savoir le Quai d'Orsay.
Frodon- Nounou d'enfer
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Re: Clotilde Reiss sur le banc des accusés à Téhéran
Clotilde Reiss s'excuse pour ses "erreurs"
La Française Clotilde Reiss a reconnu samedi lors de son procès à Téhéran avoir remis au service culturel de l'ambassade française un rapport sur une manifestation à Ispahan à laquelle elle avait assisté, rapporte l'agence iranienne Irna. La Française de 24 ans, jugée pour implication dans une tentative de "révolution de velours", a reconnu sa participation aux manifestations post-électorales anti-Ahmadinejad en juin dernier "pour des motifs personnels" et s'est excusée pour ses "erreurs", ajoute Irna. Elle a ensuite demandé aux autorités du pays de lui accorder leur clémence. "Je n'aurais pas dû participer à des manifestations illégales. Je regrette mes activités et présente mes excuses à la nation iranienne et au tribunal. J'espère qu'ils me pardonneront", a-t-elle dit au tribunal selon l'agence iranienne. Son avocat a demandé qu'elle soit graciée.
Clotilde Reiss, qui a passé cinq mois en Iran comme lectrice à l'université d'Ispahan, a été arrêtée à l'aéroport de Téhéran le 1er juillet. Elle est accusée d'espionnage par les autorités iraniennes. La jeune Française est détenue depuis plus d'un mois à la prison d'Evin. L'ambassadeur de France a pu lui rendre visite et Paris a exigé sa libération, de même que l'Union européenne. Un employé local de l'ambassade de Grande-Bretagne, accusé d'espionnage, figure lui aussi parmi les prévenus, de même qu'une employée locale de l'ambassade de France. Celle-ci a déclaré devant le tribunal que l'ambassade avait demandé à ses employés d'accueillir les manifestants dans ses locaux si cela s'avérait nécessaire, a rapporté l'agence officielle Irna.
20 morts dans les violences
Il s'agit du deuxième procès d'opposants au régime, après celui d'une centaine de personnalités modérées entamé une semaine plus tôt. La procédure a été dénoncée par l'ancien président Mohammad Khatami et par l'opposant Mirhossein Moussavi. Les audiences étaient interdites à tous les organes de presse hormis aux médias officiels. Selon l'agence Fars, le journaliste Ahmad Zeydabadi et d'autres meneurs des manifestations post-électorales sont aussi jugés dans ce nouveau procès.
L'élection du 12 juin dernier a plongé l'Iran dans sa plus grande crise politique depuis la Révolution islamique en 1979. Réélu dans le trouble, Madmoud Ahmadinejad a inauguré formellement mercredi son deuxième mandat de président de l'Iran, adoubé par l'ayatollah Ali Khamenei, "guide suprême" de la Révolution islamique. Les violences post-électorales ont fait au moins 20 morts et des centaines de personnes, hommes politiques, journalistes, avocats ou activistes, ont été détenus dans les prisons iraniennes, selon les associations de défense des droits de l'homme.
La Française Clotilde Reiss a reconnu samedi lors de son procès à Téhéran avoir remis au service culturel de l'ambassade française un rapport sur une manifestation à Ispahan à laquelle elle avait assisté, rapporte l'agence iranienne Irna. La Française de 24 ans, jugée pour implication dans une tentative de "révolution de velours", a reconnu sa participation aux manifestations post-électorales anti-Ahmadinejad en juin dernier "pour des motifs personnels" et s'est excusée pour ses "erreurs", ajoute Irna. Elle a ensuite demandé aux autorités du pays de lui accorder leur clémence. "Je n'aurais pas dû participer à des manifestations illégales. Je regrette mes activités et présente mes excuses à la nation iranienne et au tribunal. J'espère qu'ils me pardonneront", a-t-elle dit au tribunal selon l'agence iranienne. Son avocat a demandé qu'elle soit graciée.
Clotilde Reiss, qui a passé cinq mois en Iran comme lectrice à l'université d'Ispahan, a été arrêtée à l'aéroport de Téhéran le 1er juillet. Elle est accusée d'espionnage par les autorités iraniennes. La jeune Française est détenue depuis plus d'un mois à la prison d'Evin. L'ambassadeur de France a pu lui rendre visite et Paris a exigé sa libération, de même que l'Union européenne. Un employé local de l'ambassade de Grande-Bretagne, accusé d'espionnage, figure lui aussi parmi les prévenus, de même qu'une employée locale de l'ambassade de France. Celle-ci a déclaré devant le tribunal que l'ambassade avait demandé à ses employés d'accueillir les manifestants dans ses locaux si cela s'avérait nécessaire, a rapporté l'agence officielle Irna.
20 morts dans les violences
Il s'agit du deuxième procès d'opposants au régime, après celui d'une centaine de personnalités modérées entamé une semaine plus tôt. La procédure a été dénoncée par l'ancien président Mohammad Khatami et par l'opposant Mirhossein Moussavi. Les audiences étaient interdites à tous les organes de presse hormis aux médias officiels. Selon l'agence Fars, le journaliste Ahmad Zeydabadi et d'autres meneurs des manifestations post-électorales sont aussi jugés dans ce nouveau procès.
L'élection du 12 juin dernier a plongé l'Iran dans sa plus grande crise politique depuis la Révolution islamique en 1979. Réélu dans le trouble, Madmoud Ahmadinejad a inauguré formellement mercredi son deuxième mandat de président de l'Iran, adoubé par l'ayatollah Ali Khamenei, "guide suprême" de la Révolution islamique. Les violences post-électorales ont fait au moins 20 morts et des centaines de personnes, hommes politiques, journalistes, avocats ou activistes, ont été détenus dans les prisons iraniennes, selon les associations de défense des droits de l'homme.
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