Japon: L'opposition vers un raz-de-marée électoral
Japon: L'opposition vers un raz-de-marée électoral
Après 50 ans de domination, le conservateur Parti Libéral Démocrate risque fort de perdre les législatives dimanche
C'est ce qu'indiquent plusieurs sondages publiés vendredi.
Même le Yomiuri Shimbun, pourtant proche du Parti Libéral-Démocrate (PLD) reconnaît qu'il y a "une forte probabilité pour un changement de gouvernement" en faveur du Parti Démocrate du Japon (centre) et son chef Yukio Hatoyama, 62 ans.
D'après une enquête réalisée par Le Yomiuri Shimbun, le PDJ pourrait à lui seul remporter plus de 300 sièges de députés, sur un total de 480.
Dans ces conditions, Yukio Hatoyama, riche héritier d'une longue dynastie d'hommes politiques, accéderait au poste de Premier ministre, une fois élu par le nouveau Parlement réuni en session extraordinaire probablement vers la mi-septembre.
Face à lui, le Premier ministre Taro Aso et le tout-puissant parti conservateur, qui a régné en maître absolu sur le Japon depuis sa création en 1955, à l'exception d'une courte parenthèse de dix mois dans l'opposition, ne sont pas parvenus à retrouver le niveau de popularité atteint du temps du Premier ministre Junichiro Koizumi entre 2001 et 2006.
Et pourtant, c'est paradoxalement à cause des réformes libérales engagées par ce dirigeant charismatique et populaire que le PLD est aujourd'hui rejeté par une majorité de Japonais, inquiets de l'aggravation des disparités sociales et du chômage.
Dans cette période de récession et de morosité, le slogan du PDJ "Une politique au service de la vie des gens" fait mouche. Les électeurs ont envie de croire au programme généreux de l'opposition même si son financement reste vague: allocations familiales, gratuité partielle de l'enseignement, aides aux chômeurs, minimum vieillesse, limitation du travail précaire, abolition des péages autoroutiers...
Les derniers chiffres de l'emploi publiés vendredi risquent d'ailleurs de porter le coup de grâce au gouvernement de Taro Aso.
En juillet, le taux de chômage a atteint le niveau historique de 5,7% et certains économistes s'attendent même à ce qu'il dépasse les 6% dans les prochains mois.
M. Aso a reconnu l'existence d'un mécontentement populaire. "Nous avons échoué à expliquer les vertus du conservatisme. Nous regrettons de n'avoir pas envoyé un message clair ces dernières années", a-t-il dit jeudi.
Les Japonais, que l'on dit peu intéressés généralement par la politique, risquent dimanche de faire entendre leur voix, si l'on en croit le nombre record de votes par anticipation, qui à la date du 23 août dépassait déjà de 52% celui des législatives de 2005. Le taux de participation avait alors enregistré un record à 67,5%.
C'est ce qu'indiquent plusieurs sondages publiés vendredi.
Même le Yomiuri Shimbun, pourtant proche du Parti Libéral-Démocrate (PLD) reconnaît qu'il y a "une forte probabilité pour un changement de gouvernement" en faveur du Parti Démocrate du Japon (centre) et son chef Yukio Hatoyama, 62 ans.
D'après une enquête réalisée par Le Yomiuri Shimbun, le PDJ pourrait à lui seul remporter plus de 300 sièges de députés, sur un total de 480.
Dans ces conditions, Yukio Hatoyama, riche héritier d'une longue dynastie d'hommes politiques, accéderait au poste de Premier ministre, une fois élu par le nouveau Parlement réuni en session extraordinaire probablement vers la mi-septembre.
Face à lui, le Premier ministre Taro Aso et le tout-puissant parti conservateur, qui a régné en maître absolu sur le Japon depuis sa création en 1955, à l'exception d'une courte parenthèse de dix mois dans l'opposition, ne sont pas parvenus à retrouver le niveau de popularité atteint du temps du Premier ministre Junichiro Koizumi entre 2001 et 2006.
Et pourtant, c'est paradoxalement à cause des réformes libérales engagées par ce dirigeant charismatique et populaire que le PLD est aujourd'hui rejeté par une majorité de Japonais, inquiets de l'aggravation des disparités sociales et du chômage.
Dans cette période de récession et de morosité, le slogan du PDJ "Une politique au service de la vie des gens" fait mouche. Les électeurs ont envie de croire au programme généreux de l'opposition même si son financement reste vague: allocations familiales, gratuité partielle de l'enseignement, aides aux chômeurs, minimum vieillesse, limitation du travail précaire, abolition des péages autoroutiers...
Les derniers chiffres de l'emploi publiés vendredi risquent d'ailleurs de porter le coup de grâce au gouvernement de Taro Aso.
En juillet, le taux de chômage a atteint le niveau historique de 5,7% et certains économistes s'attendent même à ce qu'il dépasse les 6% dans les prochains mois.
M. Aso a reconnu l'existence d'un mécontentement populaire. "Nous avons échoué à expliquer les vertus du conservatisme. Nous regrettons de n'avoir pas envoyé un message clair ces dernières années", a-t-il dit jeudi.
Les Japonais, que l'on dit peu intéressés généralement par la politique, risquent dimanche de faire entendre leur voix, si l'on en croit le nombre record de votes par anticipation, qui à la date du 23 août dépassait déjà de 52% celui des législatives de 2005. Le taux de participation avait alors enregistré un record à 67,5%.
Frodon- Nounou d'enfer
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