Lancement de Grazia, nouvel hebdo féminin
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Lancement de Grazia, nouvel hebdo féminin
Le groupe de presse Mondadori lance samedi l'édition française de Grazia, hedomadaire féminin haut de gamme
Mêlant mode, actualité et people, Grazia se positionne comme un "news fashion magazine" au ton drôle et détendu, et vise un lectorat féminin jeune (moins de 40 ans) et aisé.
Le groupe Mondadori, détenu par la holding Fininvest de Silvio Berlusconi, parie que Grazia trouvera sa place en France dans un créneau dominé par Elle, Madame Figaro et Gala.
L'arrivée de Grazia bouscule le marché
Chez Elle (groupe Lagardère), principal concurrent de Grazia , on affiche sa "sérénité" face à ce lancement. "Je suis confiante", déclare à l'AFP Valérie Toranian, directrice d'une rédaction forte de 120 personnes.
Mais dans les faits, le journal féminin phare des Françaises, qui diffuse à 357.000 exemplaires, et dont l'âge médian des lectrices est de 41 ans, semble sur ses gardes: il a cherché depuis un an à conquérir davantage les 25/35 ans et a baissé son prix de vente à la mi-août de 2,30 à 2 euros.
La bataille sera âpre pour attirer ou garder les annonceurs, d'autant que le marché publicitaire de la presse féminine haut de gamme accusait une chute de 17% début juillet.
Fortement leader sur le plan publicitaire, Elle a limité les dégâts, avec un repli de 13%, indique son directeur, Franck Espiasse. Il reconnaît toutefois que l'arrivée de Grazia "va redistribuer des cartes sur le plan publicitaire".
L'échec cuisant de Jasmin, hebdomadaire lancé en 2006 par Axel Ganz, l'ancien patron de Prisma, est encore dans toutes les têtes. Faute d'avoir trouvé un bon positionnement, l'hebdo a vécu moins d'un an.
Grazia France, un projet en gestation depuis 18 mois
La génèse de la version française de Grazia, magazine né en 1938 en Italie et déjà décliné dans douze pays étrangers, a connu quelques déboires et rebondissements. Le projet a été lancé en avril 2008 par Ernesto Mauri, président de la filiale française de Mondadori (ex-Emap qui détient notamment Sciences et Vie, Closer, Biba, Auto-Plus et Télépoche).
Mais la crise économique est venue perturber le jeu, obligeant Mondadori à reporter le lancement, prévu pour l'automne 2008. En mai dernier, nouveau pépin: l'ordinateur de la directrice artistique qui contenait la maquette du futur Grazia a été dérobé dans les locaux du groupe.
Mondadori met environ 25 millions d'euros sur la table. Lancer un hebdomadaire coûte cher. Cela suppose une rédaction relativement étoffée (on parle d'une cinquantaine de personnes environ). Et une impression réactive. Elle se fera donc en France.
Le groupe de presse Mondadori est aujourd'hui détenu à 50,24% par Fininvest, holding de Silvio Berlusconi et présidé par sa fille Marina.
Mêlant mode, actualité et people, Grazia se positionne comme un "news fashion magazine" au ton drôle et détendu, et vise un lectorat féminin jeune (moins de 40 ans) et aisé.
Le groupe Mondadori, détenu par la holding Fininvest de Silvio Berlusconi, parie que Grazia trouvera sa place en France dans un créneau dominé par Elle, Madame Figaro et Gala.
L'arrivée de Grazia bouscule le marché
Chez Elle (groupe Lagardère), principal concurrent de Grazia , on affiche sa "sérénité" face à ce lancement. "Je suis confiante", déclare à l'AFP Valérie Toranian, directrice d'une rédaction forte de 120 personnes.
Mais dans les faits, le journal féminin phare des Françaises, qui diffuse à 357.000 exemplaires, et dont l'âge médian des lectrices est de 41 ans, semble sur ses gardes: il a cherché depuis un an à conquérir davantage les 25/35 ans et a baissé son prix de vente à la mi-août de 2,30 à 2 euros.
La bataille sera âpre pour attirer ou garder les annonceurs, d'autant que le marché publicitaire de la presse féminine haut de gamme accusait une chute de 17% début juillet.
Fortement leader sur le plan publicitaire, Elle a limité les dégâts, avec un repli de 13%, indique son directeur, Franck Espiasse. Il reconnaît toutefois que l'arrivée de Grazia "va redistribuer des cartes sur le plan publicitaire".
L'échec cuisant de Jasmin, hebdomadaire lancé en 2006 par Axel Ganz, l'ancien patron de Prisma, est encore dans toutes les têtes. Faute d'avoir trouvé un bon positionnement, l'hebdo a vécu moins d'un an.
Grazia France, un projet en gestation depuis 18 mois
La génèse de la version française de Grazia, magazine né en 1938 en Italie et déjà décliné dans douze pays étrangers, a connu quelques déboires et rebondissements. Le projet a été lancé en avril 2008 par Ernesto Mauri, président de la filiale française de Mondadori (ex-Emap qui détient notamment Sciences et Vie, Closer, Biba, Auto-Plus et Télépoche).
Mais la crise économique est venue perturber le jeu, obligeant Mondadori à reporter le lancement, prévu pour l'automne 2008. En mai dernier, nouveau pépin: l'ordinateur de la directrice artistique qui contenait la maquette du futur Grazia a été dérobé dans les locaux du groupe.
Mondadori met environ 25 millions d'euros sur la table. Lancer un hebdomadaire coûte cher. Cela suppose une rédaction relativement étoffée (on parle d'une cinquantaine de personnes environ). Et une impression réactive. Elle se fera donc en France.
Le groupe de presse Mondadori est aujourd'hui détenu à 50,24% par Fininvest, holding de Silvio Berlusconi et présidé par sa fille Marina.
Frodon- Nounou d'enfer
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