Voix dissonantes entre les pays du G20
Voix dissonantes entre les pays du G20
Les membres du G 20 sont apparus divisés vendredi lors d'une réunion préparatoire au sommet de Pittsburg
Les ministres sont d'accord pour dire que les mesures de relance des divers pays et institutions financières pour enrayer la récession doivent encore rester en place.
En revanche, la France et l'Allemagne sont opposées au plan américain qui veut obliger les banques à mettre en réserves des proportions de fonds propres plus importantes.
En outre, les Européens veulent des restrictions plus dures sur les rémunérations des banquiers, notamment la France qui demande des limites strictes. "L'opinion publique dans la plupart des pays européens, y compris ici au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, a été sidérée, horrifiée par le montant des rémunérations versées", a déclaré la ministre française de l'Economie Christine Lagarde.
Mercredi, le secrétaire américain au Trésor Timothy Geithner a proposé un nouvel accord international qui remplacerait les règles prudentielles dites de Bâle II, mises au point par les Européens et acceptées internationalement.
Le ministre britannique des Finances Alistair Darling a déclaré qu'il soutenait le plan américain mais reconnu que les responsables politiques n'étaient pas tous d'accord.
L'incertitude demeure
Le FMI prévoit désormais qu'une contraction de 1,3% en moyenne au niveau mondial en 2009, soit un peu moins que celle de 1,4% prévu en avril. Pour 2010, il voit une croissance de 2,9%, au lieu de 2,5%. "Il y a le risque que les gens se disent : le travail est fait, maintenant nous pouvons ralentir", a déclaré Alistair Darling.
Les marchés financiers veulent maintenant savoir quand les gouvernements vont commencer à retirer les milliards injectés dans la machine économique ou quand les taux d'intérêt vont commencer à être relevés.
"Dénouer les mesures de relance trop tôt comporte un risque réel de faire dérailler la reprise, avec les conséquences potentiellement importantes pour la croissance et l'empli", a déclaré le directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn, lors d'une conférence à Berlin.
Dans un communiqué, les responsables du Brésil, de la Russie, de l'Inde et de la Chine, les quatre pays émergents formant le bloc "BRIC"ont demandé que les deux grosses institutions mondiales de financement, le FMI et la Banque mondiale, fassent entendre davantage leur voix.
Pas d'accord sur la réforme du FMI
Par ailleurs, aucun accord ne s'est dégagé sur une réforme du FMI, sujet qui oppose les Européens aux Etats-Unis et aux pays émergents. Tout le monde admet que les pays n'y sont plus représentés à leur juste poids économique. L'UE notamment devrait céder un peu de place aux pays émergents, estiment ces dernier.
Les BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) ont chiffré vendredi à 7% les quotes-parts des pays industrialisés qui devraient selon eux passer aux pays émergents. Les Etats-Unis évaluent cette proportion à 5%.
Pour l'UE, la réforme doit se faire, selon "un agenda global" particulièrement complet, allant de la manière de calculer les droits de vote au renforcement de la gouvernance politique via un "conseil des ministres capable de grandes décisions", en passant par la suppression du droit de veto de fait américain. Les USA ont environ 16% des droits de vote alors que la majorité est fixée à 85%. L'UE souhaite que celle-ci soit abaissée.
Les ministres sont d'accord pour dire que les mesures de relance des divers pays et institutions financières pour enrayer la récession doivent encore rester en place.
En revanche, la France et l'Allemagne sont opposées au plan américain qui veut obliger les banques à mettre en réserves des proportions de fonds propres plus importantes.
En outre, les Européens veulent des restrictions plus dures sur les rémunérations des banquiers, notamment la France qui demande des limites strictes. "L'opinion publique dans la plupart des pays européens, y compris ici au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, a été sidérée, horrifiée par le montant des rémunérations versées", a déclaré la ministre française de l'Economie Christine Lagarde.
Mercredi, le secrétaire américain au Trésor Timothy Geithner a proposé un nouvel accord international qui remplacerait les règles prudentielles dites de Bâle II, mises au point par les Européens et acceptées internationalement.
Le ministre britannique des Finances Alistair Darling a déclaré qu'il soutenait le plan américain mais reconnu que les responsables politiques n'étaient pas tous d'accord.
L'incertitude demeure
Le FMI prévoit désormais qu'une contraction de 1,3% en moyenne au niveau mondial en 2009, soit un peu moins que celle de 1,4% prévu en avril. Pour 2010, il voit une croissance de 2,9%, au lieu de 2,5%. "Il y a le risque que les gens se disent : le travail est fait, maintenant nous pouvons ralentir", a déclaré Alistair Darling.
Les marchés financiers veulent maintenant savoir quand les gouvernements vont commencer à retirer les milliards injectés dans la machine économique ou quand les taux d'intérêt vont commencer à être relevés.
"Dénouer les mesures de relance trop tôt comporte un risque réel de faire dérailler la reprise, avec les conséquences potentiellement importantes pour la croissance et l'empli", a déclaré le directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn, lors d'une conférence à Berlin.
Dans un communiqué, les responsables du Brésil, de la Russie, de l'Inde et de la Chine, les quatre pays émergents formant le bloc "BRIC"ont demandé que les deux grosses institutions mondiales de financement, le FMI et la Banque mondiale, fassent entendre davantage leur voix.
Pas d'accord sur la réforme du FMI
Par ailleurs, aucun accord ne s'est dégagé sur une réforme du FMI, sujet qui oppose les Européens aux Etats-Unis et aux pays émergents. Tout le monde admet que les pays n'y sont plus représentés à leur juste poids économique. L'UE notamment devrait céder un peu de place aux pays émergents, estiment ces dernier.
Les BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) ont chiffré vendredi à 7% les quotes-parts des pays industrialisés qui devraient selon eux passer aux pays émergents. Les Etats-Unis évaluent cette proportion à 5%.
Pour l'UE, la réforme doit se faire, selon "un agenda global" particulièrement complet, allant de la manière de calculer les droits de vote au renforcement de la gouvernance politique via un "conseil des ministres capable de grandes décisions", en passant par la suppression du droit de veto de fait américain. Les USA ont environ 16% des droits de vote alors que la majorité est fixée à 85%. L'UE souhaite que celle-ci soit abaissée.
Frodon- Nounou d'enfer
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