La surmortalité des abeilles inquiète
La surmortalité des abeilles inquiète
La filière apicole se réunit au sommet. Quelque 500 chercheurs et 10.000 apiculteurs ou professionnels sont attendus du 15 au 19 septembre à Montpellier pour un sommet mondial sur les abeilles. Apimondia 2009 est la 41e édition de ce congrès annuel, le dernier à avoir été organisé en France remonte à 1975. L'évènement, organisé par la Fédération internationale d'apiculture Apimondia, sera l'occasion de présenter les principales découvertes de ces deux dernières années.
Parmi les sujets évoqués, la surmortalité des abeilles. Les apiculteurs s'inquiètent pour les colonies d'abeilles qui depuis dix ans enregistrent d'importantes pertes: leur taux de mortalité, qui normalement ne doit pas dépasser 5%, peut monter jusqu'à 40% dans certaines régions du monde, voire plus de 90% ponctuellement. En France, en moyenne 300.000 colonies disparaissent tous les ans depuis 1995.
Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette mortalité excessive mais l'incertitude demeure sur la hiérarchie des causes et leurs liens. L'agriculture intensive et les pesticides sont régulièrement cités ainsi que le changement climatique. Apimondia 2009 devrait renouveler les appels aux pouvoirs publics pour un protocole d'homologation des produits phytosanitaires plus rigoureux.
La sauvegarde de l'abeille est un enjeu stratégique qui va bien au-delà du monde des apiculteurs. Les experts considèrent que ce pollinisateur maintient 80% de la diversité des fleurs et assure 35% de notre alimentation. Les spécialistes de neurobiologie sont fascinés par le minuscule cerveau de cet insecte: comment se dirige l'abeille sans GPS sur de vastes étendues? Qu'est-ce-qui régit son incroyable vie sociale? Le monde médical s'intéresse aux qualités thérapeutiques du miel, du pollen, de la gelée royale, du venin, de la cire et de la propolis (substance résineuse butinée par les abeilles dans les bourgeons de certains arbres). L'apiculture apparaît également comme une chance pour les pays en développement dans la mesure où elle ne nécessite pas d'investissments lourds: le matériel nécessaire est très rudimentaire. (Source AFP)
Parmi les sujets évoqués, la surmortalité des abeilles. Les apiculteurs s'inquiètent pour les colonies d'abeilles qui depuis dix ans enregistrent d'importantes pertes: leur taux de mortalité, qui normalement ne doit pas dépasser 5%, peut monter jusqu'à 40% dans certaines régions du monde, voire plus de 90% ponctuellement. En France, en moyenne 300.000 colonies disparaissent tous les ans depuis 1995.
Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette mortalité excessive mais l'incertitude demeure sur la hiérarchie des causes et leurs liens. L'agriculture intensive et les pesticides sont régulièrement cités ainsi que le changement climatique. Apimondia 2009 devrait renouveler les appels aux pouvoirs publics pour un protocole d'homologation des produits phytosanitaires plus rigoureux.
La sauvegarde de l'abeille est un enjeu stratégique qui va bien au-delà du monde des apiculteurs. Les experts considèrent que ce pollinisateur maintient 80% de la diversité des fleurs et assure 35% de notre alimentation. Les spécialistes de neurobiologie sont fascinés par le minuscule cerveau de cet insecte: comment se dirige l'abeille sans GPS sur de vastes étendues? Qu'est-ce-qui régit son incroyable vie sociale? Le monde médical s'intéresse aux qualités thérapeutiques du miel, du pollen, de la gelée royale, du venin, de la cire et de la propolis (substance résineuse butinée par les abeilles dans les bourgeons de certains arbres). L'apiculture apparaît également comme une chance pour les pays en développement dans la mesure où elle ne nécessite pas d'investissments lourds: le matériel nécessaire est très rudimentaire. (Source AFP)
Frodon- Nounou d'enfer
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