Une fusillade entre bandes fait deux morts
Une fusillade entre bandes fait deux morts
Un règlement de compte entre bandes est sans doute à l'origine de cette fusillade mortelle à Saint-Ouen
Un homme de 25 ans a été retrouvé mort dans la rue à 16h10 avec une arme de poing à proximité. Un deuxième jeune majeur est mort peu après à l'hôpital Bichat, dans le nord de Paris, où il avait été transporté.
D'après les premiers éléments de l'enquête, "il pourrait s'agir d'un réglement de compte lié à la drogue", a précisé le site.
La fusillade s'est produite dans le quartier Arago. La police est sur place et un périmètre de sécurité a été délimité.
Des représentants de la mairie de Saint-Ouen se sont également rendus sur les lieux, a-t-on appris auprès de la municipalité de cette ville de la proche banlieue nord de Paris, où vivent quelque 43.000 habitants.
La maire de Saint-Ouen, "bouleversée"
Des sources policières estiment qu'il pourrait s'agir d'un "règlement de compte lié au marché de la drogue", un point de vue partagé par la maire (PCF) de Saint-Ouen, Jacqueline Rouillon.
Jointe par l'AFP, l'élue a estimé que la fusillade était "liée au développement de la pratique mafieuse pour le contrôle des stupéfiants sur la ville".
Elle a fait un parallèle entre "l'installation et la profondeur du trafic de drogue" autour de la gare de Saint-Denis, toute proche, et "l'augmentation du trafic" à Saint-Ouen, vieille ville ouvrière frappée par la désindustrialisation.
Se disant "bouleversée par cette fusillade", elle a réclamé que "la police et l'Etat soient présents dans ces quartiers pour rétablir l'ordre".
Une jeune femme, Nadia, 27 ans, a confié : "c'est grave qu'on assiste à ces violences en plein jour, un weed-end. Il y avait non loin de là une fête pour fêter l'Aïd, avec l'accord de la mairie: des femmes et des enfants se trouvaient là. Tout le monde a eu très peur. La fête a été interrompue".
Selon cette femme, "une première bagarre a éclaté. Un garçon voulait venger son frère qui avait pris une balle dans le pied il y a quatre mois. Les choses ont dégénéré et il a été tué".
Déjà une autre fusillade en juillet
Saint-Ouen a déjà été le théâtre d'une fusillade le 13 juillet : un homme de 20 ans était mort après avoir reçu une balle dans la tête lors d'une rixe avec armes à feu entre bandes rivales.
Une trentaine de jeunes formant deux bandes de la cité Soubise et du quartier Garibaldi s'étaient affrontés avec ces armes sur la voie publique peu avant minuit, tout près du centre de la ville.
Alertée par des témoins qui avaient entendu des coups de feu, la police avait découvert sur place le jeune homme inanimé.
Autre agression, début septembre : un policier de 24 ans qui sortait d'une intervention dans un squat de Saint-Ouen, en civil, avec le brassard "police", avait été renversé par une moto qui avait foncé sur lui.
Un homme de 25 ans a été retrouvé mort dans la rue à 16h10 avec une arme de poing à proximité. Un deuxième jeune majeur est mort peu après à l'hôpital Bichat, dans le nord de Paris, où il avait été transporté.
D'après les premiers éléments de l'enquête, "il pourrait s'agir d'un réglement de compte lié à la drogue", a précisé le site.
La fusillade s'est produite dans le quartier Arago. La police est sur place et un périmètre de sécurité a été délimité.
Des représentants de la mairie de Saint-Ouen se sont également rendus sur les lieux, a-t-on appris auprès de la municipalité de cette ville de la proche banlieue nord de Paris, où vivent quelque 43.000 habitants.
La maire de Saint-Ouen, "bouleversée"
Des sources policières estiment qu'il pourrait s'agir d'un "règlement de compte lié au marché de la drogue", un point de vue partagé par la maire (PCF) de Saint-Ouen, Jacqueline Rouillon.
Jointe par l'AFP, l'élue a estimé que la fusillade était "liée au développement de la pratique mafieuse pour le contrôle des stupéfiants sur la ville".
Elle a fait un parallèle entre "l'installation et la profondeur du trafic de drogue" autour de la gare de Saint-Denis, toute proche, et "l'augmentation du trafic" à Saint-Ouen, vieille ville ouvrière frappée par la désindustrialisation.
Se disant "bouleversée par cette fusillade", elle a réclamé que "la police et l'Etat soient présents dans ces quartiers pour rétablir l'ordre".
Une jeune femme, Nadia, 27 ans, a confié : "c'est grave qu'on assiste à ces violences en plein jour, un weed-end. Il y avait non loin de là une fête pour fêter l'Aïd, avec l'accord de la mairie: des femmes et des enfants se trouvaient là. Tout le monde a eu très peur. La fête a été interrompue".
Selon cette femme, "une première bagarre a éclaté. Un garçon voulait venger son frère qui avait pris une balle dans le pied il y a quatre mois. Les choses ont dégénéré et il a été tué".
Déjà une autre fusillade en juillet
Saint-Ouen a déjà été le théâtre d'une fusillade le 13 juillet : un homme de 20 ans était mort après avoir reçu une balle dans la tête lors d'une rixe avec armes à feu entre bandes rivales.
Une trentaine de jeunes formant deux bandes de la cité Soubise et du quartier Garibaldi s'étaient affrontés avec ces armes sur la voie publique peu avant minuit, tout près du centre de la ville.
Alertée par des témoins qui avaient entendu des coups de feu, la police avait découvert sur place le jeune homme inanimé.
Autre agression, début septembre : un policier de 24 ans qui sortait d'une intervention dans un squat de Saint-Ouen, en civil, avec le brassard "police", avait été renversé par une moto qui avait foncé sur lui.
Frodon- Nounou d'enfer
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