UE: les Irlandais votent vendredi
UE: les Irlandais votent vendredi
Quinze mois après un non retentissant au traité de Lisbonne, les Irlandais revotent
"En votant oui vous aiderez l'Irlande à rétablir son économie", a dit le Premier ministre irlandais, Brian Cowen.
Les derniers sondages donnent la victoire au "oui" avec 48% à 68% contre 17% à 33% pour le "non".
Tous les grands noms du pays se sont mobilisés pour plaider pour le vote en faveur du oui.
Lors d'un 1er référendum en juin 2008, les Irlandais, qui représentent 1% de la population européenne, avaient rejeté ce traité visant à réformer les institutions de l'UE par 53,4%. L'Irlande est le seul pays européen contraint par sa constitution à l'organisation d'un référendum sur le traité.
Afin de mettre tous les atouts de son côté, l'UE a assuré qu'elle ne toucherait pas aux "spécificités celtiques": l'interdiction de l'avortement, la neutralité militaire et un faible taux d'imposition. D'autre part, elle a promis que si le traité est adopté, l'Irlande continuera à disposer de "son" commissaire européen.
Pourtant, le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes Dick Roche a de son côté mis en garde contre "un excès de confiance". "Nous anticipons un résultat positif, mais avec prudence", a-t-il déclaré à l'AFP.
Les plus grands hommes d'affaires du pays ont donné de la voix pour appuyer la cause du oui. Le patron de Ryanair, Michael O'Leary, achète des pleines pages de journaux barrées d'un grand "oui à l'Europe". Le sujet d'une économie en meilleur santé si le oui l'emporte est martelé avec constance.
Le long des rues de Dublin, il n'est ainsi guère d'affiches qui ne promettent pas des "jobs", alors que le chômage devrait dépasser les 15% d'ici la fin de l'année, soit un triplement par rapport à juin 2008.
Les "nonistes" estiment, pour leur part, que les garanties ne changent "pas une seule virgule" au traité, selon le mot de Gerry Adams, leader du parti nationaliste Sinn Féin. Le multimillionnaire Declan Ganley figure du "non", compte sur un vote sanction contre un gouvernement dont l'impopularité historique a encore été aggravée par les 54 milliards d'euros que coûtera le plan de sauvetage des banques irlandaises.
"Oui, les gens sont très en colère... mais je pense qu'ils sont capables de faire la différence", a assuré M. Roche. Les bureaux de vote ouvriront à 07h00 locales (06H00 GMT) pour fermer à 22h00 (21H00 GMT). Les résultats sont attendus samedi après-midi.
"En votant oui vous aiderez l'Irlande à rétablir son économie", a dit le Premier ministre irlandais, Brian Cowen.
Les derniers sondages donnent la victoire au "oui" avec 48% à 68% contre 17% à 33% pour le "non".
Tous les grands noms du pays se sont mobilisés pour plaider pour le vote en faveur du oui.
Lors d'un 1er référendum en juin 2008, les Irlandais, qui représentent 1% de la population européenne, avaient rejeté ce traité visant à réformer les institutions de l'UE par 53,4%. L'Irlande est le seul pays européen contraint par sa constitution à l'organisation d'un référendum sur le traité.
Afin de mettre tous les atouts de son côté, l'UE a assuré qu'elle ne toucherait pas aux "spécificités celtiques": l'interdiction de l'avortement, la neutralité militaire et un faible taux d'imposition. D'autre part, elle a promis que si le traité est adopté, l'Irlande continuera à disposer de "son" commissaire européen.
Pourtant, le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes Dick Roche a de son côté mis en garde contre "un excès de confiance". "Nous anticipons un résultat positif, mais avec prudence", a-t-il déclaré à l'AFP.
Les plus grands hommes d'affaires du pays ont donné de la voix pour appuyer la cause du oui. Le patron de Ryanair, Michael O'Leary, achète des pleines pages de journaux barrées d'un grand "oui à l'Europe". Le sujet d'une économie en meilleur santé si le oui l'emporte est martelé avec constance.
Le long des rues de Dublin, il n'est ainsi guère d'affiches qui ne promettent pas des "jobs", alors que le chômage devrait dépasser les 15% d'ici la fin de l'année, soit un triplement par rapport à juin 2008.
Les "nonistes" estiment, pour leur part, que les garanties ne changent "pas une seule virgule" au traité, selon le mot de Gerry Adams, leader du parti nationaliste Sinn Féin. Le multimillionnaire Declan Ganley figure du "non", compte sur un vote sanction contre un gouvernement dont l'impopularité historique a encore été aggravée par les 54 milliards d'euros que coûtera le plan de sauvetage des banques irlandaises.
"Oui, les gens sont très en colère... mais je pense qu'ils sont capables de faire la différence", a assuré M. Roche. Les bureaux de vote ouvriront à 07h00 locales (06H00 GMT) pour fermer à 22h00 (21H00 GMT). Les résultats sont attendus samedi après-midi.
Frodon- Nounou d'enfer
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Re: UE: les Irlandais votent vendredi
Irlande : le "oui" l'emporterait à plus de 60%
Le "oui" devrait l'emporter à plus de 60% au référendum irlandais de vendredi sur le traité européen de Lisbonne
C'est ce qui ressort d'un sondage sortie des urnes effectué par un parti favorable au texte et diffusé samedi par l'Irish Times et la radio-télévision nationale RTE.
L'enquête, réalisée par le Fine Gael, premier parti d'opposition qui défend le "oui" aux côtés du gouvernement, montre un vote "massif" en faveur du traité dans la capitale.
Il y aurait près de 70% des suffrages en faveur du traité à Dublin. Dans le reste du pays, le "oui" a recueilli environ 60%.
Objectif : effacer le "non" du 12 juin 2008
Aucun chiffre officiel de participation n'a été diffusé. Selon les médias irlandais, elle devrait être semblable voire supérieure à celle de l'an dernier (53%), avec notamment une forte poussée du nombre de votants à Dublin.
Un peu plus de trois millions d'électeurs, soit moins de 1% des Européens, étaient appelés aux urnes vendredi pour ce scrutin qui décidera du sort du traité de Lisbonne, jugé essentiel par l'UE pour son bon fonctionnement à 27.
Lors d'un premier référendum le 12 juin 2008, les Irlandais avaient dit "non" à 53,4%.
Dublin avait accepté de faire revoter les Irlandais, après avoir renégocié des avantages
Dublin avait accepté de faire revoter la population pour permettre le nouveau fonctionnement des institutions européennes, moyennant des assurances de l'UE qu'elle ne toucherait pas aux "spécificités celtiques": l'interdiction de l'avortement, la neutralité militaire et un faible taux d'imposition. De plus, si le traité est adopté, l'Irlande continuera à disposer de "son" commissaire européen.
Le texte doit être approuvé par l'ensemble des 27 pour entrer en vigueur. Seule l'Irlande est tenue, de par sa Constitution, de se prononcer par référendum tandis que 24 capitales européennes ont déjà achevé le processus de ratification.
Le "oui" devrait l'emporter à plus de 60% au référendum irlandais de vendredi sur le traité européen de Lisbonne
C'est ce qui ressort d'un sondage sortie des urnes effectué par un parti favorable au texte et diffusé samedi par l'Irish Times et la radio-télévision nationale RTE.
L'enquête, réalisée par le Fine Gael, premier parti d'opposition qui défend le "oui" aux côtés du gouvernement, montre un vote "massif" en faveur du traité dans la capitale.
Il y aurait près de 70% des suffrages en faveur du traité à Dublin. Dans le reste du pays, le "oui" a recueilli environ 60%.
Objectif : effacer le "non" du 12 juin 2008
Aucun chiffre officiel de participation n'a été diffusé. Selon les médias irlandais, elle devrait être semblable voire supérieure à celle de l'an dernier (53%), avec notamment une forte poussée du nombre de votants à Dublin.
Un peu plus de trois millions d'électeurs, soit moins de 1% des Européens, étaient appelés aux urnes vendredi pour ce scrutin qui décidera du sort du traité de Lisbonne, jugé essentiel par l'UE pour son bon fonctionnement à 27.
Lors d'un premier référendum le 12 juin 2008, les Irlandais avaient dit "non" à 53,4%.
Dublin avait accepté de faire revoter les Irlandais, après avoir renégocié des avantages
Dublin avait accepté de faire revoter la population pour permettre le nouveau fonctionnement des institutions européennes, moyennant des assurances de l'UE qu'elle ne toucherait pas aux "spécificités celtiques": l'interdiction de l'avortement, la neutralité militaire et un faible taux d'imposition. De plus, si le traité est adopté, l'Irlande continuera à disposer de "son" commissaire européen.
Le texte doit être approuvé par l'ensemble des 27 pour entrer en vigueur. Seule l'Irlande est tenue, de par sa Constitution, de se prononcer par référendum tandis que 24 capitales européennes ont déjà achevé le processus de ratification.
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