Clinton presse Abbas de négocier sans condition
Clinton presse Abbas de négocier sans condition
Hillary Clinton a demandé samedi que les négociations au Proche-Orient reprennent au plus vite et sans condition
"Ce qui est important, comme le dit le Premier ministre (israélien), c'est d'ouvrir les discussions, a déclaré la secrétaire d'Etat US après un entretien avec Benjamin Netanyahu à Jérusalem.
Mais le président palestinien Mahmoud Abbas n'a pas cédé, refusant de négocier faute d'un gel total de la colonisation israélienne en Cisjordanie.
Mahmoud Abbas l'avait redit à Hillary Clinton quelques heures plus tôt lors d'un entretien à Abou Dhabi. A l'issue de leur entrevue, il a déclaré à la presse qu'il n'avait rien relevé "de nouveau" qui puisse relancer le processus de paix.
"Le président Abbas a réaffirmé à Hillary Clinton que les Palestiniens ne reprendraient pas les pourparlers avant un gel total des colonies et en l'absence d'un objectif clair pour ces pourparlers", a déclaré Nabil Abou Roudeinah, son porte-parole.
Pressées par les Etats-Unis, les autorités israéliennes se sont engagées à "restreindre" la colonisation en Cisjordanie occupée mais prévoient toutefois la poursuite de la construction de 3.000 logements et de bâtiments publics (mairies, écoles, etc.). Elles excluent par ailleurs tout arrêt des constructions à Jérusalem-est, dont les Palestiniens veulent faire leur capitale.
Pour sa part, le Premier ministre israélien a estimé lors de son entrevue avec la secrétaire d'Etat américaine que la demande des Palestiniens de gel total de la colonisation israélienne est un "prétexte et un obstacle" qui bloque toute reprise des négociations de paix avec Israël.
Hillary Clinton l'a appuyé, en estimant que l'engagement à "restreindre" la colonisation était "sans précédent". "Il n'y a jamais eu de pré-condition" dans le cadre des négociations de paix, a par ailleurs déclaré la secrétaire d'Etat.
Le président américain a fait de la relance des discussions au Proche-Orient une de ses priorités et souhaité la création d'un Etat palestinien. Alors que l'administration Obama avait défendu dans un premier temps le gel total de la colonisation, elle a infléchi sa position. Déjà, en septembre, Barack Obama ne parlait plus que de "limitation" de la colonisation.
Quelque 300.000 colons israéliens vivent en Cisjordanie et près de 200.000 autres sont installés dans une douzaine d'implantations érigées à Jérusalem-est, annexée par Israël en 1967 et dont les Palestiniens veulent faire la capitale d'un futur Etat.
Le développement des colonies rend de plus en plus improbable la création d'un Etat palestinien viable en Cisjordanie. Si elles étaient maintenues, son territoire serait réduit à quelques enclaves séparées par les colonies, des zones de "sécurité" les entourant et les routes les reliant.
"Ce qui est important, comme le dit le Premier ministre (israélien), c'est d'ouvrir les discussions, a déclaré la secrétaire d'Etat US après un entretien avec Benjamin Netanyahu à Jérusalem.
Mais le président palestinien Mahmoud Abbas n'a pas cédé, refusant de négocier faute d'un gel total de la colonisation israélienne en Cisjordanie.
Mahmoud Abbas l'avait redit à Hillary Clinton quelques heures plus tôt lors d'un entretien à Abou Dhabi. A l'issue de leur entrevue, il a déclaré à la presse qu'il n'avait rien relevé "de nouveau" qui puisse relancer le processus de paix.
"Le président Abbas a réaffirmé à Hillary Clinton que les Palestiniens ne reprendraient pas les pourparlers avant un gel total des colonies et en l'absence d'un objectif clair pour ces pourparlers", a déclaré Nabil Abou Roudeinah, son porte-parole.
Pressées par les Etats-Unis, les autorités israéliennes se sont engagées à "restreindre" la colonisation en Cisjordanie occupée mais prévoient toutefois la poursuite de la construction de 3.000 logements et de bâtiments publics (mairies, écoles, etc.). Elles excluent par ailleurs tout arrêt des constructions à Jérusalem-est, dont les Palestiniens veulent faire leur capitale.
Pour sa part, le Premier ministre israélien a estimé lors de son entrevue avec la secrétaire d'Etat américaine que la demande des Palestiniens de gel total de la colonisation israélienne est un "prétexte et un obstacle" qui bloque toute reprise des négociations de paix avec Israël.
Hillary Clinton l'a appuyé, en estimant que l'engagement à "restreindre" la colonisation était "sans précédent". "Il n'y a jamais eu de pré-condition" dans le cadre des négociations de paix, a par ailleurs déclaré la secrétaire d'Etat.
Le président américain a fait de la relance des discussions au Proche-Orient une de ses priorités et souhaité la création d'un Etat palestinien. Alors que l'administration Obama avait défendu dans un premier temps le gel total de la colonisation, elle a infléchi sa position. Déjà, en septembre, Barack Obama ne parlait plus que de "limitation" de la colonisation.
Quelque 300.000 colons israéliens vivent en Cisjordanie et près de 200.000 autres sont installés dans une douzaine d'implantations érigées à Jérusalem-est, annexée par Israël en 1967 et dont les Palestiniens veulent faire la capitale d'un futur Etat.
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Frodon- Nounou d'enfer
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