"Le devoir de réserve des Goncourt n'existe pas"
Page 1 sur 1
"Le devoir de réserve des Goncourt n'existe pas"
"Le devoir de réserve des Prix Goncourt n'a jamais existé, n'existe pas et n'existera jamais"
"Ce serait bien mal connaître les écrivains que de croire qu'il existe", a déclaré mercredi Bernard Pivot.
"Ce qui est vrai, c'est que le Goncourt renforce une position, donne... une légitimité. Mais les propos que tiennent les lauréats n'engagent qu'eux-mêmes, ils n'engagent en aucun cas l'Académie Goncourt et encore moins la France".
Autre membre du jury Goncourt, Françoise Chandernagor rappelle pour sa part que "le devoir de réserve n'existe en droit que pour les fonctionnaires". "Nous ne dépendons pas de l'Etat pour donner le Prix Goncourt qui est de 10 euros", a-t-elle souligné.
Tous deux réagissaient à la question écrite posée par le député UMP Eric Raoult au ministre de la Culture, demandant à Frédéric Mitterrand de rappeler la lauréate du Goncourt 2009, Marie NDiaye, à un "devoir de réserve" pour des propos tenus ...en août dans les Inrockuptibles. Elle liait son départ pour Berlin, où elle vit, à l'élection de Nicolas Sarkozy.
Marie NDiaye "persiste et signe", et demande à Frédéric Mitterrand son avis
Marie NDiaye, de son côté, "persiste et signe". Dans une interview publié mercredi sur le site des Inrocks, la journaliste Nelly Kapriélan demande à Marie NDiaye : "Vous avez donné un entretien à Europe 1 au micro d’Elkkabach où vous dites que vos propos sur la France de Sarkozy, que vous jugiez monstrueuse dans notre entretien, étaient excessifs. Vous le pensez toujours ?"
"Au vu de ce qui se passe aujourd’hui avec cette histoire Raoult, je réitère et maintiens mes propos absolument", répond la lauréate du Goncourt 2009 . Elle ajoute : "Quand j’ai fait cette interview pour Europe 1 lundi matin (et non pas lundi soir comme cela a été présenté par Europe 1), je souhaitais affiner mes propos. Je ne voulais pas donner l’impression que Jean-Yves (Cendrey, le compagnon de Marie NDiaye) et moi-même nous présentions comme des écrivains des années 30 qui auraient fui le fascisme, car cela aurait été disproportionné. Si l’entretien avait eu lieu après que j’aie eu connaissance de ce que me reproche Eric Raoult, je n’aurais pas pris ce soin, cela aurait été très différent. Au contraire : je persiste et signe !"
Par ailleurs, elle a déclaré sur France Info mercredi : "J'aimerais beaucoup que Frédéric Mitterrand intervienne dans cette histoire puisque c'est à lui que M. Raoult s'est adressé, et nous donne son avis sur le devoir de réserve des Prix Goncourt et même tout simplement des écrivains", a ajouté la lauréate. "Ce serait bien, a-t-elle ajouté, qu'il nous donne son avis et mette un point final à cette affaire, qui est quand même assez simple".
"Ce serait bien mal connaître les écrivains que de croire qu'il existe", a déclaré mercredi Bernard Pivot.
"Ce qui est vrai, c'est que le Goncourt renforce une position, donne... une légitimité. Mais les propos que tiennent les lauréats n'engagent qu'eux-mêmes, ils n'engagent en aucun cas l'Académie Goncourt et encore moins la France".
Autre membre du jury Goncourt, Françoise Chandernagor rappelle pour sa part que "le devoir de réserve n'existe en droit que pour les fonctionnaires". "Nous ne dépendons pas de l'Etat pour donner le Prix Goncourt qui est de 10 euros", a-t-elle souligné.
Tous deux réagissaient à la question écrite posée par le député UMP Eric Raoult au ministre de la Culture, demandant à Frédéric Mitterrand de rappeler la lauréate du Goncourt 2009, Marie NDiaye, à un "devoir de réserve" pour des propos tenus ...en août dans les Inrockuptibles. Elle liait son départ pour Berlin, où elle vit, à l'élection de Nicolas Sarkozy.
Marie NDiaye "persiste et signe", et demande à Frédéric Mitterrand son avis
Marie NDiaye, de son côté, "persiste et signe". Dans une interview publié mercredi sur le site des Inrocks, la journaliste Nelly Kapriélan demande à Marie NDiaye : "Vous avez donné un entretien à Europe 1 au micro d’Elkkabach où vous dites que vos propos sur la France de Sarkozy, que vous jugiez monstrueuse dans notre entretien, étaient excessifs. Vous le pensez toujours ?"
"Au vu de ce qui se passe aujourd’hui avec cette histoire Raoult, je réitère et maintiens mes propos absolument", répond la lauréate du Goncourt 2009 . Elle ajoute : "Quand j’ai fait cette interview pour Europe 1 lundi matin (et non pas lundi soir comme cela a été présenté par Europe 1), je souhaitais affiner mes propos. Je ne voulais pas donner l’impression que Jean-Yves (Cendrey, le compagnon de Marie NDiaye) et moi-même nous présentions comme des écrivains des années 30 qui auraient fui le fascisme, car cela aurait été disproportionné. Si l’entretien avait eu lieu après que j’aie eu connaissance de ce que me reproche Eric Raoult, je n’aurais pas pris ce soin, cela aurait été très différent. Au contraire : je persiste et signe !"
Par ailleurs, elle a déclaré sur France Info mercredi : "J'aimerais beaucoup que Frédéric Mitterrand intervienne dans cette histoire puisque c'est à lui que M. Raoult s'est adressé, et nous donne son avis sur le devoir de réserve des Prix Goncourt et même tout simplement des écrivains", a ajouté la lauréate. "Ce serait bien, a-t-elle ajouté, qu'il nous donne son avis et mette un point final à cette affaire, qui est quand même assez simple".
Frodon- Nounou d'enfer
-
Nombre de messages : 43899
Age : 48
Localisation : Nîmes
Date d'inscription : 05/02/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
Race: Halfelin
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|